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Ferrari à la poursuite de Toyota aux 24 heures du Mans

Une voiture négocie un virage à haute vitesse.

La Ferrari no 50 s'élancera en tête devant l'autre bolide de l'écurie.

Photo : afp via getty images / JEAN-FRANCOIS MONIER

Agence France-Presse

Le retour de grands constructeurs historiques, deux Ferrari en première ligne, des Toyota toujours ambitieuses et un public ardent : l'édition du centenaire des 24 heures du Mans a tout pour faire des étincelles ce week-end.

Dans la catégorie reine Hypercar, le constructeur japonais, ultradominateur dans les cinq dernières éditions, voit revenir la concurrence de Porsche, Cadillac, Peugeot et surtout Ferrari, absente depuis 50 ans.

La Scuderia a placé ses deux voitures en tête, reléguant Toyota en deuxième et troisième lignes, l'une des Porsche s'étant même intercalée entre les no 7 et no 8 GR010 à moteurs hybrides qui se disputaient la victoire depuis cinq ans.

Le suspense est total, s'est réjoui Pierre Fillon, président de l'Automobile Club de l'Ouest (ACO), organisateur de la course depuis sa création.

Évidemment, on savait que Ferrari était rapide en qualifications, mais en course, c'est un peu différent; on n'utilise pas forcément la même pointe de vitesse. Dans toutes les catégories et entre toutes les marques, c'est extrêmement serré; on va donc voir une course magnifique, dit-il.

Météo menaçante

D'autant que 100 ans après une première édition sur des chemins boueux, la vedette du basketball LeBron James donnera le signal du départ de cette 91e édition à 16 h (10 h HAE) sous un ciel orageux qui pourrait jouer des tours aux pilotes, surtout dans la soirée.

Après une semaine radieuse, les orages étaient annoncés vendredi autour du circuit de la Sarthe, compliquant la vie des quelque 300 000 spectateurs prévus pour cette fin de semaine à guichets fermés depuis des mois. Comme chaque année, plus de 60 000 d'entre eux proviendront du Royaume-Uni.

Le grand concert du chanteur Mika et le spectacle pyrotechnique avec 400 drones qui devaient clôturer la soirée samedi pourraient être perturbés, mais sur le circuit de 13,626 km, les voitures continueront de vrombir.

La couleur est annoncée

Jeudi soir, la Ferrari no 50 pilotée par l'Italien Antonio Fuoco, l'Espagnol Miguel Molina et le Danois Nicklas Nielsen est passée sous la barre des 3 min 23 s pour signer le meilleur temps de l'Hyperpole, qui détermine les quatre premières lignes, devant sa voiture sœur, la Ferrari no 51.

Mais après avoir remporté les trois premières manches du Championnat du monde d'endurance auto (WEC) à Sebring, en Floride, à Portimao, au Portugal, et à Spa, en Belgique, Toyota reste grande favorite pour cette 4e manche, la plus prestigieuse des courses d'endurance, et ce, même si les Hypercars sont désormais au nombre de 16 (contre 5 l'an dernier), et même si la balance de performance (BoP) a été modifiée ces derniers jours en défaveur de la marque japonaise.

Deux bolides dans le sillage l'un de l'autre.

Toyota voudra maintenir sa main mise sur le Championnat sur le circuit des 24 Heures.

Photo : afp via getty images / JEAN-FRANCOIS MONIER

Nous savons comment gagner cette course, a rappelé Kazuki Nakajima, vice-président de Toyota Gazoo Racing Europe.

Nous avons déjà une pression interne de notre côté, mais la pression externe est également élevée. Alors oui, nous devons nous battre, mais je pense que notre équipe est prête.

Depuis le début de la saison, on progresse, pas à pas, avec les courses et les essais, a prévenu Ferdinando Cannizzo, directeur du département compétition GT de Ferrari. Plus on roule, plus on comprend comment ça marche.

Derrière Toyota et Ferrari, Porsche, dont la dernière participation en catégorie reine – et la dernière victoire – remonte à 2017, visera un 20e succès avec l'un de ses trois prototypes 963 (plus un sous les couleurs de Hertz Jota).

Peugeot alignera deux 9X8, qui ont connu quelques déboires lors des essais cette semaine. De son côté, Cadillac s'élancera avec deux prototypes, dont le no 3, piloté par l'ancien pilote de formule 1 Sébastien Bourdais, natif du Mans, où il a fini deuxième avec Peugeot en 2007, 2009 et 2011.

Enfin, les équipes américaine Glickenhaus et autrichienne Vanwall tenteront de déjouer les pronostics.

En tout, 62 voitures sont engagées : outre les 16 Hypercar, 24 courront dans la catégorie LMP2 (des prototypes plus standardisés et moins rapides), 21 en LMGTE Am (pilotées par des amateurs associés à des professionnels), et une voiture innovante sera présente, avec le champion de F1 2009 Jenson Button au volant.

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