Une Montréalaise devient la première femme à escalader en solo le mont Logan

L'alpiniste Monique Richard dans l'ascension du mont Logan au Yukon
Photo : Courtoisie Monique Richard
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'alpiniste montréalaise Monique Richard est devenue la première femme à escalader en solo la plus haute montagne du Canada, a indiqué son agent, mercredi.
« Monique vient d'atteindre le sommet », a confirmé François Masse.
Elle a dû affronter des conditions météorologiques difficiles, des problèmes d'équipement et des retards dans son ascension des 5959 mètres du mont Logan au Yukon.
Selon les données compilées par Parcs Canada depuis la fin du XIXe siècle, aucune femme n'a réussi l'exploit toute seule.
L'alpiniste montréalaise, qui avait amorcé son ascension le 15 mai, s'était retrouvée mardi à l'un des camps le long de la route du King Trench, à environ 800 mètres du sommet, attendant une fenêtre météorologique favorable pour réussir son exploit.
« Ce soir, je dors à 5144 mètres », a-t-elle dit, mardi, s'estimant « chanceuse », tout en exprimant sa grande fatigue.
Il était inévitable que la météo soit un facteur majeur. Des conditions hivernales se manifestent durant toute l'année et les températures chutent régulièrement à -40 degrés Celsius, parfois durant la saison de pointe de l'alpinisme.
Des tempêtes peuvent durer quelques jours, voire des semaines, et des rafales supérieures à 160 km/h ne sont pas rares.
Monique Richard, dans la quarantaine, est expérimentée. Elle a participé à une trentaine d'ascensions depuis 2010.
Une adolescente de 15 ans de la Colombie-Britannique, membre d'une expédition menée par son père, est devenue la plus jeune alpiniste à atteindre le sommet du mont Logan l'an dernier.
Avec les informations de La Presse canadienne