Des choix audacieux pour une vie plus heureuse

Quitter la politique pour l’agriculture, tourner le dos à la ville pour créer en toute liberté, vivre avec peu pour vivre mieux ou réinventer son métier pour le pratiquer avec plus de passion. Dans le documentaire Retour à l’essentiel de l’émission Doc humanité, nous suivons des Francos-Ontariens et Francos-Ontariennes qui ont fait ces choix audacieux, pour leur plus grand bonheur.
Un texte de Carmen Bourque
La pandémie nous a obligés à ralentir, elle nous a obligés à nous poser en tant qu’individus, à nous habiter en tant qu’individus et à réfléchir, notamment à ce qui est essentiel pour nous.

Le rêve de la van life
Dominic et Mariepier ont adopté le mode de vie dans un véhicule aménagé (van life), et savourent leur liberté. Dominic a été initié à ce style de vie quand il était enfant et l’a proposé à Mariepier, qui a adoré l’expérience. Le couple vit avec peu de biens matériels, mais jouit de tout le confort dont il a besoin. Pour continuer à travailler et à étudier tout en vivant sur la route, les tourtereaux rendent grâce à Internet!
Je pense que la crise nous a permis de nous poser les bonnes questions : est-ce que c’est vraiment ça que je veux faire dans la vie? Est-ce que c’est vraiment comme ça que je veux travailler? Est-ce que je veux travailler autant d’heures par semaine? Est-ce que je veux rester là où je suis en ce moment? Est-ce que je suis entouré des bonnes personnes? Est-ce que je vois assez ma famille?

Enseigner selon ses convictions
Marie-Claude voulait enseigner autrement que dans le cadre scolaire, qui ne correspondait plus à ses convictions. Passionnée par son métier, elle a commencé à enseigner à ses enfants à la maison. Elle a fondé Espace nature, qui invite les familles vivant la même réalité que la sienne à participer à des activités éducatives dans la nature. Elle a également écrit un livre où elle raconte son expérience et décrit sa vision de l’éducation.
Je me suis dit : si je peux toucher des enseignants qui sont épuisés par leur travail, si je peux toucher ces gens-là, ces parents-là, qui ont peut-être envie d’avoir quelque chose de différent, une alternative pour leur enfant… J’ai juste envie de partager mon expérience, tout simplement.

Se rapprocher de ses racines abénakises
Après quelques années passées à Toronto, Mimi s’est établie à la campagne avec son mari pour créer dans le studio d’art aménagé dans leur grange. Ce grand changement était aussi motivé par son envie d’en apprendre davantage sur sa culture abénakise.
Est-ce que ces tendances vont rester? Moi, je pense que oui. Il y a des forces économiques, c’est difficile de les contrer, mais en même temps, je pense qu’il faut garder espoir. Moi, je vois des changements chez les individus, et j’ai l’espoir que ces changements-là, à l’échelle individuelle, vont percoler sur les collectivités et sur la société en général.
Regardez le documentaire en rattrapage pour y voir Dominic, Mariepier, Marie-Claude, Mimi et d’autres personnes qui ont choisi de vivre à leur façon.
Doc humanité, samedi à 22 h 30 sur ICI Télé