Bennedict Mathurin veut aider les jeunes à faire les « bons choix »

Bennedict Mathurin s’était engagé au début du mois d’avril à utiliser sa notoriété et l’impact qu’il a pour prévenir les jeunes contre les dangers du vapotage.

Il était là en personne, mardi matin à l’école Henri-Bourassa à Montréal, pour appuyer cette démarche.

C'est amusant, a reconnu le joueur des Pacers de l'Indiana. Les jeunes sont contents de me voir dans le gym, et contents de faire des compétitions entre eux. C’est un honneur pour moi d’être là et d’aider les jeunes à faire les bons choix.

Revenir d'où tu viens, ça ramène toujours de bons souvenirs. Ça m'a donné un gros sourire.

La carrière du joueur de la NBA n’est vieille que d’une saison, mais la nature des exploits du sixième choix au total du repêchage de l'an dernier lui confère déjà une aura de vedette. Et même s’il est encore un très jeune homme, ses conseils sont très populaires.

Mes conseils? Avoir un certain groupe d'amis, qui veulent le mieux pour toi, affirme sans détour Mathurin. Savoir qui veut t'aider, qui ne veut pas t'aider. Ça peut être dans tes amis, ou d'autres personnes. Le plus tôt que tu peux le réaliser, ça va vraiment t'aider.

Et la NBA n’est pas nécessairement le seul but.

Pour être honnête, jusqu'à ce que j'atteigne15 ans, je me disais que je voulais aller à l'université, comme ma sœur. Je voulais faire quatre ans d'université et avoir mon diplôme. Ce n'est pas tout le monde qui a l'opportunité d'avoir une bourse d'études pour quatre ans complets. J'aurais aimé ça. Je ris avec ma sœur, elle me dit : "Tu n'es pas diplômé." J'aurais aimé avoir mon diplôme. Les gens qui disent, "c'est la NBA ou rien", je leur dis : "Ne pense pas à ça tout de suite, ne va pas de A à Z. Va de A jusqu'à B, et de B jusqu'à C, etc."

Redonner à la communauté

Mathurin incarne la popularité grandissante du basketball au Québec, et il marche dans les pas de Lugentz Dort et de Chris Boucher.

Chaque fois que je viens ici, s'il y a un match de l'Alliance, j'essaie d'y aller. Je veux montrer que même si je suis dans la NBA, je ne suis pas une superstar et le monde peut me parler. Le temps que j'ai, je veux le redonner. Je veux signer des autographes, prendre des photos. Je trouve que ma présence parle pour elle-même, dit-il.

Et, un peu à la manière d’un LeBron James, est-ce que l’idée d’un jour investir dans le basketball professionnel est un sujet de conversation parmi les joueurs originaires du Québec?

Lu (Lugentz Dort), c'est un bon businessman. Il aime ça faire de gros deals. Moi aussi, et je suis compétitif. On reste vraiment des gars humbles qui veulent redonner. On a des plans, je ne peux pas vraiment en discuter maintenant, mais on en discute entre nous.

Il se pourrait que Mathurin ne fasse que commencer à redonner.