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Une coalition appelle au boycottage complet des Jeux de Pékin

Un homme marche devant un logo de Pékin 2022.

Les Jeux d'hiver de Pékin commencent en février 2022.

Photo : Getty Images / Kevin Frayer

La Presse canadienne
Prenez note que cet article publié en 2021 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une coalition demande un boycottage complet des Jeux olympiques de Pékin en 2022, une initiative qui pourrait bien accentuer la pression sur le Comité international olympique (CIO), les athlètes, les commanditaires et les fédérations sportives.

La coalition réunit des minorités qui se disent victimes de violations des droits de la personne en Chine, des groupes comme les Ouïgours, les Tibétains et les résidents de Hong Kong.

Elle a publié une déclaration officielle lundi.

Elle rejette les mesures moins sévères qui ont été avancées, comme les boycottages diplomatiques et d'autres pourparlers avec le CIO ou la Chine.

Dans une entrevue accordée à l'agence Associated Press, Lhadon Tethong, du Tibet Action Institute, explique que le temps des discussions avec le CIO était révolu et que le CIO et la communauté internationale ne pouvaient plus faire comme si de rien n'était.

Les Jeux d'hiver, présentés notamment à Pékin, commenceront le 4 février, soit seulement six mois après la conclusion des Jeux d'été de Tokyo.

Des groupes de défense ont organisé plusieurs rencontres avec le CIO pendant la dernière année, lors desquelles ils ont demandé que l'organisation des Jeux de 2022 soit retirée à la Chine.

Lhadon Tethong avait été détenue et déportée de la Chine en 2007, un an avant la présentation des Jeux olympiques d'été de Pékin, pour avoir mené une campagne pour le Tibet.

La situation dans laquelle nous sommes en ce moment est assurément pire que ce qu'elle était à l'époque, affirme-t-elle.

Si les Jeux vont de l'avant, ça signifie que Pékin obtiendra une approbation internationale pour ce qu'elle fait, ajoute-t-elle.

Un drapeau rouge étoilé devant des anneaux.

Le drapeau chinois flotte devant les anneaux olympiques lors d'une manifestation à Lausanne contre la tenue des JO à Pékin en 2022.

Photo : Getty Images / FABRICE COFFRINI

La demande de boycottage survient à la veille d'une audience commune au Congrès américain qui doit porter sur les Jeux olympiques de Pékin et le bilan de la Chine en matière des droits de la personne.

Elle survient aussi quelques jours après que les comités olympique et paralympique des États-Unis eurent déclaré que les boycottages étaient inefficaces et ne faisaient que causer du tort aux athlètes.

Le CIO a constamment répété qu'il devait demeurer neutre et ne pas s'occuper de politique. L'organisme basé en Suisse est essentiellement un organisme sportif, dont environ 75 % des revenus proviennent de la vente des droits de diffusion et 18 % de ses commanditaires. Il détient le statut d'observateur aux Nations unies.

Nous ne sommes pas le gouvernement d'une superpuissance, a récemment déclaré le président du CIO, Thomas Bach.

Le Comité olympique canadien a fait une déclaration lundi après-midi.

Le Comité olympique canadien est inquiet des incidents dont nous entendons parler dans le pays hôte. Nous savons que le gouvernement du Canada continue de traiter de ces incidents avec son vis-à-vis. Nous croyons que le sport a le pouvoir unique de rapprocher les nations, de créer le dialogue et d'instaurer la tolérance en créant d'importants liens entre les gens.

Nous avons l'intention de faire partie de cette discussion mondiale et de représenter le mieux possible les valeurs olympiques et canadiennes en bâtissant des ponts, pas en érigeant des murs.

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