Le cimetière des blagues ratées | Tranna Wintour
Photo : Radio-Canada
Véritable obsédée de la culture populaire, Tranna Wintour aime faire rire son public à coups de références télévisuelles et musicales. Mais c’est un couteau à double tranchant : elle exploite allègrement ces thématiques, même les plus obscures. Vive les niches!
Ça fait partie de la relation qu’elle souhaite créer avec ses fans. C’est aussi pourquoi elle veut tester ses blagues auprès de différents publics avant de les étiqueter comme ratées.
« Après cinq fois back à back sans résultats, même si j’aime la blague, c’est le temps de la laisser tomber. »
L’humoriste aime aussi beaucoup aborder les mouvements sociaux, mais pas coûte que coûte : bien qu’elle fasse partie de la communauté LGBTQ2+, en tant que femme trans, elle ne se met pas la pression d’être la porte-voix des défis auxquels ces personnes font face.
Le cimetière des blagues ratées | Tranna Wintour
Photo : Radio-Canada
Comme anglophone, écrire en français est une tout autre paire de manches pour Tranna Wintour. Si elle se laisse séduire par l’improvisation lors de spectacles dans sa langue maternelle, tout est calculé au quart de tour dans la langue de Tremblay.
J’adore être dans le moment, lire le public qui est devant moi pour être sur la même page que lui, et j’aime beaucoup la liberté que procure l'improvisation. Mais en français, c’est différent. Ce n’est pas ma langue maternelle et [ma façon de le parler] n’est pas parfaite. Je fais beaucoup de fautes de grammaire.
Ses textes sont écrits mot à mot, mémorisés et livrés à maintes reprises, pour atteindre le niveau souhaité par l’humoriste.
Le cimetière des blagues ratées | Tranna Wintour
Photo : Radio-Canada
Afin de tourner la page à tout jamais sur cet échec, Tranna Wintour a laissé un petit souvenir dans l’urne contenant les cendres de sa blague ratée. Repose en paix, #NotAllMen.
Le cimetière des blagues ratées | Tranna Wintour
Photo : Radio-Canada