La grâce, la beauté, l’insolence. Mais aussi la souffrance, les blessures qui affleurent, la mélancolie. Romy Schneider était tout cela, et sa disparition en 1982, à l’âge de 43 ans, reste encore un choc pour plusieurs.

Surnommée  l’enfant chérie du cinéma français , elle a commencé sa carrière en Allemagne, à 15 ans, avant d’enfiler les habits de princesse de Sissi.

Mais c’est au cours des années 1960 et 1970 qu’elle a imposé son style unique, fait de vulnérabilité et de fraîcheur, chez Visconti, Welles, Deray, Clouzot, Preminger, Zulawski ou bien sûr chez Claude Sautet.

En souvenir de ce talent immense, dont on a été privé trop tôt et en mémoire duquel on a créé en 1984 le prix Romy-Schneider pour récompenser un espoir féminin du cinéma francophone, revoyons cet extrait du Téléjournal, dans lequel on peut notamment l’admirer dans Le vieux fusil, La banquière ou Une histoire simple, qui lui a fait remporter un César de la meilleure actrice.