L’ombre de la corruption plane encore sur les JO de Tokyo

Match de water-polo pendant les Jeux olympiques de Tokyo
Photo : Getty Images / ANGELA WEISS
Une entreprise japonaise ciblée dans le scandale de corruption qui a entaché les Jeux olympiques de Tokyo a indiqué, jeudi, qu'elle renforcera ses procédures de sécurité afin d'éviter un autre dérapage.
Tsuguhiko Kadokawa, le fils du fondateur, a été arrêté en septembre après avoir possiblement offert un pot-de-vin à Haruyuki Takahashi, un membre du comité organisateur, d'un montant de 69 millions de yens (480 000 $).
Le Groupe Kadokawa avait été sélectionné comme commanditaire et était responsable de l'impression du programme et des guides des JO.
Takahashi est un ex-dirigeant de l'agence de publicité japonaise Dentsu, qui a joué un rôle clé dans l'obtention des JO par Tokyo en 2013, et qui s'est ensuite occupée du marketing de l'événement.
Il a été libéré après avoir purgé quatre mois de détention. Les médias japonais rapportent qu'il nie toujours les accusations de corruption.
Il fait aussi l'objet d'allégations de corruption en lien avec de nombreuses autres entreprises qui ont entretenu des liens d'affaires avec les JO de Tokyo : Aoki Holdings, une entreprise responsable de fournir l'uniforme à la délégation japonaise Daiko Advertising inc., ADK Marketing Solutions et Sun Arrow, qui était responsable de la conception et de la création des mascottes Miraitowa et Someity.
Si des procès doivent avoir lieu, alors ils pourraient mettre du temps à se mettre en marche puisque la plupart des dossiers au Japon sont réglés en dehors du système judiciaire, et que plus d'une dizaine de personnes sont impliquées.