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JO 2026 : la candidature de Stockholm en péril

Elle donne une conférence de presse.

La secrétaire générale du Comité olympique suédois, Gunilla Lindberg

Photo : Getty Images / JONATHAN NACKSTRAND

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une alliance au conseil municipal de Stockholm met en péril la candidature de la capitale suédoise pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2026.

Selon ce que rapporte le média suédois The Local, les verts ont accepté de s’associer à une alliance de centre droit pour parler d’une seule voix au conseil municipal.

Selon le Dagens Nyheter, une des mesures défendues par cette coalition est le refus d'engager des fonds publics pour organiser les JO.

Cette information arrive trois jours seulement après que le Comité international olympique (CIO) eut retenu la capitale suédoise parmi les trois candidatures toujours en lice pour l'élection de la ville organisatrice aux côtés de Calgary et de Milan/Cortina d’Ampezzo (Italie).

« La position défendue par nos partis est de s’assurer que les Jeux olympiques d’hiver ne seront pas financés à même les taxes des contribuables », a déclaré Karin Ernlund, membre du Parti centriste, au SVT Nyheter.

« Le montage du projet olympique ne doit pas nuire à nos travaux en matière d’environnement et de changements climatiques. Nous estimons aussi que Stockholm devra prioriser plusieurs autres défis majeurs. Pour toutes ces raisons, Stockholm n’accueillera pas les Jeux d’hiver de 2026. »

Anna König Jerlmyr, membre du Parti modéré, a ajouté que « le contexte actuel n’est pas favorable à l'organisation de Jeux d’hiver. Mais comme nous en voulons tous, la question est de savoir quand ».

Stockholm, qui a été le théâtre des Jeux d’été de 1912, souffre d’un manque d’appui du gouvernement suédois et de son conseil municipal.

La Suède se retrouve dans une impasse politique depuis les élections législatives du mois dernier, qui a divisé le Parlement entre une coalition de gauche (144 sièges) menée par le Parti social-démocrate et l’alliance de centre droit (143 sièges) composée de quatre partis.

Calgary et Milan/Cortina d’Ampezzo sont les deux seules autres candidatures engagées dans cette course marquée par les désistements de plusieurs autres villes, défaites lors de consultations populaires ou victimes d’une opposition politique.

La prochaine date butoir pour ces villes sera le dépôt des documents de candidature le 11 janvier 2019. Le vote final sera tenu en juin à la session du CIO, à Lausanne, en Suisse.

Calgary nage dans l’incertitude. Ses citoyens devront se prononcer par voie de référendum, le 13 novembre.

Les aspirations italiennes souffrent aussi d’un manque d’engagements clairs du gouvernement de Sergio Mattarella, qui n’a toujours pas offert de garanties.

Le président du Comité olympique italien, Giovanni Malago, prétend ne pas s’inquiéter de cette situation, puisque Milan et Cortina d’Ampezzo sont suffisamment bien nanties pour financer ce projet.

Le président du CIO Thomas Bach a affirmé au cours de ce processus que son organisation n’avait « pas de plan B » advenant une volte-face des dernières candidatures.

Avec les informations de Inside the games

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