•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Un ancien responsable des JO de Tokyo arrêté pour appels d’offres truqués

Les drapeaux des Jeux olympiques et du Japon flottent au vent.

Cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Tokyo

Photo : afp via getty images / JEWEL SAMAD

Agence France-Presse

Un ancien responsable de l'organisation des Jeux de Tokyo a été arrêté mercredi, au Japon, dans une affaire d'appels d'offres truqués, selon des médias locaux. C'est un nouveau rebondissement dans la série de scandales liés au rendez-vous olympique de 2021.

Le bureau des procureurs de Tokyo a refusé de commenter ces informations, mais plusieurs médias nippons ont publié des photos d'une perquisition policière au domicile de Yasuo Mori, ancien directeur adjoint du comité d'organisation.

Selon le quotidien Asahi et d'autres organes de presse, M. Mori, 55 ans, est soupçonné de pratiques anticoncurrentielles.

Les procureurs l'accuseraient d'avoir truqué une série d'appels d'offres représentant un montant total de 40 milliards de yens (370,85 M$ CA) pour l'organisation d'événements olympiques.

M. Mori et d'autres responsables auraient créé leurs propres listes de candidats pour les événements, et la plupart des appels n'auraient reçu qu'une seule offre, affirme le journal Asahi.

Les procureurs enquêtent par ailleurs sur des soupçons de corruption autour des JO de Tokyo, dont un autre ancien responsable Haruyuki Takahashi est accusé d'avoir reçu l'équivalent de plusieurs centaines de milliers d'euros de pots-de-vin, notamment pour l'attribution de contrats publicitaires.

Ce vaste scandale a terni la candidature de la ville de Sapporo pour les Jeux d'hiver de 2030.

Sapporo a interrompu les événements promotionnels et prévoit de sonder la population pour évaluer le désir de sa candidature.

Des soupçons de corruption flottent par ailleurs de longue date sur les conditions d'attribution des JO de Tokyo qui se sont finalement déroulés un an plus tard, en 2021, en raison de la pandémie de COVID-19.

En mars 2019, le président du Comité olympique japonais Tsunekazu Takeda avait démissionné quelques mois après avoir été mis en examen par la justice française.

M. Takeda est soupçonné d'avoir rémunéré Black Tidings, une société basée à Singapour et qualifiée de coquille vide par les enquêteurs français, avant et après la désignation de la capitale japonaise par le Comité international olympique.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...