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Apprendre l’anishinaabemowin tout en s’amusant

Immersion des tout-petits dans leur culture anishinaabe le temps d'une journée au parc historique du Fort William
Photo : CBC Sara Kae
Par une journée enneigée, des familles se sont rendues au parc historique du Fort William afin de s’initier à l’anishinaabemowin grâce à diverses activités culturelles, notamment le tannage de peau d’orignal, la raquette et l’artisanat.
Toute cette semaine, le Centre de l’amitié autochtone de Thunder Bay offre des camps de jour linguistiques aux participants de différents âges.
Je pense que la tenue de ces camps est importante pour que nous puissions nous réapproprier une partie de notre identité en tant que peuple anishinaabe
, affirme Genevieve Desmoulin, coordonnatrice de la revitalisation des langues autochtones pour le Centre de l’amitié.
Afin d’absorber la langue, il faut plus de 6 000 heures de conversation et d’apprentissages; il est donc primordial de profiter de chaque occasion qui est offerte de parler et d’entendre l’anishinaabemowin.
Une journée riche en apprentissages
Pour l’occasion, la journée était consacrée aux familles ayant de très jeunes enfants. Les parents, nourrissons et tout-petits étaient donc encouragés tout au long de la journée à participer aux activités proposées, à s’exprimer en anishinaabemowin et à entendre la langue.
Dès leur arrivée, les familles se sont rassemblées autour d’un feu et ont assisté aux cérémonies d'ouverture. S’en sont suivis les cours d’initiation à la langue autochtone avec des tableaux visuels utilisés comme soutiens pédagogiques.

Le cours d'initiation à l'anishinaabemowin a été donné dans l'un des nombreux bâtiments sur le site du Fort William.
Photo : CBC Sara Kae
Le dîner était constitué de plats traditionnels. Au menu : bannique, poulet et riz sauvage.
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Le groupe s’est ensuite séparé en deux afin d’en apprendre davantage sur le tannage des peaux d'orignal et de profiter d’une courte excursion en raquettes dans l’enceinte du parc.
La langue demeurait au centre de toutes les activités proposées.
C’était important pour Kaylyn Dunning d’y emmener ses deux enfants.
J'espère vraiment qu'ils resteront en contact avec leur culture, qu’ils en apprendront davantage sur celle-ci et sur tout ce qui vient avec, comme les cérémonies ou la langue. Des camps comme celui-ci renforcent cela pour eux.
Le camp s’est terminé à 14 h et le groupe a pris le chemin du retour vers le Centre de l’amitié autochtone de Thunder Bay.
Avec les informations de Sara Kae, de CBC News