Les joueurs de 2018 ne pourront être membres de l’équipe nationale
Un but de hockey
Photo : Getty Images / Bruce Bennett
Hockey Canada a annoncé que les joueurs de l'équipe du Championnat du monde de hockey junior de 2018 ne seront pas considérés pour les compétitions internationales jusqu'à la fin de l'enquête sur une agression sexuelle présumée impliquant des membres de l'équipe.
Dans une déclaration obtenue lundi soir par La Presse canadienne, Hockey Canada a précisé que la décision a été prise plus tôt cette année.
La fédération a ajouté que la décision a été communiquée au groupe de gestion du prochain Championnat du monde de hockey, prévu du 12 au 28 mai à Tampere, en Finlande, et à Riga, en Lettonie.
La déclaration survient quelques heures après qu'un comité parlementaire eut adopté à l'unanimité une motion ordonnant à Hockey Canada de remettre un rapport d'enquête sur les allégations de 2018.
Le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes a voté unanimement, lundi, une motion obligeant Hockey Canada à remettre le rapport produit par la firme Henein Hutchison Robitaille LLP, dans les prochaines 24 heures.
La motion a été acceptée avec un amendement du libéral Chris Bittle précisant que le rapport devait être rédigé afin de respecter la confidentialité et traduit en français.
C'est en mai dernier que les allégations de viol collectif impliquant des joueurs d’Équipe Canada junior de 2018 étaient rendues publiques. Les faits auraient eu lieu après un gala à London en Ontario.
Hockey Canada a conclu une entente à l'amiable avec la présumée victime et la somme n'est pas connue.
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En 2018, la fédération avait mandaté la firme d'avocats de Toronto d'enquêter sur les allégations.
Danielle Robitaille, associée de la firme Heinen Hutchison, avait précisé devant le comité parlementaire en juillet que cette enquête avait été fermée en 2018 parce que la plaignante n’avait pas témoigné.
En 2022, devant l'indignation soulevée par cette histoire, l’enquête indépendante avait été rouverte.
Me Robitaille a déclaré avoir contacté Hockey Canada et demandé à reprendre l’enquête après avoir appris que la plaignante était prête à collaborer.
