Une vingtaine d'athlètes liés au réseau démantelé en Autriche et en Allemagne

Au moins 21 athlètes de 8 pays et de 5 sports sont impliqués dans le scandale de dopage sanguin mis à jour à Erfurt, en Allemagne, à ce stade de l'enquête, a indiqué mercredi le parquet de Munich.

Ces athlètes sont soupçonnés d'avoir eu recours à des transfusions sanguines avec l'aide du docteur allemand Mark Schmidt, précise-t-on de même source.

« Cinq sports sont concernés, dont trois sports d'hiver », a souligné un porte-parole du parquet, Kai Gräber, sans donner de noms ni d'indications sur les nationalités.

Les enquêteurs ont retrouvé au cabinet du médecin 40 poches de sang. Elles n'ont pas toutes été attribuées à des athlètes pour l'instant.

Les faits s'étalent de 2011 aux récents Championnats du monde de ski de fond, à Seefeld, en Autriche.

Lundi, une cinquième personne soupçonnée de liens avec le réseau d'Erfurt a été arrêtée. On croit qu'elle aurait transporté des poches de sang, a également révélé M. Gräber.

Cette nouvelle affaire de dopage sanguin a démarré en janvier avec la confession télévisée d'un fondeur autrichien, Johannes Dürr, sur la chaîne publique allemande ARD. Elle s'est poursuivie fin février avec une vague d'interpellations en Allemagne et en Autriche, notamment en marge des mondiaux à Seefeld.

Cinq fondeurs avaient alors été arrêtés, tandis que la police allemande interpellait le médecin sportif soupçonné d'être au centre du réseau. Il avait déjà été mis en cause dans de précédentes affaires de dopage dans le cyclisme.

Par la suite, deux cyclistes, dont un de la formation Groupama-FDJ, l'Autrichien Georg Preidler, ont aussi été arrêtés. Tous les athlètes ont été relâchés, mais ils ont été suspendus.