Surdoses d'opioïdes à Kelowna : la sœur d'une victime cherche des réponses

Pour cette quatrième saison de Deuxième chance, la coanimatrice Marina Orsini s’est rendue en Colombie-Britannique pour aider Sophie.
La femme désirait connaître les circonstances de la mort de son frère Yannick. Ce dernier a perdu la vie à la suite d’une surdose de fentanyl à Kelowna en 2017. Sophie n’a jamais eu de détail sur le drame. Elle croit que d’en savoir plus pourrait l’aider à faire son deuil.
Faire le deuil d’une famille
Chacune des histoires de Deuxième chance est unique et touchante. Dans ce cas-ci, on apprend que Sophie a déjà perdu son frère aîné et son père, et cette fois-ci c’est son frère qu’elle adorait qui est mort. Pour l’aider, Marina Orsini, le cœur solidaire, poursuit la quête en sa compagnie pendant quatre jours à l’autre bout du pays.
Morceau par morceau, l’équipe arrive à refaire l’histoire de Yannick. Jusqu’à cette rencontre significative où Sophie peut discuter avec une amie proche de son frère. La femme lui explique mieux la vie de consommateur de drogue de son frère en Colombie-Britannique.
Yannick, son problème, c'était les opiacés. [...] Je l'ai vu la dernière fin de semaine de février. [...] Yannick, il se cachait pour consommer. [...] Il utilisait des aiguilles. [...] Les autres drogues, il les faisait en social. [...] Ce qu’il a fait, c’est un speedball, ton cœur va monter et redescendre. [...] Si personne n'est là pour t'aider à repartir ton cœur, t'es fait.

J'essaie de faire mon casse-tête, et avec ce que tu me dis, ça vaut de l'or. C'est fou l'aide que tu m'apportes, une chance que tu m'as dit oui.
Le fentanyl en Colombie-Britannique
Dans cette émission, Marina Orsini se trouve au cœur d’une crise de santé publique. L’histoire de Sophie montre la dure réalité de la consommation d'opioïdes. Le sergent Greg Woodcox arpente la rue où Yannick est déjà passé. Il raconte à Marina la vie avant la COVID. Cette rue a déjà été remplie de tentes où les gens venaient s’injecter.
Une réalité touchante
En appel téléphonique, la productrice au contenu, Manuelle Légaré, me dit qu’après la diffusion de l’émission le 6 février, l’équipe a reçu plusieurs témoignages de gens émus, car l’histoire résonnait en eux. La crise des opioïdes à l’autre bout du pays et l’histoire de Yannick, ça aurait pu être celle de leur fils, d’une cousine, d’un ami.
Et quand je lui demande comment on se sent quand on aide les gens à faire leur deuil, elle me dit que la quête des participantes et participants devient leur mission.
Ils remettent entre nos mains une partie de leur vie pour qu’on arrive à les aider à boucler la boucle, comme on dit. Ça donne toute la motivation du monde.