La F1 ne remplacera pas le Grand Prix de Chine en 2023

Le calendrier définitif est donc de 23 courses cette saison, ce qui est tout de même un record.

Des options ont été étudiées afin de remplacer le GP de Chine et de maintenir le calendrier de 24 courses prévu à l'origine. On a évoqué le circuit de Portimao, au Portugal, d'Istanbul, en Turquie, et du Nürburgring, en Allemagne.

Les discussions avec les propriétaires des circuits aux normes de la F1 n'ont visiblement pas abouti.

Les autres dates de course restent les mêmes, a précisé Formula One dans un bref communiqué, à moins de deux mois du week-end inaugural, au début mars au Royaume de Bahreïn.

Le Grand Prix du Canada sera présenté comme prévu durant le week-end du 18 juin.

Le Grand Prix de Chine devait avoir lieu le 16 avril à Shanghai. Il avait été rayé le 2 décembre en raison des difficultés actuelles présentées par la situation de la COVID-19 dans le pays, où les restrictions étaient encore draconiennes jusqu'à la fin de l'année dernière pour lutter contre la pandémie.

D'après la presse spécialisée, la Chine avait fait part de sa volonté de revenir au calendrier, après l'assouplissement soudain et radical des restrictions sanitaires en fin d'année.

Les autorités sanitaires chinoises avaient en effet réagi à la vague de manifestations de colère la plus étendue depuis les mobilisations de Tiananmen en 1989.

La dernière course de F1 présentée en Chine en 2019 avait été remportée par Lewis Hamilton. Cela avait permis au championnat de célébrer le 1000e grand prix de son histoire.

L'absence de la Chine, pour la quatrième saison d'affilée depuis le début de la crise sanitaire, laisse un vide entre le Grand Prix d'Australie, le 2 avril, et le Grand Prix d'Azerbaïdjan, le 30 avril.

Les essais présaison auront lieu à Bahreïn du 23 au 25 février.