•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Vladimir Poutine récompense une entraîneuse controversée

Elle regarde vers la patinoire.

Eteri Tutberidze entraîne notamment la patineuse russe Kamila Valieva, au cœur du principal scandale de dopage à avoir éclaboussé les Jeux olympiques de Pékin.

Photo : Getty Images / David Ramos

Associated Press

Le président russe Vladimir Poutine a offert lundi l'une des plus grandes récompenses du pays à l'entraîneuse de patinage artistique Eteri Tutberidze, près d'un an après qu'une de ses protégées s'est retrouvée au cœur du principal scandale de dopage à avoir éclaboussé les Jeux olympiques d'hiver de Pékin.

Un décret présidentiel datant du 26 janvier, mais diffusé lundi, souligne que la femme de 48 ans fait partie des trois personnes qui ont reçu l'Ordre d'Alexandre Nevski pour avoir entraîné de manière exemplaire des athlètes qui ont accompli des exploits sportifs aux Jeux en février 2022.

Tutberidze a dirigé plusieurs grandes patineuses, dont la championne des Jeux olympiques de Pyeongchang en 2018 Alina Zagitova et la médaillée d'or de 2022 Anna Shcherbakova. Cependant, sa réputation a été ternie par le fait que plusieurs de ses jeunes patineuses ont connu des carrières très courtes, souvent marquées par de nombreuses blessures.

Un homme les écoute.

Kamila Valieva discute avec son entraîneuse Eteri Tutberizde aux Jeux de Pékin.

Photo : Reuters / EVGENIA NOVOZHENINA

L'une de ses protégées, Kamila Valieva, était la favorite pour remporter l'or en Chine. Elle a d'ailleurs permis aux Russes de remporter l'épreuve par équipe, mais un test antidopage effectué peu avant le début des JO s'est révélé positif. Elle a néanmoins pu participer à l'épreuve individuelle, pendant le processus de contestation du résultat, et elle a terminé 4e.

Alors que l'adolescente de 15 ans quittait la patinoire, Tutberidze l'avait apostrophée et lui avait demandé pourquoi elle avait abandonné. Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, avait ensuite dit qu'il avait été dérangé par ce qu'il avait vu.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...