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Le CIO veut bannir l’Association internationale de boxe du monde olympique

Vue d'un gant de boxe porté par un athlète pendant une compétition.

Scène captée aux Jeux olympiques de Rio.

Photo : afp via getty images / YURI CORTEZ

Agence France-Presse

Le Comité international olympique s'apprête à bannir l'Association internationale de boxe (IBA) de son mouvement. C'est l'aboutissement de quatre ans d'un conflit qui rend incertain le maintien du noble art au programme des JO après Paris en 2024.

La commission exécutive de l'instance basée à Lausanne a recommandé mercredi à la session du CIO, soit son assemblée générale convoquée à titre extraordinaire le 22 juin, de retirer sa reconnaissance à l'IBA, déjà suspendue depuis le 26 juin 2019, indique-t-elle dans un communiqué.

Le suspense est maigre, tant la session du CIO entérine généralement ce que décide l'exécutif, et l'IBA devrait donc perdre définitivement l'organisation des tournois olympiques de boxe et la manne financière qui l'accompagne, pour vivre uniquement de ses propres ressources.

L'instance de la boxe, discréditée par des scandales d'arbitrage à répétition, une dette abyssale et un ex-dirigeant considéré par les États-Unis comme l'un des leaders du crime organisé ouzbek, avait pourtant clamé sa volonté de réformes en se dotant en décembre 2020 d'un nouveau président, le Russe Umar Kremlev.

Dans un rapport au vitriol également publié mercredi, le CIO juge non seulement que l'IBA a échoué à remplir les conditions fixées pour sa réintégration, mais qu'elle est entrée en confrontation directe avec l'instance olympique, allant jusqu'à l'intimidation, notamment quand le CIO lui a enlevé l'organisation du tournoi de Paris en 2024 après l'avoir privée de celui à Tokyo.

L'organisation olympique déplore également la dépendance financière persistante au géant russe Gazprom, son principal parraineur amené par Kremlev, qui avait par ailleurs défié le CIO en autorisant les boxeuses russes et bélarusses à combattre sous leurs propres couleurs lors des mondiaux féminins, en mars, en Inde.

L'exécutif du CIO confirme au passage la présence de la boxe aux JO de Paris, décidée depuis fin 2020, mais laisse dans le flou son maintien à ceux de Los Angeles, dont le programme définitif doit être adopté cette année.

La disgrâce de l'IBA coïncide avec l'émergence d'un nouvel acteur, la toute jeune fédération internationale World Boxing, propulsée en coulisses par plusieurs fédérations occidentales, dont celles des États-Unis et de la Suisse. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande ont indiqué vouloir leur emboîter le pas.

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