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Ingérence chinoise : un ex-ministre ontarien poursuit le SCRS et des journalistes

L'ex-ministre ontarien Michael Chan lors d'un discours en 2015.
Photo : La Presse canadienne / Galit Rodan
Un ancien ministre ontarien poursuit le Service canadien du renseignement de sécurité et des employés non identifiés qui, selon lui, ont divulgué des informations classifiées dans l'intention de nuire à sa réputation.
Michael Chan allègue que les actions des employés anonymes ont été influencées par une version stéréotypée des immigrants nés en Chine comme étant en quelque sorte indignes de confiance
.
M. Chan, un ex-ministre de l'ancien gouvernement libéral de l'Ontario, est maintenant maire adjoint de la ville de Markham, en banlieue de Toronto.
Outre le
SCRS, il poursuit également son directeur, la Couronne, le procureur général du Canada et deux journalistes qui ont écrit des articles sur lui en se basant sur la fuite d'informations classifiées.Le politicien affirme que les reportages l'ont impliqué à tort dans des allégations d'ingérence électorale et réclame un total de 10 millions de dollars de dommages et intérêts.
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Global News s'est porté à la défense de son journaliste Sam Cooper.
Global News s'est entretenu avec des sources hautement qualifiées à plusieurs occasions et a fait des efforts soutenus pour vérifier les informations préparées par de hauts responsables du renseignement
, a déclaré un porte-parole. Certains d’entre eux ont enquêté pendant des dizaines d’années sur les menaces à la sécurité du Canada.
Nos sources ont risqué leur carrière et leur gagne-pain pour avertir les Canadiens sur l’ampleur de l’ingérence de la République populaire de Chine dans les processus démocratiques et les institutions gouvernementales
, poursuit-il.
Nous croyons en l'intégrité de notre journalisme dans tous les reportages de cette série. Nous estimons que ce journalisme est essentiel parce qu’il réclame la responsabilité et la transparence sur des questions cruciales d'intérêt public.
Aucune déclaration en défense n'a encore été déposée.
Les allégations n'ont pas été prouvées devant les tribunaux.