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Canada-Honduras, un choc au sommet pour confirmer les bonnes sensations

Un joueur canadien tire le maillot d'un adversaire pendant un duel.

Le Canada et le Honduras s'étaient affrontés le 13 juin 2022 dans la Ligue des nations de la CONCACAF.

Photo : Getty Images / AFP/ORLANDO SIERRA

Olivier Tremblay

Si l’équipe nationale du Canada gagne ou fait match nul contre la sélection du Honduras mardi, à Toronto, elle ajoutera deux rencontres à fort enjeu à son calendrier : les finales de la Ligue des nations, prévues les 15 et 18 juin à Las Vegas.

La compétition n’en est qu’à sa deuxième édition. Il était donc normal qu’après la victoire de 2-0 du Canada contre Curaçao, samedi dernier, on fasse plus grand cas du fait qu’elle soit synonyme de qualification pour la Gold Cup que du bon coup que faisaient les représentants de l'unifolié au classement de leur groupe de la Ligue des nations.

La Gold Cup, compétition phare de la CONCACAF, est davantage ancrée dans les mœurs du supporteur canadien.

N’empêche, quand l'on demande à Samuel Piette ce que cette Gold Cup représente, il s’empresse de recadrer la question : c’est un gros tournoi, oui, mais ça va être une grosse année, d’abord.

La Ligue des nations aussi peut être une fin en soi. Il y a un trophée au bout du parcours.

Tu participes à une Coupe du monde, tout le monde te voit. Tout le monde te regarde, puis je pense qu’on a fait très bonne figure malgré le fait qu’on n’a pas obtenu de résultats à la Coupe du monde, rappelle Piette en entrevue. Mais la question, c’est : est-ce que cette équipe peut, tournoi après tournoi, livrer la marchandise sur le plan de la performance et des résultats?

Un joueur de soccer, pendant l'hymne national.

Samuel Piette, avant un match amical contre le Qatar, en 2022.

Photo : afp via getty images / JOE KLAMAR

Déjà, d’une saison de la Ligue des nations à une autre, certaines améliorations sont intervenues. Le palmarès du Canada, en 2019, ne lui donnait accès qu’au deuxième chapeau lors du tirage, ce qui l’a jumelé avec les États-Unis en phase de groupe. Les Américains ont terminé 1ers grâce à leur différentiel.

Cette fois-ci, le Canada avait sa place comme tête de série. Une progression de tournoi en tournoi qui peut aussi s’appliquer à la Gold Cup.

« C’est un peu le tournoi de la confirmation, pour voir si l'on est capables de répéter les performances qu’on fait depuis un bon bout avec John [Herdman] et son personnel. »

— Une citation de  Samuel Piette

Piette garde encore en mémoire cette demi-finale de 2021 face au Mexique. Après leur effondrement contre Haïti en 2019, les Rouges ont montré un bien meilleur visage deux ans plus tard.

Mais dans un match où les Canadiens ont été supérieurs aux Mexicains dans plusieurs aspects, selon Piette, ils n’ont pu que constater l’instinct du tueur du géant historique de la CONCACAF : Héctor Herrera a été décisif à la 99e minute pour offrir la victoire à El Tri.

Tu joues bien, mais ça ne veut pas dire grand-chose, laisse tomber Piette, qui avait vu cette rencontre du banc.

Blessé au cours des dernières semaines, le nouveau capitaine montréalais regarde aussi les matchs de l’actuelle fenêtre internationale à distance. Mais il s’est justement réjoui de voir ses coéquipiers sauter sur l’occasion de tuer le match, samedi dernier, quand Curaçao a été réduite à 10 avec l’expulsion de Jurien Gaari. Six minutes plus tard, Cyle Larin faisait 2-0.

Tu arrives au Curaçao, et tu ne sais pas trop à quoi t’attendre, souligne Piette. On a vu un terrain synthétique qui ne semblait pas être le meilleur – un petit terrain, aussi. Mais après, je pense que l’équipe a bien géré ce match-là. Ils ont bien géré la possession, ils n’ont pas été en danger derrière, puis ils ont été capables d’être opportuns […] Après, quand tu mènes 2-0, c’est plus une question de faire la gestion de ce match-là – intégrer les remplaçants, parce qu’un autre match s’en vient, etc. Au bout du compte, l’important, ce sont les trois points, c’est de sortir de là-bas, puis de se préparer pour le prochain match.

À Toronto, le Canada n’a perdu aucun de ses 20 derniers matchs, une séquence amorcée le 1er juin 2011. Piette s’attend à ce que les Honduriens fassent la vie dure à leurs hôtes. Il sait bien ce que peut accomplir leur attaquant Romell Quioto, son coéquipier à Montréal, avec qui il observe une trêve de railleries par message texte jusqu’à ce qu’il revienne au Centre Nutrilait.

Je pense que normalement, si on est capables de faire ce qu’on fait de mieux, de bien gérer ce match, on est capables de prendre les trois points, soutient Piette. Après, dans un match de foot, tout peut se passer, surtout quand tu affrontes un gars comme Romell Quioto, donc on va voir. Mais je le laisse faire ses affaires, puis on s’en reparlera quand il sera de retour.

Et les taquins reprendront du service. Canadiens et Honduriens ne peuvent pas se croiser aux finales de la Ligue des nations, mais ils seront tous à la Gold Cup. Une grosse année, en effet.

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