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Identité de genre à l’école : l’Ontario veut respecter le « droit des parents »
Le ministre de l'Éducation, Stephen Lecce, souhaite s'entendre avec les autres syndicats d'enseignants ontariens.
Photo : Radio-Canada
Les parents ontariens doivent être « pleinement conscients » de ce qui passe avec leurs enfants à l’école, a déclaré lundi le ministre de l’Éducation de l'Ontario, Stephen Lecce, lorsqu’on l'a interrogé sur la possibilité d’introduire une loi interdisant aux élèves transgenres et non binaires d’utiliser leur pronom préféré en classe sans le consentement de leurs parents.
Le ministre Lecce n’a pas précisé s’il compte présenter un projet de loi ou réviser ses politiques comme l’ont fait ses homologues de la Saskatchewan (nouvelle fenêtre) et du Nouveau-Brunswick (nouvelle fenêtre) au cours des derniers mois.
Dans ces deux provinces, les parents d’élèves de moins de 16 ans doivent donner leur accord pour que leurs enfants puissent utiliser le pronom de leur choix en classe.
Ce sont des changements importants et les parents ont le droit de savoir [ce qui se passe]
, a affirmé le ministre de l’Éducation. Nous nous attendons à ce que les conseils scolaires soient transparents avec les parents
, a-t-il dit.
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Le ministre de l’Éducation a assuré que la sécurité des élèves primera. Si la sécurité de l’élève est en jeu en raison de la demande de consentement auprès des parents, les éducateurs savent quoi faire et vers qui se tourner
, a expliqué Stephen Lecce.
Les opinions sur une telle mesure sont partagées au sein de la population, d’après un sondage de la firme Angus Reid publié ce matin.
En Ontario, 43 % des parents estiment qu’ils doivent être informés si leur enfant veut changer le prénom qu'il utilise à l’école. 34 % souhaitent être informés de ce qui se passe à l’école, mais affirment que ce changement de nom ne requiert pas le consentement parental.
Le sondage a été mené en ligne du 26 au 31 juillet 2023 auprès d'un échantillon aléatoire représentatif de 3016 adultes canadiens membres du Forum Angus Reid. La marge d'erreur est de +/- 1,5 point de pourcentage, 19 fois sur 20.
