On commence l’année en vous emmenant Sur la route

Liberté, voyage, création? Rendez-vous Sur la route le dimanche 14 janvier, à 24 h 23, au Ciné-club d'ICI Radio-Canada Télé.
En 2012, le cinéaste brésilien Walter Salles décide de s’attaquer à un monument : la génération beat, au cœur de laquelle il plonge en suivant les aventures de Sal Paradise, un aspirant écrivain (alter ego littéraire de Jack Kerouac, joué par Sam Riley), de son ami Dean Moriarty (Garrett Hedlund), un ex-prisonnier épris de liberté, et de la femme de celui-ci, la séduisante et sensuelle Marylou (Kristen Stewart).

À l’écran, le voyage est aussi lumineux qu’alerte. Mais derrière ce film se cachent aussi plusieurs secrets.
Sur la route, c’est L’Arlésienne du cinéma
Avant que Walter Salles s’y attelle et réussisse à adapter le roman culte de Jack Kerouac, nombreux sont ceux qui ont échoué. Au premier rang, Kerouac lui-même, qui avait songé à Marlon Brando et à James Dean pour interpréter ses antihéros. Puis, après que Francis Ford Coppola ait acheté les droits du livre et qu’il ait renoncé à le réaliser, ce sont parmi les plus grands noms du septième art qui s’y sont aussi cassé les dents : Jean-Luc Godard, Joel Schumacher et Gus Van Sant.

Walter Salles ne l’a pas pris à la légère
Écrit en toute spontanéité, en trois semaines, sur un rouleau de 36 mètres, Sur la route de Kerouac respire le bon goût du grand air et des expériences à vivre comme s’il n’y avait pas de lendemain. Mais pour l’adapter, Salles n’a pas que fait le travail habituel de réécriture. Il a mis sept ans pour refaire le trajet décrit dans le livre (en en filmant de grandes parties, que l’on peut voir dans le documentaire In Search of On The Road) et organiser un camp beatnik avec les enfants et proches de l’écrivain et de ses amis pour en savoir plus sur le mode de vie et les habitudes de cette nouvelle génération de poètes.
Un film… bien de chez nous!
On le sait, Jack Kerouac est peut-être né au Massachusetts, mais ses parents étaient canadiens-français. Peut-être pour rendre hommage à ses origines (ou de façon plus pragmatique pour des raisons de budget), Walter Salles a tourné Sur la route à Montréal, à Gatineau et à Calgary avant de se déplacer à Denver, à San Francisco et à La Nouvelle-Orléans. Et c’est Marie-Ginette Guay qui joue Ma Paradise, la mère de Sal!
Sur la route, le dimanche 14 janvier, à 24 h 23, au Ciné-club d’ICI Radio-Canada Télé
