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Russes et Bélarusses au menu des fédérations sportives internationales

Il prend la parole au micro devant le drapeau olympique.

Thomas Bach, président du CIO, continue de prêcher pour la présence des Russes et des Bélarusses aux Jeux olympiques de Paris.

Photo : afp via getty images / FABRICE COFFRINI

Radio-Canada

Les dirigeants des fédérations sportives internationales se sont réunis mercredi, mais on ignore toujours si les athlètes russes pourraient participer aux compétitions à l'approche des Jeux olympiques de Paris en 2024.

La rencontre annuelle de l'Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été (ASOIF) se déroule près de deux mois après que le Comité international olympique (CIO) eut émis une recommandation sur la manière dont les athlètes russes, et ceux de leur allié militaire du Bélarus, pourraient être réintégrés en tant qu'athlètes neutres, en dépit de la guerre qui se poursuit toujours en Ukraine.

Le statut d'athlète neutre n'est toujours pas clairement défini, tandis que les premières compétitions de qualifications olympiques commencent à être présentées un peu partout sur la planète.

Le CIO avait recommandé, en mars, que les athlètes russes et bélarusses soient réadmis sur une base individuelle, mais pas ceux des sports d'équipe. À condition, bien sûr, qu'ils n'aient pas exprimé publiquement leur appui à l'opération militaire en Ukraine et qu'ils n'entretiennent aucun lien avec les agences nationales de sécurité ou l'armée.

Bras de fer multiples

Le CIO a aussi suggéré que l’ASOIF et son pendant des sports d’hiver, l’AIOWF, pourraient superviser la mise sur pied d’un comité indépendant unique afin d’harmoniser l’évaluation du statut de neutralité de centaines d’athlètes, entraîneurs et membres du personnel de soutien.

Rien de tout cela ne figurait à l’ordre du jour de la réunion à Lausanne, où se trouve le siège social du CIO.

Le président du CIO, Thomas Bach, a quand même profité de ce rassemblement pour souligner auprès de 32 dirigeants de sports figurant au programme des Jeux de Paris que certains d’entre eux avaient déjà permis de démontrer qu’il était possible, pour les Russes et les Bélarusses, de prendre part aux compétitions.

Vous le faites à l’encontre de plusieurs traditionalistes ou, si je peux dire, des négationnistes qui veulent faire croire aux gens que ça ne fonctionnerait jamais, a-t-il dit devant l’assemblée avant de quitter l’enceinte sans s’adresser aux journalistes.

Pourtant, dans les jours qui ont suivi l’invasion de l’Ukraine, Bach et le CIO ont rapidement banni la Russie des compétitions internationales, notamment afin d’assurer la sécurité des athlètes.

Au fur et mesure que perdurait le conflit et que l’on s’approchait des Jeux, Bach a commencé à parler de discrimination au sujet de l’exclusion des athlètes russes et bélarusses. Selon lui, ces derniers devraient être admis aux JO sous bannière neutre et sans l’utilisation de leur hymne national ou de leurs couleurs nationales pour leurs uniformes et leurs survêtements de sport.

Messages croisés

L’ASOIF avait préalablement indiqué que chaque sport avait une réalité différente qui touche les pays où se déroulent les épreuves de qualifications olympiques, sans oublier l’influence des alliés de l’Ukraine au sein des fédérations et des États, et plus spécialement en Europe.

Ainsi, d’importants rendez-vous pour la gymnastique, l’athlétisme, le judo et l’escrime ont déjà été reportés, boycottés ou déplacés ailleurs que dans le pays qui devait les accueillir.

Sur le plan politique, la mairesse de Paris Anne Hidalgo a déjà dit souhaiter que les Russes et les Bélarusses ne soient pas les bienvenus.

Pourtant, les Internationaux de France qui ont cours à Roland-Garros leur ont ouvert les portes toutes grandes. Le tennis comme le cyclisme continuent aussi de leur faire la part belle.

Pendant ce temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et de nombreux médaillés olympiques insistent pour dire que les Russes et les Bélarusses devraient être tenus à l’écart des Jeux.

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