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Des risques d’inondation accrus en Nouvelle-Écosse en 2050
La route menant à Lawrencetown Beach, en Nouvelle-Écosse, est balayée par les vagues. Photo : CBC/Paul Palmeter
Selon Climate Central, un organisme à but non lucratif qui s’intéresse aux effets des changements climatiques sur les populations, certaines zones côtières de la Nouvelle-Écosse seront plus vulnérables aux inondations et aux grandes marées que nous connaîtrons dans le futur.
L’organisme Climate Central, basé aux États-Unis, a produit une série de cartes démontrant l’impact que pourraient avoir les changements climatiques sur les zones côtières en 2050.
Les zones en rouge et en bleu sont les plus vulnérables. Cette carte nous montre la région de Tufts Cove à Darthmouth, en Nouvelle-Écosse. Photo : Climate Central
Le porte-parole de l’organisme, Peter Girard, explique que les inondations côtières et l’élévation du niveau de la mer toucheront plus de gens que ce que les prévisions initiales avaient estimé.
Les prévisions antérieures étaient produites à l’aide de cartographies radar depuis l’espace et étaient moins précises que les cartes plus récentes, produites quant à elles à l’aide de la technologie lidar, qui utilise des radars lasers.
Les zones en rouge et en bleu sont les plus vulnérables. Cette carte nous montre les plages les plus fréquentées de la région d'Halifax, en Nouvelle-Écosse. Photo : Climate Central
Cette technologie permet de constater que l’ensemble des zones côtières de la planète est environ deux mètres plus bas que ce que l’on avait estimé. Pour les zones urbaines côtières, la moyenne est de quatre mètres plus bas. L’analyse de Climate Central estime qu’au moins une fois par an, lors de tempêtes, une grande partie du littoral néo-écossais se trouvera sous le niveau de la mer.
Les zones en rouge et en bleu sont les plus vulnérables. Cette carte nous montre les alentours de la ville de Wolfville, en Nouvelle-Écosse. Photo : Climate Central
Ce n’est pas un scénario de fin du monde.
La Nouvelle-Écosse a un littoral plutôt rocheux, ce qui le rend moins vulnérable , déclare M. Girard. Il explique que les cartes peuvent aider à comprendre quels endroits auront besoin d’être aménagés pour s’adapter aux changements climatiques.
Des endroits plus à risque
Les municipalités aux abords de la baie de Fundy, telles que Wolfville, Annapolis Royal et Bridgetown seront plus à risque. Amherst et Yarmouth pourraient aussi connaître plus d’inondations.
Les zones en rouge et en bleu sont les plus vulnérables. Cette carte nous montre la région entourant Amherst, en Nouvelle-Écosse. Photo : Climate Central
Dans la région d’Halifax, Tufts Cove et Shannon Park seront plus vulnérables. Les plages de Rainbow Haven, Lawrencetown et celle de Dominion au Cap Breton seront aussi menacées.
Des cartes à interpréter
Un expert en cartographie lidar du Collège communautaire de la Nouvelle-Écosse souligne qu’il est important de comprendre que ces cartes ont leurs limites.
Tim Webster rappelle que ces cartes ont pour but d’aider à comprendre le contexte mondial et non de déterminer les risques que court votre propriété côtière. La Nouvelle-Écosse possède ses propres cartes, obtenues par lidar, et celles-ci s’avèrent plus précises pour des prévisions localisées.
Les zones en rouge et en bleu sont les plus vulnérables. Cette carte nous montre la région côtière du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse. Photo : Climate Central