5 bonnes raisons de plonger dans Effets secondaires

Quand Steven Soderbergh prend dans sa toile l’industrie pharmaceutique, nous sommes au rendez-vous, le vendredi 10 août, à 1 h 16 sur ICI Télé.
En 2013, entre Magic Mike et sa série télé The Knick, Steven Soderbergh annonçait qu’Effets secondaires, récit de la médicamentation d’une patiente dépressive, serait son dernier film de cinéma. Heureusement, la piqûre du grand écran lui est depuis revenue, mais en attendant de voir quelles cordes ce génie polyvalent ajoutera encore à son arc, voici au moins cinq bonnes raisons de nous laisser tenter par ce pseudo-dernier film!

Parce que l’ambiance mélancolique et anxieuse du film correspond en tous points au sujet, dans une association fond-forme pas piquée des vers.
Parce que Soderbergh ne recule devant aucun rebondissement, même le plus fou, et qu’il assure au rayon des surprises.
Parce qu’Effets secondaires commence comme un Traffic de la petite pilule. Même façon de multiplier les pistes, même observation entomologiste, mais critique de l’Amérique à peine cachée derrière le voile du thriller, même mise en scène à vif, traduisant constamment l’instabilité : Steven Soderbergh revisite son propre classique pour notre plus grand plaisir.

Parce qu’après de longues années de vache maigre, Catherine Zeta-Jones y fait un retour plus qu’apprécié en psychiatre n’hésitant pas à manipuler la confiance que l’on place en elle.
Parce qu’encore une fois, au générique, aux côtés de Jude Law, Rooney Mara ou Channing Tatum, se trouvent bien les noms de Mary-Ann Bernard et de Peter Andrews, les pseudonymes qu’utilise Soderbergh pour faire le montage et la direction photo de ses films!
Effets secondaires, sur ICI Télé, le 11 août à 23 h 35. La bande-annonce (source : YouTube)
