Les billets pour la Coupe du monde de soccer se vendent mal en Nouvelle-Zélande

La FIFA a annoncé vendredi la mise en vente d'environ 250 000 billets supplémentaires pour la Coupe du monde de soccer féminin, qui aura lieu du 20 juillet au 20 août, alors que les faibles ventes pour les matchs disputés en Nouvelle-Zélande suscitent des inquiétudes.

La directrice générale du tournoi, Jane Patterson, a admis que le faible intérêt suscité jusqu'à présent par la compétition en Nouvelle-Zélande était préoccupant.

Je veux m'assurer que les Néo-Zélandais profitent au maximum de cette occasion, et j'avoue que ça m'empêche de dormir, a-t-elle affirmé aux médias locaux.

Selon elle, le Mondial est une chance pour les Néo-Zélandais de sortir et de voir les meilleures joueuses venues du monde entier faire ce qu'elles font dans leur propre jardin.

Elle est convaincue que les Néo-Zélandais soutiendront cet événement mondial. Nous avons fixé le prix des billets à un niveau abordable, à partir de 20 $ NZD (16,35 $ CA) pour les adultes et de 10 $ NZD pour les enfants, ce qui est moins cher que d'aller au cinéma, a-t-elle précisé à Radio New Zealand.

Le coup d'envoi sera donné le 20 juillet lorsque la Nouvelle-Zélande accueillera la Norvège à Auckland, le jour même où l'Australie jouera contre l'Irlande à Sydney.

La Nouvelle-Zélande accueillera 29 matchs au total, dont tous ceux de groupe des États-Unis, champions en titre. Bien que près de la moitié des matchs se déroulent sur le sol néo-zélandais, sur les 930 000 billets vendus jusqu'à présent, seuls 220 000 l'ont été dans l'archipel océanien, a indiqué la FIFA mardi.

Un nouveau lot de billets sera mis en vente pour les 64 matchs organisés en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Paula Hansen, responsable du soccer néo-zélandais, a également assuré que les amateurs de sport avaient tendance à acheter leurs billets tardivement et a prédit que certains stades afficheraient complet.

Toujours pas de diffusion dans plusieurs pays européens

En marge de la vente des billets, la FIFA, qui s'inquiète d'un désintérêt pour le soccer féminin, a récemment exhorté les chaînes de télévision à mettre plus de moyens sur la table pour acquérir les droits de retransmission du tournoi. Plusieurs pays, dont la France, n'ont toujours pas de diffuseurs.

Un accord a été signé dans 155 pays avec des diffuseurs, dont les États-Unis, le Canada, le Brésil ou les Pays-Bas, mais la situation reste bloquée en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni, faute d'offres suffisantes des chaînes de télévision.

L'enjeu est d'importance pour la fédération internationale, car les revenus générés par les droits de télé seront réinvestis à 100 % dans le développement du soccer féminin.