Marina Orsini et Monic Néron en mission de retrouvailles pendant la pandémie

En cette période de confinement, alors que les contacts physiques sont limités, l’équipe de Deuxième chance a décidé de poursuivre sa mission de rapprocher les gens malgré tout!
Des retrouvailles à l'ère numérique
Distanciation sociale? Qu’à cela ne tienne, Marina Orsini et Monic Néron présentent des rencontres exceptionnelles qui, bien que virtuelles, sont empreintes de chaleur humaine et nous laissent espérer que oui, ça va bien aller!
Ça va déjà mieux en écoutant ces histoires qui font chaud au cœur : l'équipe de recherche s’est mise à l'œuvre pour aider quatre personnes à retrouver des êtres qui leur sont chers. C’est une très belle occasion de rendre hommage à des gens qui, sans le savoir, ont un jour changé la vie de quelqu’un, selon marina Orsini.
Nous avons mis un accent particulier sur des gens qui font actuellement des métiers super importants : infirmières, médecins, enseignants et enseignants, phytothérapeute. Bref, des gens du milieu de la santé et de l'enseignement à qui nous levons notre chapeau.
Les deux premières capsules présentent les cas touchants de Catherine et de Mélanie. La première était à la recherche d’une professeure qui a littéralement changé sa vie à l’adolescence. Et la deuxième était à la recherche d’une physiothérapeute qui l’a beaucoup aidée dans sa réadaptation, à la suite d’un grave problème d'arthrite.
Une professeure qui donne des ailes
La jeune étudiante victime d’intimidation manquait terriblement de confiance en elle. Lors d’un concours scolaire de 4e année, sa professeure, Mme Annie, a choisi le texte que Catherine avait écrit pour l’adapter en pièce de théâtre. Cette expérience a changé l’estime que Catherine avait d’elle-même et lui a donné confiance en elle.
Je ne sais pas si Annie réalise à quel point elle m’a aidée à changer ma perspective des choses.
Une physiothérapeute qui prend le temps de jaser
Mélanie, elle, tenait à remercier la professionnelle, mais aussi la femme derrière le titre de physiothérapeute qui lui a permis de marcher à nouveau. Ce qui a fait l’énorme différence dans sa guérison a été l’écoute attentive et le soutien moral de Brigitte.
Nous avons posé quelques questions au sujet de ces retrouvailles hors séries à Manuelle Légaré, productrice au contenu de l'émission Deuxième chance.
Question : Comment est venue l'idée de ces capsules?
Réponse : J'en ai eu l'idée en voyant que la technologie nous permettait de rester en contact. Je me suis dit qu'elle pouvait donc aussi servir à réunir des gens. Et que, plus que jamais, [les gens ont] besoin de prendre le temps de se parler, alors pourquoi pas transmettre de beaux messages par le fait même? Radio-Canada a embarqué tout de suite, nous avons tout mis en place très vite.
Question : En ces temps difficiles, avons-nous besoin de plus d'histoires touchantes et positives qui permettent d'espérer que tout va bien aller?
Réponse : Nous avons besoin de regarder autre chose que des nouvelles anxiogènes. Nous souhaitons pouvoir offrir de l'espoir, de la beauté, du réconfort. Autant aux gens que nous retrouvons qu'à ceux qui vont écouter les capsules. Et nous avons mis un accent particulier sur des gens qui font actuellement des métiers super importants : infirmières, médecins, enseignantes et enseignants, phytothérapeute. Bref, des gens du milieu de la santé et de l'enseignement, à qui nous levons notre chapeau.
Question : Quels étaient les défis techniques ou de recherche en de telles circonstances de pandémie?
Réponse : Il y avait de gros défis techniques, il fallait maîtriser rapidement de nouveaux outils et guider les gens avec ces outils aussi. Nous dépendions des appareils et de la connexion Internet des gens, nous réalisons à quel point notre merveilleuse équipe technique fait du bon boulot avec les caméras! Mais finalement, un plan un peu saccadé ou une image floue n'empêchent pas le message et l'émotion de passer. Et il y a un avantage avec la pandémie; les gens ont plus de disponibilités pour échanger avec nous, ils ne sont, pour la plupart, pas au travail!
Question : Pourquoi est-ce que ce n'est pas dans l'émission télévisée? Pourquoi en avoir fait de petites capsules à part?
Réponse : Nous avons sélectionné ces histoires parce qu'elles touchaient au milieu de la santé et de l'éducation, parce que les gens qui nous ont écrit sont sincères et que les paramètres de ces histoires permettaient qu’elles soient transposées sur le web et les réseaux sociaux. Elles avaient le potentiel de se boucler assez rapidement, se passaient chez nous, en français, etc. Et comme nous ne savons pas quand nous pourrons reprendre les tournages de la prochaine saison, c'est une façon de poursuivre notre mission et de rester présents dans l'univers des gens. Nous trouvions que la mission de Deuxième chance cadrait bien avec la situation actuelle, où tout le monde a besoin de se dire de belles choses.
Les deux autres histoires sont tout aussi touchantes. À voir sur le site Internet de l’émission.