Trouver Nemo et ses cinq secrets

Immense succès populaire et critique, Trouver Nemo sera diffusé sur ICI Télé le dimanche 16 février, à 15 h.
Un petit poisson-clown nommé Nemo, qui aime l’aventure malgré sa nageoire atrophiée, un papa poisson peureux et inquiet depuis la mort de sa femme, une dame poisson bleue à la mémoire défaillante, un gros méchant requin… : l’univers aquatique développé en 2003 par Andrew Stanton et Lee Unkrich est aussi inventif qu’attachant. Toutefois, au-delà du joli souvenir que nous pourrons raviver sur ICI Télé en revoyant cet Oscar du meilleur film d’animation de 2004, quels secretsTrouver Nemo cache-t-il encore derrière ses jolis coraux?
Un succès en forme de raz-de-marée
Jeux vidéo, attractions dans différents parcs, nombre record d’exemplaires de DVD vendus dans le monde… Le succès de Trouver Nemo a été immense, même après sa diffusion en salle. Il faut dire qu’encore à ce jour, il est le film d’animation ayant été le plus rentable de tous les temps en salle (après avoir dépassé Le roi lion, qui détenait l’ancien record) et a été classé deuxième dans la liste des plus grands succès de 2003.

Les poissons-clowns menacés
Après la sortie du film, l’engouement des foules pour les poissons tropicaux a été sans commune mesure, en particulier pour les poissons-clowns et les chirurgiens bleus du Pacifique (Nemo et Dory). Or, souvent ces poissons étaient vendus à des clients qui ne savaient comment s’en occuper correctement et finissaient leur vie aussi rapidement que tragiquement. En outre, la demande a été si forte que dans certains coins du monde, la population de ces poissons a baissé de presque 75 %.
Des vagues et des vagues de références
Le requin Bruce porte son nom en hommage à celui donné par Steven Spielberg au grand méchant requin blanc utilisé dans Les dents de la mer. Et, lorsqu’il s’exclame « Here’s Brucie », c’est évidemment au terrifiant « Here’s Johnny » de Jack Nicholson dans The Shining que l’on songe. De la même façon, le « Swim away » plusieurs fois entendu dans le film est une référence directe aux Monty Pythons et à leur Sacré Graal. Le nom de Nemo est, quant à lui, un clin d’œil au capitaine de Jules Verne dans 20 000 lieues sous les mers et la petite fille Darla, lorsqu’elle apparaît chez le dentiste, est accompagnée par la musique de Psycho. Les mouettes, quant à elles, évoquent le méchant pingouin d’une des aventures de Wallace et Gromit. Tout cela sans compter les innombrables clins d’œil aux autres héros de la galaxie Pixar, cachés ici et là!

Ellen DeGeneres comme un poisson dans l’eau
Pour interpréter les poissons et autres animaux, Pixar a, comme à son habitude, fait appel à quelques comédiens reconnus. Ainsi, c’est Albert Brooks qui joue le papa, aux côtés de Willem Dafoe, de Geoffrey Russh, d’Eric Bana, d’Allison Janney et d’Ellen DeGeneres, qui interprète Dory. Ce rôle, écrit spécifiquement pour elle, lui a tellement bien collé à la peau, et sa voix si expressive, vulnérable et amusante en était un véhicule si parfait que les studios ont décidé de lui offrir son propre film, avec Trouver Doris, sorti en 2016! Au Québec, c’est Anne Dorval qui a été choisie pour ce rôle de poisson amnésique si touchant.
Un océan de premières fois
En 2004, grâce à Trouver Nemo, c’était la première fois que Pixar remportait l’Oscar du meilleur film d’animation. C’est aussi le premier film de Pixar à inclure une scène post-générique ou du sang à l’écran (celui de Dory), le premier à ne pas avoir de gaffes de tournage et à ne pas être sorti en salle en novembre, le premier encore dont l’action ne se situe pas en Amérique du Nord ou à ne pas être dans l’univers musical de Randy Newman, etc. Une preuve de plus que changer ses habitudes ne peut pas être mauvais!
Trouver Nemo, sur ICI Télé, le dimanche 16 février à 15 h. La bande-annonce (source : YouTube)
