L’amitié entre Simon Boulerice et Ève Landry

Dans ses mots sincères, sensibles, drôles et humains – tous des qualificatifs qui le représentent si bien –, Simon Boulerice raconte les débuts de son amitié avec Ève Landry, l’invitée d’honneur de Prière de ne pas envoyer de fleurs (émission dans laquelle on célèbre sa (fausse) mort). Repose en paix, Ève Landry. Tu vas nous manquer. À Simon Boulerice, encore plus!
Un texte de Julie Mainville
Jeune femme cherche colocataire
La naissance de leur aventure commune commence le jour même de leur inscription sur Facebook, quelque part en 2007. Ève publie alors un message sur son compte disant qu'elle cherche un appartement avec coloc, ce à quoi Simon répond : Présent!

Rapidement, la complicité s’installe entre lui et elle - les deux se complètent si parfaitement :
Elle me fait des jokes, je ris. Elle cuisine, je mange. Elle déboule les marches, je pleure!
Dans son sympathique monologue vantant les avantages de leur nouvelle vie sous le même toit, on apprend plusieurs faits cocasses sur Ève Landry. On n’aurait jamais su tout ça autrement :
Elle a un tatouage (gênant, selon Simon) dans le bas du dos : Jean qui rit, Jean qui pleure.
Elle sentait la fragrance Mûre sauvage de la parfumerie Dans un jardin. (Classique)
Elle comptait sur Simon et son côté viril pour qu’il sorte les ordures, et elle lui cuisinait des biscuits en retour.
Elle faisait la « nue-vite » avec Simon, à l'occasion.
Elle jouait beaucoup (trop) de tam-tam.
Je la trouve bonne, je la trouve belle, je la trouve radioactive, son androgynie me séduit et… elle sent toujours bon!
Regarder la vidéo :
Un bien bel hommage!
À voir aussi : la mort d’Ève Landry
Prière de ne pas envoyer de fleurs, vendredi 20 h, sur ICI Radio-Canada Télé.