Francophones, serrons-nous les coudes!

Les francophones de l’Ontario sont indignés par la décision du gouvernement de Doug Ford de faire une croix sur le Commissariat des services en français et la future Université de l’Ontario français. La présidente du Conseil de gouvernance de l'Université de l'Ontario français, Dyane Adam, et l’avocat en droit linguistique Ronald Caza rejettent l’argument économique pour justifier ces mesures qui relèvent davantage de l’idéologie politique selon eux. Pour Marie-Pierre Héroux, coprésidente du Regroupement étudiant franco-ontarien, elles sont carrément francophobes. La députée conservatrice Amanda Simard sort publiquement pour exprimer sa solidarité et sa dissidence, puis pour tenter de faire la médiation entre sa communauté et son parti. La solidarité québécoise dans cette affaire est accueillie à bras ouverts.

• Pour appuyer l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), qui agit comme porte-parole, entre autres, pour revendiquer les droits des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens, suivez ce lien : https://monassemblee.ca/

En complément :

• Archives de Radio-Canada, Téléjournal du 4 mars 1980 : reportage de la journaliste Chantal Hébert analysant les revendications de la communauté franco-ontarienne pour la création d'une université de langue française en Ontario.
• Article du Devoir : « Doug Ford sacrifie les francophones de l'Ontario »
• Dossier : « L’Ontario et les services en français »
• Article du Droit : « Université de l’Ontario français : Dyane Adam ne jette pas l’éponge »
• Article de Radio-Canada : « Le Comité permanent des langues officielles se consacrera entièrement à la "crise en Ontario" »
• Article de L’actualité : « Francophonie : la "résistance" s’organise contre les assauts de Doug Ford »
• Article de Radio-Canada : « Les combats historiques des Franco-Ontariens »