Le CIO riposte aux déclarations de la mairesse de Paris au sujet des athlètes russes
Les anneaux olympiques
Photo : Getty Images / AFP Contributor
Le Comité international olympique (CIO) a riposté aux propos de la mairesse de Paris mercredi, en rappelant qu'il n'y a aucun plan visant « à permettre la présence d'une délégation russe ou bélarusse » aux Jeux olympiques d'été de 2024, mais en admettant du même souffle que certains athlètes de ces pays pourraient y participer.
Le communiqué du CIO a été publié au lendemain de la sortie de la mairesse Anne Hidalgo, qui a déclaré que les Russes et les Bélarusses ne devraient pas être admis aux Jeux olympiques de 2024 en raison du rôle de leur pays respectif dans la guerre en Ukraine.
Nous n'avons aucun plan qui permettrait qu'une délégation russe ou bélarusse puisse défiler avec son drapeau aux Jeux olympiques de Paris en 2024, a souligné le CIO. La seule alternative envisageable est celle qui permettrait que des athlètes puissent évoluer, de façon individuelle, sous une bannière neutre, comme nous l'avons vu l'an dernier aux Internationaux de tennis de France ou encore aux Internationaux d'Australie plus tôt cette année et dans d'autres événements de sport professionnel.
Les dirigeants du mouvement olympique ont préparé un plan qui permettrait aux athlètes russes et bélarusses qui n'ont pas appuyé activement la guerre en Ukraine de tenter de se qualifier pour les JO en tant qu'athlètes neutres, c'est-à-dire sans identité nationale ni uniforme officiel, drapeau ou hymne national.
Il est impossible de faire comme si de rien n'était, d'avoir une délégation à Paris alors que les bombes pleuvent sur l'Ukraine
, a mentionné Mme Hidalgo mardi.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de nombreux dirigeants sportifs et des athlètes ont répété à maintes reprises que tous les athlètes russes ou bélarusses devraient être tenus à l'écart des JO. Cette décision refléterait ainsi celle qui avait été adoptée par la plupart des fédérations sportives internationales dans les jours qui ont suivi le début de la guerre en Ukraine, en février 2022.
La décision au sujet de l'admissibilité des athlètes russes et bélarusses reviendra vraisemblablement aux fédérations internationales qui chapeautent chaque sport. L'organisation qui regroupe tous les sports olympiques d'été, appelé ASOIF, se réunira le 3 mars pour discuter de cet enjeu.
