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Marcus Browne hors de ses sentiers battus

Il soulève des poids sur un appareil de musculation.

Marcus Browne à l'entraînement

Photo : Getty Images / Al Bello

À 31 ans et à son 26e combat professionnel, Marcus Browne (24-1, 16 K.-O.) vivra une nouvelle expérience, le 17 décembre, face à Artur Beterbiev (16-0, 16 K.-O.), en boxant hors des frontières américaines.

Durant un point de presse virtuel, lundi après-midi, Browne a rapidement écarté tout sentiment de fébrilité ou d’inquiétude face au fait de boxer en terrain hostile en tentant de ravir les ceintures des mi-lourds de l'IBF et du WBC.

Je suis prêt. La Terre, c’est mon territoire. L’endroit où a lieu le combat n’a pas d’importance. Je serai prêt à mettre en avant ce que j’ai travaillé dans le gymnase, que ce soit dans la cour chez mère, ou dans la cour de sa mère.

Une citation de Marcus Browne, boxeur professionnel

Natif de Staten Island, en face de Manhattan, Browne dit avoir tourné la page depuis longtemps sur son unique défaite subie contre Jean Pascal en août 2019. Au cours des derniers mois, il a fait un premier geste pour sortir de sa zone de confort en déménageant ses pénates et sa famille à Dallas, au Texas, pour rejoindre son nouvel entraîneur, Derrick James.

Lui-même ancien boxeur, James avait obtenu le titre d’entraîneur de l’année en 2017 selon The Ring Magazine. Il s’était alors fait remarquer en prenant en main la préparation du champion du WBC des mi-moyens Jermell Charlo et du tenant de la ceinture de l'IBF des super-mi-moyens Errol Spence.

Quand on lui demande ce qu’il a promis à Browne pour l’attirer dans son coin de pays, James sourit avant de répondre.

Je n’ai jamais rien promis à un boxeur. C’est son choix, sa préférence. Il s’est installé à Dallas pendant que j’étais à Vegas pour préparer Errol pour son combat face à Manny Pacquiao. Ce n’est qu’à mon retour que j’ai pris contact avec Marcus en l’invitant au gym.

La chimie s’est installée rapidement entre les deux hommes et Browne a ainsi pu se concentrer à corriger quelques détails qu’il n’a pas voulu préciser.

Marcus est un très bon boxeur. Il possède un solide parcours chez les amateurs [Jeux olympiques de Londres 2012, NDLR] comme chez les professionnels. Il a affronté les meilleurs. Aujourd’hui, on se prépare à un duel contre un solide cogneur en Beterbiev, a poursuivi James.

Dans le clan de Beterbiev, on affiche une confiance inébranlable. Tant le boxeur que son entraîneur Marc Ramsay sont convaincus de répondre aux attentes et de tirer avantage du moindre signe de faiblesse de l’adversaire.

De la visite rare

Le Groupe Yvon Michel (GYM) a pour partenaire une légende vivante pour l’organisation de cette soirée de la Triple Couronne, au Centre Bell.

Le promoteur américain Bob Arum, président et fondateur de la firme Top Rank, soufflera ses 90 bougies le 8 décembre. Cet avocat de formation est à l’origine des succès financiers entourant la carrière de nombreux grands boxeurs, dont Marvin Hagler, Roberto Duran, Thomas Hearns, Sugar Ray Leonard, George Foreman, Oscar De La Hoya et Manny Pacquiao.

Un homme dans une pièce blanche. Derrière lui, des gants de boxe rouges

Bob Arum, promoteur

Photo : Getty Images / Bradley Kanaris

Participant à la visioconférence de lundi, Arum a rappelé ses liens particuliers, quoique rares, avec le Canada.

C’est à Toronto que j’ai réalisé ma toute première promotion en 1966. C’était pour le combat entre Muhammad Ali et George Chuvalo, a-t-il rappelé avant d’ajouter qu’il était aussi derrière le plus grand événement de boxe jamais organisé à Montréal.

La dernière fois que j’ai présenté un combat à Montréal, c’était il y a plus de 40 ans, entre Duran et Leonard, au stade olympique. C’était un événement incroyable et c’est pourquoi j’ai très hâte au 17 décembre, a dit Arum, qui sera présent pour l’occasion.

Le promoteur a indiqué qu’il espérait voir les quatre titres des mi-lourds (175 lb) être unifiés d’ici la fin de 2022. Pour que ce souhait se réalise, Beterbiev devra d’une part conserver les ceintures de l'IBF et du WBC face à Browne. Il faudra aussi avoir à l'oeil l’affrontement prévu en janvier, à New York, du champion de la WBO Joe Smith fils (27-3, 21 K.-O.).

Dans sa vision idéaliste, Arum aimerait que le futur champion unifié puisse ensuite se mesurer à Saul Canelo Alvarez.

Comme le disait un autre personnage légendaire du cinéma québécois : Think big!

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