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Le produit intérieur brut du Canada est resté essentiellement inchangé en juillet

Un homme utilise de la machinerie dans une usine.

Le secteur de la fabrication, quant à lui, se contractait pour un deuxième mois consécutif.

Photo : getty images/istockphoto / Omar Osman

La Presse canadienne

La croissance économique canadienne est restée essentiellement neutre en juillet, alors que le secteur de la fabrication se contractait pour un deuxième mois consécutif, a indiqué vendredi Statistique Canada.

Le produit intérieur brut (PIB) réel a fait du surplace pendant le premier mois du troisième trimestre, après avoir enregistré une baisse de 0,2 % en juin, a souligné l'agence fédérale.

La production des industries productrices de services a gagné 0,1 % au cours du mois, tandis que celle des industries productrices de biens s'est contractée de 0,3 %.

Le contexte de croissance du produit intérieur brut au Canada continue de s'atténuer, contrairement aux chiffres d'inflation persistants qui dépassent toujours la cible de 2 % de la Banque du Canada.
Une citation de Claire Fan, économiste de la Banque Royale

Neuf des vingt secteurs d'activité ont affiché des hausses en juillet.

Le secteur de la fabrication à la baisse

Le secteur de la fabrication a été le principal contributeur négatif pour le mois, avec une baisse de 1,5 %. La fabrication de biens non durables a diminué de 1,4 %, tandis que celle de biens durables a reculé de 1,7 %.

Après avoir diminué en juin en raison des incendies de forêt, le secteur de l'extraction minière et l'exploitation en carrière, à l'exception de l'extraction de pétrole et de gaz, a avancé, tout comme celui des services d'hébergement et de restauration, a précisé Statistique Canada.

En excluant le pétrole et le gaz naturel, la production du secteur de l'extraction minière et l'exploitation en carrière a augmenté de 4,2 % en juillet, tandis que celle des services d'hébergement et de restauration a avancé de 2,3 %.

Statistique Canada a indiqué que ses estimations préliminaires pour le mois d'août évoquaient une augmentation de 0,1 %, avec des augmentations dans les secteurs du commerce de gros et de la finance et des assurances, lesquelles ont été partiellement contrebalancées par des reculs dans les secteurs du commerce de détail et de l'extraction pétrolière et gazière.

L'agence a rappelé que ces chiffres étaient provisoires et qu'ils seraient nécessairement révisés d'ici leur publication officielle, dans un mois.

Dans l'ensemble, en supposant que la croissance reste modeste en septembre alors que l'impact des taux d'intérêt élevés continue de se faire sentir, cela laisse l'économie canadienne sur la bonne voie pour obtenir un résultat très faiblement positif à stable pour l'ensemble du troisième trimestre, a estimé l'économiste Robert Kavcic, de la Banque de Montréal.

Rappelons que la Banque du Canada avait prévu une croissance de 1,5 % dans son rapport sur la politique monétaire de juillet. Nous sommes donc sur le point d'avoir une nouvelle performance inférieure aux prévisions à court terme.

La Banque du Canada a maintenu son taux d'intérêt directeur inchangé en septembre (nouvelle fenêtre), mais s'est dite prête à augmenter à nouveau les taux si nécessaire pour ramener l'inflation à son objectif.

La prochaine annonce de la banque centrale sur les taux d'intérêt est prévue pour le 25 octobre, date à laquelle elle publiera également son rapport d'automne sur la politique monétaire.

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