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Une autre salve de politesses en vue du combat Beterbiev-Yarde

Ils posent pour les photographes.

Artur Beterbiev et Anthony Yarde ont tous deux promis la victoire.

Photo : Getty Images / Julian Finney

Jean-François Chabot

Au lendemain de leur séance d’entraînement publique et à la veille de la pesée officielle, Artur Beterbiev et Anthony Yarde se sont adressé quelques notes de respect sur fond de promesses de victoire, jeudi, à Wembley.

La conférence de presse à laquelle ils participaient aux côtés de leurs entraîneurs, Marc Ramsay et Tunde Ajayi, ainsi que de leur promoteur respectif Bob Arum (Top Rank) et Frank Warren (Queensberry), n’a pas été le théâtre d’étincelles ni de débordements.

L’enjeu est pourtant de taille avec les ceintures de l'IBF, du WBC et de la WBO des mi-lourds que Beterbiev (18-0, 18 K.-O.) vient défendre en terrain ennemi.

En fait, les accompagnateurs ont été les plus bavards durant ce rendez-vous d’une trentaine de minutes. Après s’être rappelé le souvenir de leur première collaboration vieille de 38 ans, Arum et Warren ont chacun vanté les mérites de leur poulain.

Warren a expliqué qu’il considérait que le fait de tenir le combat à la maison constituait à ses yeux un avantage non négligeable en raison de la foule qui sera à 100 % derrière Yarde (23-2, 22 K.-O.).

Le promoteur britannique de 70 ans s’est bien gardé de mentionner la tendance marquée dont peut souvent faire preuve le British Board of Boxing Council (BBBC). Parlez-en à Marc Ramsay et à Oscar Rivas…

Arum s’est plu à rappeler que la stratégie de fonceur de Joe Smith fils s’était rapidement retournée contre lui, en juin dernier, au Madison Square Garden.

Smith était bruyamment appuyé par ses partisans. Il a choisi de foncer tête baissée et Artur l’a stoppé en moins de deux rounds. Alors, voyons si Anthony optera pour la même tactique. Si c’est le cas, ce combat pourrait aussi être très court, a déclaré le promoteur de 91 ans.

Souvenir de jeunesse

En plus de dire que ce duel représentait tout pour lui et qu’il se sentait mieux préparé et outillé qu’à sa première occasion de championnat du monde face à Sergeï Kovalev, Yarde a mentionné qu’il se souvenait de sa première rencontre avec Beterbiev.

« C’était pendant les Jeux olympiques de Londres en 2012. J’étais très jeune [à peine 20 ans, NDLR] et j’en étais encore à mes débuts. Je m’entraînais dans un gymnase de Camden Town [quartier du centre nord de Londres, NDLR] et on a vu débarquer toute l’équipe de Russie. Des photos ont été prises et j’en ai une où on me voit avec Artur. »

— Une citation de  Anthony Yarde, aspirant

Quand Yarde lui a demandé s’il se souvenait de ce moment, Beterbiev a souri en ajoutant que les boxeurs ont la mémoire courte.

C’est pour ça que les boxeurs conduisent vite… C’est pour ne pas oublier où ils vont, a lâché le champion, déclenchant un éclat de rires dans la salle du Wembley Arena.

Tunde Ajayi montre une photo sur son téléphone intelligent.

L'entraîneur d'Anthony Yarde, Tunde Ajayi, montre la fameuse photo croquée en 2012 où l'on aperçoit son protégé et Artur Beterbiev venu participer aux Jeux olympiques de Londres.

Photo : Gracieuseté : Queensberry Productions

L’animateur de la conférence de presse a vainement tenté de susciter un peu d’animosité entre les deux boxeurs. Chacun a préféré s’en tenir aux règles que dictent le respect et la bienséance.

Les deux ont toutefois promis d’être au sommet de leur forme au son de la cloche, peu après 22 h 30 (17 h 30 HNE) samedi soir.

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