Le syndrome de l’imposteur

Il touche surtout les personnes très performantes, il est davantage un problème de perception qu’un problème de talent et il affecterait 70 % de la population à un moment ou à un autre.
Un texte de Carmen Bourque
Qui n’a jamais ressenti le fameux syndrome de l’imposteur? Sur le plateau d’On va se le dire, tout le monde y a déjà fait face. Sébastien Diaz, Anik Jean, Maxim Martin, Francis Reddy et Vanessa Destiné prennent part à la discussion, enrichie des commentaires éclairés du psychologue Nicolas Chevrier.
Regardez la chronique :
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur?
C’est le fait de ne pas se sentir à la hauteur. C’est souvent chez des gens qui sont extrêmement performants, donc des gens qui ont du succès, qui ont de la difficulté à bien intégrer les succès à leur estime de soi.
Des attentes irréalistes
Les personnes qui en souffrent ont souvent des attentes et des objectifs très, très élevés, et même des modèles avec qui elles comparent leurs performances.
L’exemple avec Rémy Girard
Le psychologue donne en exemple un jeune comédien qui aurait pour modèle Rémy Girard, et qui exigerait de lui-même, dès ses premières prestations, d’être du même calibre que le comédien d’expérience.
On va se comparer à ces modèles-là, donc assez rapidement, on va avoir ce problème-là où on va voir un très grand décalage entre les attentes qu’on va avoir par rapport à notre propre performance. Et pourtant, quand on consulte les gens autour de nous, ils disent : “C’est excellent! Bon travail! Bravo!”
La solution
Elle est simple et difficile à la fois pour les personnes performantes et perfectionnistes.
Il faut réévaluer nos perceptions.
On va se le dire, du lundi au jeudi à 16 h