•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Gary Bettman et Donald Fehr reviennent sur une négociation « sans précédent »

Ils sont assis l'un à côté de l'autre.

Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, et le directeur de l'Association des joueurs, Donald Fehr (archives)

Photo : Reuters / ACI Project AI

La Presse canadienne
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Gary Bettman et Don Fehr ont enfin pu reprendre leur souffle, samedi. Mais le commissaire de la LNH et le directeur de l'Association des joueurs ont avoué en conférence de presse qu'il reste plusieurs obstacles à surmonter.

Malgré la pandémie de la COVID-19 et les risques économiques, la LNH et l'Association des joueurs (NHLPA) ont annoncé vendredi que les deux parties avaient ratifié une entente sur un plan de relance cet été, en plus d'une prolongation de quatre ans à la convention collective.

La planification du retour du hockey en cette période d'incertitude a permis aux deux parties de se rapprocher, après des décennies de disputes. La LNH a connu trois lock-out pendant le règne de 27 ans de Bettman comme commissaire, dont un qui a mené à l'annulation de l'ensemble de la saison 2004-2005.

Dans un monde où les impacts de la pandémie se feront vraisemblablement ressentir pendant plusieurs années, il n'était pas question de ressortir la hache de guerre.

Je ne qualifierais même pas le processus de négociation, a dit Bettman lors d'une vidéoconférence samedi. Les deux parties ont reconnu qu'elles vivaient une situation incroyablement difficile et sans précédent. Et pour traverser la tempête, pour le bien de toutes nos composantes et du sport, pour le bien de nos partisans, nous devions travailler ensemble.

Fehr, directeur de l'AJLNH et ancien chef du syndicat du baseball majeur, a souligné que la mentalité des deux parties a été la même après que la ligue eut mis sa saison sur pause le 12 mars.

Personne ne savait ce que l'avenir allait nous réserver, a-t-il rappelé. Ça ne pouvait pas être une négociation de convention collective comme les autres.

La convention collective devait précédemment arriver à échéance en 2022. La nouvelle entente signifie que le plafond salarial a été gelé à 81,5 millions de dollars américains jusqu'à ce que les revenus retrouvent leur niveau d'avant la pandémie. L'entente réduit aussi l'impact des montants en fiducie, qui garantissaient un partage des revenus 50-50, en plus d'ouvrir la porte à un retour des joueurs de la LNH aux Jeux olympiques.

En résumé, elle permet à la LNH et l'AJLNH de gagner du temps pour tenter de naviguer la tempête.

Probablement que peu de gens vont dire qu'il s'agit d'une entente parfaite, a admis Fehr. Plusieurs vont y trouver des défauts sur un sujet ou un autre. C'est toujours comme ça. Je suis certain aussi qu'il y a des choses que nous n'avons pas anticipées [...] Cependant, je crois que cette entente répond aux défis qui nous attendent.

Les camps des 24 équipes qui participeront au tournoi de relance s'ébranleront lundi. Ces équipes se rendront ensuite dans les villes bulles, Toronto et Edmonton, le 26 juillet, puis le tournoi commencera le 1er août.

Nous passons d'une corvée à l'autre, a dit Bettman. Il y a encore beaucoup de travail à faire.

Cela inclut notamment les derniers détails à discuter avec le gouvernement canadien.

Les Oilers d'Edmonton et les Maple Leafs de Toronto ont annulé des disponibilités aux médias qui devaient avoir lieu samedi, ce qui en a fait sourciller quelques-uns, alors que l'on croyait que tout était déjà réglé pour la venue des équipes au Canada.

Tout est réglé avec les gouvernements de l'Ontario et de l'Alberta, a indiqué Bettman. Il reste quelques détails à finaliser avec le gouvernement fédéral.

De son côté, l'adjoint au commissaire Bill Daly a mentionné que la récente éclosion de coronavirus à Las Vegas faisait partie des raisons qui ont mené la LNH à choisir deux villes canadiennes pour la relance. Las Vegas avait longtemps été considérée comme favorite en raison de ses nombreux hôtels.

Nous voulions choisir deux villes bulles qui répondaient à nos critères en matière de santé et sécurité, a affirmé Daly. Ce n'était pas le cas avec Las Vegas.

Même si les joueurs devront se soumettre quotidiennement à des tests de dépistage de la COVID-19 pendant la relance, une éclosion n'est pas impossible. La LNH a affirmé que des cas positifs n'allaient pas nécessairement signifier l'arrêt des activités et est demeurée vague au moment de décrire une situation hors de contrôle, tel que mentionné dans le protocole de relance.

Nous allons nous tourner vers nos professionnels de la santé afin de juger le niveau de risque de la situation, a dit Daly. Nous devons être conscients de la santé des joueurs. S'il y a plusieurs cas, ce sera une question de jugement. Il n'y a pas de chiffre précis.

La LNH a d'ailleurs annoncé samedi que les équipes n'auront pas le droit de dévoiler les cas de blessure ou de maladie chez les joueurs à compter de lundi. La ligue annoncera elle-même les diagnostics positifs sans toutefois dévoiler l'identité des joueurs ni leur équipe.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...