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Le plastron, nouvelle cible de la LNH pour réduire l’équipement des gardiens

Carey Price

La LNH veut réduire d'une pouce la taille des plastrons à la hauteur des épaules.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Radio-Canada

Après les jambières, les chandails et les culottes, voilà que les gardiens de la LNH devront respecter de nouvelles limites de dimension pour leur plastron.

Ce nouveau changement s’inscrit dans la volonté de réduire la taille de l’équipement protecteur des gardiens et ainsi accroître le nombre de buts.

Les décideurs du circuit Bettman souhaitent récompenser les qualités athlétiques des gardiens tout en éliminant les pièces qui ne les protègent pas, mais les aident simplement à bloquer les rondelles.

Connor Hellebuyck, des Jets de Winnipeg, a récemment été à même de ressentir la différence en arrêtant un tir à la hauteur de sa clavicule. Auparavant, il n’en aurait pas fait cas. Mais cette fois, ça lui a fait mal.

« Ça n'était pas très agréable », a-t-il indiqué.

Le gardien des Jets de Winnipeg, Connor Hellebuyck

Le gardien des Jets de Winnipeg, Connor Hellebuyck

Photo : La Presse canadienne / Adam Hunger

La sécurité en tête

Pendant ce temps, dans les bureaux de la LNH à New York, les responsables assurent que la sécurité reste en tête de leurs préoccupations.

Le vice-présent des opérations hockey, Kay Whitmore, aimerait faire en sorte que si 50 livres (23 kg) séparent physiquement deux gardiens, cela puisse se voir sur la glace.

En collaboration avec l’Association des joueurs (AJLNH), la LNH s’est penchée sur la question des plastrons avec comme objectif une réduction d’environ un pouce (2,2 cm) de la largeur et de la hauteur de cette pièce d'équipement au niveau des épaules. Dans le même esprit, on a aussi revu les manchons protecteurs pour les bras.

Pour y parvenir, on a eu recours à de l’imagerie 3D. L’approbation de la LNH a tardé, parce que les manufacturiers d’équipement ont mis plus de temps que prévu à s’ajuster.

Malgré les plaintes de certains gardiens au cours de l’été et depuis le début du calendrier préparatoire, Whitmore est d’avis que la ligue s'approche de ce qui deviendra la nouvelle norme en matière d’équipement de gardien.

Whitmore, qui a lui-même disputé 155 matchs comme gardien avec quatre équipes en 15 ans dans la LNH, estime que la sécurité des athlètes n’est pas compromise.

« Personne ne s’attend à ce qu’un gardien fasse son travail en encaissant des ecchymoses sur une base quotidienne, dit-il. C’est pourquoi nous cherchons à corriger les lacunes d’un point de vue manufacturier. Le plastron est une pièce plus complexe à redessiner qu’une culotte ou des jambières ».

Le point de vue du syndicat

Mathieu Schneider, conseiller spécial auprès de Donald Fehr, directeur exécutif de l’AJLNH, estime que le caractère individuel et personnel du plastron représente un défi et qu’une période d’adaptation s’avère nécessaire.

« Il est ironique de constater que chaque fois que l’on a révisé la taille de l’équipement des gardiens, nous l’avons aussi rendu plus léger, et les gardiens se sont améliorés », a indiqué Schneider.

Pour sa part, le gardien Frederik Andersen, des Maple Leafs de Toronto, affirme qu’il se sent à l’aise avec cette récente modification à son équipement.

Un pouce de moins ne changera pas grand-chose si je suis dans ma bulle et concentré. Tout est une question de positionnement devant le filet. Si je dois me fier à ce pouce en plus, je suis déjà dans le trouble.

Une citation de Frederik Andersen, gardien des Maple Leafs
Le gardien Frederik Andersen devant son filet.

Frederik Andersen saura-t-il arrêter les Bruins?

Photo : Associated Press / Mark Humphrey

Garret Sparks, qui lutte pour le poste de numéro 2 avec les Leafs, croit que ces changements dans l’équipement pourraient contribuer à relever le niveau des habiletés à la position de gardien.

« Ça me pousse à être meilleur. Je suis prêt à relever le défi tant que tout le monde est bien protégé », fait-il valoir.

Avec une moyenne de presque six buts par match, la saison 2017-2018 est celle qui compte le plus grand nombre de buts depuis la saison 2005-2006.

Voilà pourquoi Hellebuyck persiste et signe : « Je ne suis pas content, parce que c’est de mon travail qu'il est question. On cherche à me rendre moins bon. »

Avec les informations de La Presse canadienne

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