La Floride classe la WWE comme service essentiel

Vince McMahon dirige la WWE depuis 1982.
Photo : Getty Images / Ethan Miller
Dans un avis rendu public le 9 avril, le gouverneur de la Floride a décrété que la lutte professionnelle de la WWE faisait partie des services jugés essentiels par l’État durant la pandémie de COVID-19.
Selon la note publiée par Ron DeSantis, l’entreprise de sports-divertissement serait autorisée à reprendre la télédiffusion de ses événements en direct et à huis clos à partir de son centre d’entraînement, à Winter Park, dans le comté d’Orange.
Cette décision pourrait ouvrir la porte à la reprise des activités sportives ailleurs dans la péninsule floridienne.
La WWE ne figurait pas sur la liste des entreprises essentielles en date du 3 avril. Mais la décision a été infirmée à la suite d’un entretien téléphonique entre le maire d’Orange County, Jerry Demings, et le gouverneur de l’État.
La WWE a donc été ajoutée à la liste au même titre que tous les employés liés à une entreprise de sport professionnel et de production d’un média ayant une audience nationale, y compris les athlètes, les artistes et les équipes de production, à la condition que leurs installations restent fermées au public.
Un porte-parole du bureau du gouverneur a indiqué au réseau ESPN que ses entreprises avaient été jugées essentielles parce qu’elles sont vitales pour l’économie de la Floride.
Interrogée à savoir si l’UFC et ses combats d’arts martiaux mixtes pourraient être concernés par cet avis, la personne a indiqué que le nouvel avis n’apportait aucune précision sur la nature des sports permis, pourvu qu’ils soient tenus sans public.
La WWE a recommencé ses tournages lundi. Elle produit trois émissions par semaine depuis ses studios de la Floride : RAW et NXT pour USA Network, ainsi que SmackDown pour le réseau FOX.
Un employé infecté
Par ailleurs, la direction de la WWE a publié un communiqué, samedi, dans lequel elle confirme qu’un de ses employés liés à ses productions télévisuelles était atteint par la COVID-19.
Elle y précise toutefois que l’individu qui a été déclaré positif le 26 mars était à présent complètement rétabli et qu’il n’avait pas été en contact avec un autre employé de l'entreprise.
Il y est aussi précisé que la personne infectée n’était pas un lutteur.