Trois nuits très chouettes
Les nuits du
documentaire
à Radio-Canada
du 10 au 12 novembre 2017
dès 23 h 59

Vendredi 10 novembre 23h59
Avant le déluge
(V.F. de Before the Flood)

Piloté par l'acteur oscarisé, militant écologiste et Messager de la paix des Nations Unies, Leonardo DiCaprio, ce documentaire propose des pistes pour empêcher la disparition des espèces en voie d'extinction, d'écosystèmes et de communautés autochtones à travers le monde tout en démontrant l'aggravation de la crise environnementale qui inflige des dégâts irréversibles à des paysages immaculés, du Groenland à l'Indonésie.
Obsession Lune
(V.F. de Lunarcy)

Avec son regard empreint d'une douce ironie, le réalisateur Simon Ennis raconte la vie d'un groupe hétéroclite de rêveurs et d'utopistes qui ont une chose en commun : ils consacrent leur vie entière à la Lune.
L'imposteur
(V.F. de The Imposter)
Suspense haletant basé sur des faits, L’IMPOSTEUR est une expérience cinématographique originale à mi-chemin entre le documentaire policier et le grand drame procurant des sensations fortes. L’histoire remplie de rebondissements commence par une disparition troublante, celle de Nicholas Barclay. Le garçon de 13 ans du Texas disparaît sans laisser de traces. Trois ans et demi plus tard, une nouvelle stupéfiante tombe : le garçon a été trouvé à des milliers de kilomètres de la maison, en Espagne, et il affirme avoir survécu à une époustouflante histoire d’enlèvement et de torture en s’élevant contre de mystérieux ravisseurs.

Samedi 11 novembre 23h59
Centre-Ville l'âge des lumières

Centre-ville : l'âge des lumières souligne les batailles menées au coeur de Montréal : la lutte contre la prostitution et les maisons de jeu, l'union de la communauté gaie face à la répression, les efforts des artistes du Théâtre du Nouveau Monde pour se bâtir un espace de diffusion permanent. Le récit des historiens côtoie des paroles intimes, comme celles de la comédienne Janine Sutto, pour raconter l'histoire d'une simple rue devenue l'un des phares de la modernité québécoise.
Carricks, dans le sillage des Irlandais

En 1847, le navire Carricks fait naufrage au large de la péninsule gaspésienne, avec à son bord 187 passagers irlandais et ... un violon signé Antonio Stradivarius. Aujourd’hui, des os d’enfants disparus refont surface, comme des fantômes sur la plage de Cap-des-Rosiers : à qui peuvent-ils bien appartenir? Charles Kavanagh, un descendant de survivants du naufrage, part en quête de ses origines. Il n’a appris que récemment la raison pour laquelle il n’y avait jamais eu de traces de ses ancêtres sur les registres du Carricks. Le nom Kavanagh était autrefois Kaveney. Par des tests d’ADN sur les os retrouvés, un voyage sur les traces de son aïeul irlandais et des recherches pour retracer l’authenticité de l’étrange violon, Charles demande : qu’est-ce qu’un nom ? Comment influence-t-il notre identité? Peu importe que ce soit le vocable d’une famille d’immigrant, l’identité d’enfants décédés ou l’origine… d’un violon.

Comment est-ce possible que de jeunes gens qui grandissent aujourd’hui dans une démocratie parviennent à l’âge adulte sans avoir été instruits? Comment se fait-il qu’ils n’aient pas eu la liberté d’apprendre? Le documentaire Je veux savoir met en lumière l’histoire du québécois Yohanan Lowen, 37 ans, qui a rompu les liens avec sa communauté il y a quatre ans pour que ses enfants puissent accéder à une éducation séculière que lui-même n’a jamais reçue. Il est la première personne à poursuivre le gouvernement pour avoir omis de respecter ses obligations d’enseignement.
CLAUDE GINGRAS CRITIQUE
PORTRAIT D’UNE FIGURE MARQUANTE DE LA VIE MUSICALE À MONTRÉAL

Le critique Claude Gingras a été un véritable pilier de la vie musicale montréalaise dont il a rendu compte dans La Presse pendant plus de 60 ans, du 5 avril 1953 au 28 décembre 2015. Le documentaire CLAUDE GINGRAS CRITIQUE, nous entrouvre les portes de l’univers de Claude Gingras et de sa dévotion pour la musique.
Quartiers sous tension
AU CŒUR D’UN DÉBAT CHARGÉ D’ÉMOTIVITÉ

La « gentrification » ce terme anglais cristallise toute l’émotivité qui accompagne l’embourgeoisement progressif de quartiers populaires. Comme dans bien d’autres villes en Amérique et en Europe, des quartiers de Montréal sont plongés dans ce phénomène complexe où tout n’est pas toujours noir ou blanc.

Dimanche 12 novembre 23h59

On nous l’envie partout dans le monde. Il est cette spécialité bien de chez nous qui, au-delà d’être un ingrédient essentiel de notre cuisine, est aussi devenu un élément fondamental de notre code génétique culturel. Et à travers le sirop d’érable et sa fabrication, héritage d’une tradition ancestrale, c’est bien tout le pays que l’on peut raconter.

Un message déposé par un bel après-midi de juin. Un message inhabituel sur la boîte vocale, celui d'une vielle amie qui sent sa fin venir, qui ressent le besoin urgent de parler. Cette femme, c'est Janine Sutto, et cet ami, André Robitaille. Et c'est devant témoins, les caméras, qu'a eu lieu ce rendez-vous d'exception. À la maison d'abord, au théâtre ensuite, qui fut sa résidence secondaire pendant plus de 75 ans, puis à Vaudreuil, lieu mythique où elle a vécu, à deux pas de chez Félix Leclerc.

RUMBLE raconte l'un des chapitres de l'histoire de la musique américaine aussi profond qu'essentiel et pourtant resté largement inconnu jusqu'à présent : celui de l'influence autochtone. Avec les icônes de la musique... Charley Patton, Mildred Bailey, Link Wray, Buffy Sainte-Marie, Jimi Hendrix, Jesse Ed Davis, Robbie Robertson, Redbone, Randy Castillo, et Taboo, RUMBLE montre à quel point ces talentueux musiciens autochtones ont contribué à façonner les trames sonores de nos vies.

À 82 ans, Armand Vaillancourt trace encore son chemin comme on laboure une terre en friche, poussé à défendre à l'extrême les grandes valeurs humaines. De par son parcours, force est de constater que la volonté d'Armand Vaillancourt ne se dément pas. Des images d'archives relatant ses premières créations aux hallucinantes performances d'aujourd'hui lui rendent hommage et confirment son constant engagement social et créatif.

Ce film se veut le révélateur d'une société à travers l'une des plus importantes artères de la métropole. Le film affirme que la Main a été plus que le boulevard des « autres », ces autres qui nous ont apporté des éléments importants de notre propre identité. Le film plaide pour une histoire du Québec plus ouverte à la reconnaissance des événements et des mouvements internationaux qui ont eu un effet transformateur sur la réalité et l'identité nationale.