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Istanbul prête pour la finale de la Ligue des champions

Des partisans avec des chandails aux couleurs de Manchester City posent pour la caméra devant un trophée et un ballon de soccer géants.

Des partisans de Manchester City à Istanbul

Photo : Getty Images / Burak Kara

Agence France-Presse

La bouillonnante Istanbul s'est teintée de maillots bleus à l'approche de la finale de la Ligue des champions, samedi, entre le richissime Manchester City de Pep Guardiola, obsédé par un premier titre, et la renaissante Inter Milan de Simone Inzaghi.

Les supporteurs nerazzurri, drapeaux en main, ont animé la place Taksim, où une réplique géante de la coupe aux grandes oreilles est installée, et ont chanté au pied de Galata Kulesi, la tour médiévale dominant le Bosphore.

Non loin, les admirateurs anglais ont investi l'étroite et bruyante rue Nevizade, dans le quartier de Beyoglu, et fait monter la pression en chanson et bière locale en main.

Des partisans de soccer festoient dans une petite rue avec un verre de bière à la main.

Des partisans de Manchester City fêtent dans les rues d'Istanbul à la veille de la finale de la Ligue des champions.

Photo : Getty Images / Burak Kara

Sous le soleil d'Istanbul, les Sky Blues étaient nombreux également dans la zone des partisans à Yenikapi, à environ 4 km de la mosquée Bleue.

Nous sommes déjà un grand club. Mais Guardiola a raison, c'est vrai que pour entrer dans le club des grands d'Europe, il faut gagner la Ligue des champions, a reconnu Gary Bone, venue avec sa fille Maddison. Mais c'est la bonne année. Aujourd'hui, nous allons la gagner.

La quête de Ligue des champions est devenue à la fois un rêve et une obsession pour City, comme l'a reconnu l'entraîneur Guardiola, sacré en 2009 et 2011 avec le FC Barcelone, mais tenu en échec depuis son arrivée en 2016 en Angleterre.

Deux ans après la première finale, perdue contre Chelsea, les Citizens s'avancent en grandissimes favoris dans le stade olympique Atatürk de 72 000 places, à l'ouest de la métropole turque, où ils espèrent terrasser le revenant Inter Milan, sacré en 1964, 1965 et 2010.

C'est le dernier obstacle, comme l'écrit le Telegraph. Le temps est venu pour City de faire le dernier pas, de transformer le rêve en réalité, dit le Times. La pièce manquante du casse-tête se profile à l'horizon pour Guardiola et son équipe de tous les talents, ajoute-t-on.

Sur la route d'Istanbul, les Sky Blues ont mis les pleins phares en championnat, passant devant l'Arsenal sur la ligne d'arrivée, en Coupe d'Angleterre avec une finale gagnée contre le voisin et rival Manchester United, et une demi-finale de C1 époustouflante contre le Real Madrid (4-0), tenant du titre laissé en miettes.

Pas question cependant, pour les Citizens, de se laisser éblouir par le possible triplé.

La plus grande erreur qu'on puisse faire, c'est d'oublier que c'est une finale. Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent, dans mon esprit et dans celui de l'équipe, il n'y a pas de favori en finale, peu importe ce que tu as fait pour l'atteindre, a dit Ruben Dias.

Le défenseur portugais fait face à de sérieux clients samedi, à commencer par Lautaro Martinez, tout frais champion du monde, épaulé par le vétéran de 37 ans Edin Dzeko ou le puissant Romelu Lukaku.

Le Toro argentin, moins saignant en fin d'hiver, a planté 11 banderilles sur ses 13 dernières apparitions, toutes compétitions confondues. La dynamique est inverse pour Erling Haaland, avec un petit but inscrit dans ses sept derniers matchs.

Guardiola croit pourtant fort au réveil du Terminator norvégien, aux statistiques folles (52 buts, dont 12 en 10 matchs européens) pour sa première saison à Manchester, à 22 ans.

Si vous avez des doutes sur la capacité d'Haaland à marquer, vous serez la seule personne, a répondu l'entraîneur catalan vendredi en conférence de presse. Je n'ai aucun doute (samedi), il sera prêt pour nous aider à gagner la Ligue des champions.

L'Inter, en face, a mérité sa place en finale et veut faire déjouer les pronostics, comme l'a dit vendredi Lautaro Martinez.

Nous devons jouer sans peur. On sait qu'ils donneront tout. C'est une équipe complète. Nous devons montrer de quoi nous sommes faits, a aussi lancé Hakan Çalhanoglu qui, en cas de victoire, deviendrait le premier Turc vainqueur de la C1.

Un sacre de Manchester City, racheté en 2008 par le cheikh Mansour, membre de la famille royale émiratie, verrait un propriétaire-État remporter la compétition reine en Europe pour la première fois.

En soirée, l'équipe qui sera menée pourra convoquer le souvenir de 2005 pour ne pas perdre pied. Dans le même stade Atatürk, Liverpool avait accompli le miracle d'Istanbul en s'imposant aux tirs au but après avoir été mené 3-0 à la mi-temps par l'AC Milan.

C'était une autre époque, un autre Milan, et l'histoire reste à écrire.

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