Des pieds entre bonnes mains?
Des pieds entre bonnes mains?
Avec le vieillissement de la population, la demande pour des soins de pieds, tels la taille des ongles et la réduction des cors, est de plus en plus forte. Une personne sur trois ne serait pas en mesure de s’occuper elle-même de l’hygiène et l’entretien de ses pieds à un moment ou l’autre de sa vie. Mais qui choisir pour des soins? Un podiatre ou un podologue? Leurs compétences, leur formation, leur encadrement et leurs champs de pratique sont loin d’être identiques. La confusion règne, ce qui soulève des inquiétudes tout particulièrement pour les personnes souffrant de problème de santé.
Une dame de 84 ans l’a appris à ses dépens : après s’être fait retirer une portion d’ongle à froid, elle a développé une infection. Le podologue qu’elle avait consulté, Roger Tremblay, a récemment été condamné à payer des amendes s’élevant à 10 000 dollars à la suite d’un recours intenté par l’Ordre des podiatres du Québec. Il a admis avoir exercé illégalement la podiatrie et avoir agi de manière à laisser croire qu’il était autorisé à exercer une activité professionnelle pourtant réservée aux membres de l’Ordre des podiatres du Québec. De plus, la clinique où il pratiquait, la Clinique et Laboratoire d’orthèses J.B., a été condamnée à payer une amende de 5000 dollars, elle aussi pour avoir fait de telles représentations.
Journaliste : Marie-France Bélanger
Journalistes à la recherche : Marie Fortin, Isabelle Roberge
Réalisateur : Jean-François Vézina