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Le projet de transport structurant de Québec a fait couler beaucoup d'encre et a bien évolué depuis ses débuts. Voici les principales informations pour mieux comprendre où il en est.
Début des travaux de construction du centre d’exploitation et d’entretien du tramway
Le centre d'exploitation et d'entretien du tramway, selon sa présentation de septembre 2020, occupera un espace actuellement occupé par un milieu naturel. Photo : Gracieuseté : Ville de Québec
La Ville de Québec procédera au cours des prochains jours à l'abattage de 14 arbres le long de la rue Mendel, à Cap-Rouge. Ces travaux sont nécessaires à la construction du futur centre d’exploitation et d’entretien (CEE) du tramway de Québec.
Un texte de Jean-François Nadeau
La construction du CEE est une priorité pour les responsables du projet. L’infrastructure de 33 000 mètres carrés, qui représente six terrains de football, va servir de lieu d’assemblage, de remisage et d’essais des futures rames du tramway.
Le bâtiment permettra aussi l’entreposage d’une trentaine de rames.
Séquence des travaux
L’administration municipale explique par voie de communiqué qu’elle doit libérer de l'espace en vue de la création d'une aire de transbordement.
Cette aire de transbordement permettra de rendre le site opérationnel et d’assurer le respect des échéanciers pour la réalisation des travaux préparatoires de décontamination et de déboisement du site du CEE, annoncé en mai dernier, soutient la Ville de Québec.
Le centre d'exploitation et d'entretien du tramway, selon sa présentation de septembre 2020, à l'angle de la rue Mendel et du boulevard de la Chaudière Photo : Gracieuseté : Ville de Québec
Ces travaux ont reçu les autorisations nécessaires du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, selon l’administration municipale.
Une première phase de travaux, de septembre 2022 à février 2023, vise à décontaminer une superficie de 1,5 hectare sur le terrain du CEE.
Cette zone, autrefois utilisée comme dépotoir, sera réhabilitée. Les terres contaminées et les matières résiduelles seront transportées pour être traitées et enfouies de façon sécuritaire, conformément aux exigences environnementales en vigueur, assure-t-on.
Une seconde phase de travaux, de décembre 2022 à février 2023, consiste au déboisement du reste du terrain du CEE, ce qui correspond à une superficie de 3,5 hectares.
La Ville rappelle qu’elle conservera deux lots du secteur, totalisant 4,5 hectares, pour les zoner dans la catégorie parc et conservation. Ils seront aménagés afin d’en permettre l’accès aux citoyens de Québec.
Contre la coupe
La coupe des arbres fait partie des reproches du regroupement d’opposants au tramway Québec mérite mieux. Ils dénoncent notamment le fait que l’aménagement du centre d’exploitation et d’entretien du tramway détruira huit hectares de milieux humides.
L'avocat Guy Bertrand parle devant des membres du regroupement Québec mérite mieux. Photo : Radio-Canada
Au total, le projet de tramway entraîne la disparition de 11 hectares de terrain. Cela inclut les boisés pour faire place au centre d’exploitation et d’entretien (CEE), au pôle d’échange Le Gendre, au tracé du tramway et au nouveau Parc-O-Bus.
La Ville promet de restaurer ou de créer de nouveaux boisés de superficie équivalente. Pour y arriver, elle va entre autres revoir à la hausse son indice de canopée dans le secteur Chaudière et du quartier de Cap-Rouge.
Démarches judiciaires
La Cour supérieure a rejeté la semaine dernière la demande d’injonction provisoire du regroupement Québec mérite mieux.
Représentés par l'avocat Guy Bertrand, les opposants voulaient obtenir une injonction provisoire afin de faire cesser les travaux du tramway pour une période de dix jours.
Le tribunal devra maintenant trancher sur le fond du dossier, soit la légalité des décrets et règlements ayant donné le feu vert à la construction du tramway, le caractère démocratique ou non du projet, et ses effets sur la population et l’environnement.