Éviter un « cauchemar » en redoublant de prudence dans son restaurant
La nouvelle approche coercitive du gouvernement sera plus particulièrement mise en oeuvre dans les régions en situation de préalerte, comme c’est le cas en Outaouais.
Il faut qu’on fasse le mieux qu’on peut pour protéger les gens
, croit celui qui siège aussi sur le conseil d’administration de l’Association Restauration Québec (ARQ).
Dans son restaurant, il a instauré des mesures encore plus strictes que celles qu’impose la santé publique. Le concept du buffet a aussi été revu. Pour éviter que les clients ne manipulent les ustensils, ce sont les employés qui sont maintenant responsables du service.

Il redoute qu’un cas positif de la COVID-19 soit déclaré parmi ses employés ou sa clientèle. C’est un cauchemar
, a-t-il confié à Mathieu Nadon en entrevue au Téléjournal Ottawa-Gatineau.
Ça peut arriver n’importe où, mais c’est à nous de prendre les meilleures décisions et les meilleures procédures pour éviter tout cela.

Une éclosion comme celle qui a eu lieu au resto-bar Shaker de Gatineau nuit à l’industrie de la restauration dans son ensemble. Ça met les gens un peu mal à l’aise de sortir
, a souligné le restaurateur.
Les temps sont durs pour les restaurateurs qui survivent grâce à l’aide du gouvernement fédéral. Tony Priftakis est tout de même optimiste face à l’avenir, en soulignant la capacité d’adaptation et d’innovation des commerçants.
Épisode du jeudi 10 septembre 2020 [ Intégrale ]
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