Mélodie Daoust en bleu, rouge et Bleu-blanc-rouge

Mélodie Daoust
Photo : Carabins de l'Université de Montréal
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Contrairement à plusieurs athlètes olympiques, Mélodie Daoust n'a pas l'intention de ralentir dans l'année qui suit les Jeux de Pyeongchang... bien au contraire.
Un texte de Jean St-Onge
La joueuse par excellence du tournoi olympique sera adjointe à l'entraîneuse-chef Isabelle Leclair des Carabins de l’Université de Montréal, en plus de disputer une première saison avec les Canadiennes de Montréal. Tout cela en élevant son fiston Mathéo né en mai dernier.
« Ce sont des plans de vie qui changent, mais c’est pour le mieux », affirme Daoust.
La diplômée de l’Université McGill aura un horaire fort chargé.
« C’est sûr que l’université m’a appris à mettre les efforts à la bonne place et à les concentrer correctement pour que tout fonctionne. »
Debout à 5 h pour un premier biberon, départ pour l’entraînement physique au stade olympique, entraînement sur glace avec les Carabins ou avec son entraîneur de patinage de puissance, entraînement avec les Canadiennes en soirée, puis une petite heure de route pour revenir auprès de bébé.
Saupoudrez le tout de quelques sorties chez ses commanditaires ou de présences comme porte-parole des saines habitudes de vie pour la Ville de Saint-Zotique et vous avez des semaines plutôt bien remplies.
« C’est beaucoup, beaucoup de projets. Puis, quand je reviens à la maison, c’est le scénario de maman qui reprend. On redonne le biberon et on se colle un peu. Ça finit bien une journée. »
À peine sortie du hockey universitaire, Mélodie Daoust va maintenant enseigner à ce niveau.
Elle ne sera plus une coéquipière et devra donc garder une certaine distance avec les joueuses, mais elle est bien consciente de son rôle.
« Être entraîneuse, ce n’est pas seulement enseigner sur la glace ou hors glace. C’est comment devenir une bonne personne, une bonne coéquipière, comment bien performer autant sur la glace qu’à l’école. Ce sont des choses que j’aimerais apporter », explique celle qui a pris part aux Jeux olympiques de Sotchi et de Pyeongchang.
À 26 ans, elle amorce déjà une transition vers le métier d’entraîneuse, mais sa carrière de joueuse est loin d’être terminée.
Elle prendra bientôt le chemin de Calgary pour l’évaluation annuelle d’Équipe Canada, avant de revenir amorcer la saison avec les Canadiennes de Montréal, de la Ligue canadienne de hockey féminin.
« Ça va être ma première saison. C’est un nouveau chapitre de ma vie qui commence . J’ai vraiment hâte de porter le logo des Canadiennes. »
L’équipe montréalaise commencera son camp d'entraînement en l’absence de quelques-unes de ses meilleures joueuses qui seront avec l’équipe nationale.
En plus de Daoust et de Marie-Philip Poulin, les Canadiennes peuvent maintenant compter sur la gardienne Geneviève Lacasse et sur l’attaquante Jillian Saulnier, acquises dans un échange au cours de l’été.