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Les lieux-dits en ruralité manitobaine… une histoire, un patrimoine, une culture : un projet de l’Association culturelle de la Francophonie manitobaine, en collaboration avec Radio-Canada Manitoba visant à transmettre des repères culturels et historiques aux générations futures.
L’Association culturelle de la Francophonie manitobaine remercie Radio-Canada Manitoba, le Centre du Patrimoine, la Fédération des aînés franco-manitobains, le Conseil de développement économique des municipalités bilingues du Manitoba/Bonjour Manitoba, l’Association des municipalités bilingues du Manitoba, la Division scolaire franco-manitobaine. Ce projet est rendu possible grâce à ses bailleurs de fonds : Francofonds, la fondation communautaire du Manitoba, le gouvernement du Manitoba et Patrimoine canadien.
Une vie et des étagères bien remplies Photo : Radio-Canada
Le métier d'épicier était populaire à une époque à Saint-Jean-Baptiste. Les parents de Nicole Colette, Philippe et Thérèse Desautels, ont été les propriétaires de l'une des trois épiceries du village. Elle parle du magasin Phil's Grocery à Calista Wiens et Kaylee Dixon, deux élèves de l'école régionale Saint-Jean-Baptiste.
Radio-Canada s'est associée à l'Association culturelle franco-manitobaine (ACFM) pour faire découvrir des lieux-dits manitobains, des endroits souvent absents des cartes géographiques, mais qui ont leur propre histoire. Ces reportages publiés en 2016 s'appuyaient sur une série de rencontres entre jeunes et moins jeunes, pour transmettre des repères culturels et historiques aux générations futures et faire rayonner le patrimoine historique des communautés rurales manitobaines.
L’épicerie a ouvert ses portes au début des années 1950. Au fil des ans, un entrepôt a été ajouté à l’arrière du magasin pour y ranger toutes les bouteilles de verre. Ouvert de 8 h 30 à 18 h 30, le commerce offrait un service de boucherie et de livraison, en plus d’offrir des produits frais.
« J’avais probablement 9 ou 10 ans quand on m’a demandé d’aller donner un petit coup de main. Et c’était pour aller placer les conserves sur les tablettes. Il fallait s’assurer que les étiquettes étaient bien placées parce que mon père était méticuleux. »
Nicole Collette mentionne un autre fait intéressant aux deux jeunes filles : « Dans notre temps, les prix étaient inscrits au crayon de cire noire et dans les années suivantes, on a eu une grosse estampe. C’était toujours mon père qui mettait les prix. »
Philippe et Thérèse Desautels ont vendu leur commerce en 1972 pour des raisons de santé.
Aujourd’hui, une famille habite dans l’immeuble qui présentait des étagères bien remplies.