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I - Qui sont les immigrants?

Les pays de provenance des citoyens canadiens d'origine Le nombre de citoyens canadiens d'origine latino-américaine varie selon les pays de provenance. Par exemple, il y a plus de citoyens canadiens d'origine colombienne que de Colombiens résidents permanents.

Le nombre de citoyens canadiens d'origine latino-américaine varie selon les pays de provenance.

Photo : CBC / Stephen Lubig

RCI

Cet article a été publié le 6 mars 2017

Depuis le début de la Confédération canadienne en 1867, plus de 17 millions d’immigrants ont été reçus au Canada. Le nombre d’immigrants reçus annuellement et leurs origines ont considérablement fluctué au cours des 150 dernières années.

Infographie présentant des données sur l'immigration canadienne.Agrandir l’image (nouvelle fenêtre)

Source : Statistique Canada

Photo : Radio-Canada / Er Shen


Un portrait général de l’immigration : les statistiques

Trois immigrants lèvent la main pour prêter serment.

En cinq ans, de 2006 à 2011, plus d’un million de personnes nées ailleurs sur Terre ont immigré au Canada.

Photo : RCI

20 % de la population canadienne est née à l’étranger. C’est dire qu’une personne sur cinq se reconnait dans cette statistique.

En cinq ans, de 2006 à 2011, plus d’un million de personnes nées ailleurs sur Terre ont immigré au Canada.

En pourcentage, c’est donc dire que cette immigration récente représente 17,2 % de la population née à l’étranger et 3,5 % de la population totale du Canada.

Un kaléidoscope ethnique

Le Canada aujourd’hui, c’est plus de 200 origines ethniques (Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011).

Le saviez-vous?

En 2011, treize groupes d’origines ethniques différentes ont franchi la barre du million.

Population des minorités visibles

Près de 6 264 800 personnes ont déclaré être membres de minorités visibles, soit 19,1 % de la population totale.

Parmi ces minorités visibles, 30,9 % sont nés au Canada et 65,1 % sont nés à l’extérieur du pays et sont venus y vivre comme immigrants.

Et les résidents non permanents?

C’est une faible proportion, 4,0 %, de la population des minorités visibles qui est constituée de résidents non permanents.

Le saviez-vous?

Le tiers des membres des minorités visibles est né au Canada.

Réunis, les trois groupes de minorités visibles les plus nombreux, soit les Sud-Asiatiques, les Chinois et les Noirs, représentaient 61,3 % de la population des minorités visibles en 2011.

Ils étaient suivis des Philippins, des Latino-Américains, des Arabes, des Asiatiques du Sud-Est, des Asiatiques occidentaux, des Coréens et des Japonais.

Le recensement de 2016

Le 10 mai 2016, jour du recensement, 35 151 728 personnes ont déclaré vivre au Canada.

Ce recensement vise l’ensemble de la population du Canada, qui est formée des citoyens canadiens (par naissance et par naturalisation), des immigrants reçus et des résidents non permanents ainsi que les membres de leur famille qui vivent avec eux au Canada. Les résidents non permanents sont des personnes titulaires d’un permis de travail ou d’études ou qui revendiquent le statut de réfugié.

La population était 10 fois plus importante en 2016 qu’en 1871, date du premier recensement après la Confédération, où on avait dénombré 3,5 millions de personnes au Canada.

En 1967, alors que les Canadiens célébraient le 100e anniversaire de la Confédération, la population avait atteint 20 millions (Recensement de 1966). Au fil du temps, les Canadiens se sont déplacés vers l’ouest.

En 2016, près du tiers de la population vivait au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

L’accroissement migratoire explique les deux tiers de la croissance démographique

De 2011 à 2016, la population s’est accrue de 1,7 million de personnes ou de 5,0 %, un taux de croissance légèrement inférieur à celui observé pour la période de 2006 à 2011 (+5,9 %).

Environ les deux tiers de la croissance démographique du Canada de 2011 à 2016 sont attribuables à l’accroissement migratoire (la différence entre le nombre d’immigrants et d’émigrants).

L’accroissement naturel (la différence entre le nombre de naissances et de décès) a représenté l’autre tiers.

Selon les projections, la croissance démographique du Canada au cours des prochaines années sera de plus en plus liée à l’accroissement migratoire plutôt qu’à l’accroissement naturel, principalement en raison de la faible fécondité et du vieillissement de la population.

Le saviez-vous?

  • De 1901 à 1911, plus de 1,6 million d’immigrants sont arrivés au Canada, dont plusieurs se sont établis au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.
  • La croissance démographique a ralenti de nouveau dans les années 1930, alors que les couples ont eu moins d’enfants et que les niveaux d’immigration ont diminué. Ces baisses étaient en partie attribuables à la Grande Dépression.
  • Après la Deuxième Guerre mondiale, cependant, les niveaux d’immigration ont augmenté de nouveau, et les taux de fécondité se sont accrus considérablement, ce qui a mené au baby-boom. En conséquence, le taux de croissance démographique du Canada dans les années 1950 était tout prêt des niveaux record observés au début du siècle.
  • À partir du milieu des années 1960, les taux de fécondité ont diminué progressivement. Alors que les familles canadiennes avaient moins d’enfants, l’accroissement migratoire est devenu le principal moteur de la croissance démographique à la fin des années 1990.
  • Selon les projections démographiques, la population du Canada pourrait atteindre d’ici 2031 les 41 millions d’habitants, avec une augmentation de la proportion d’habitants dans l’ouest du pays.

Le Canada de demain: Un kaléidoscope culturel, une vision statistique

Une foule est rassemblée et brandit des drapeaux canadiens.

Des milliers de personnes se sont réunies sur la colline du Parlement pour célébrer le 150e anniversaire du Canada.

Photo : La Presse canadienne

Près d’un Canadien sur deux sera un immigrant ou un enfant d’immigrant en 2036.

Toujours en 2036, les trois grandes agglomérations canadiennes que sont Toronto, Montréal et Vancouver accueilleront la très grande majorité de la population immigrante au Canada. Cette réalité sera encore plus présente à Toronto. Dans une moindre mesure, les villes de Hamilton, Winnipeg, Calgary Edmonton et Ottawa verront augmenter leurs populations immigrantes.

Gros plan sur la tête de Jean-Dominique Morency. Agrandir l’image (nouvelle fenêtre)

Jean-Dominique Morency

Photo : Statistique Canada

L’étude de Statistiques Canada intitulée Regard sur l’immigration, la diversité ethnoculturelle et les langues au Canada, 2011 à 2036 était rendue publique en janvier de cette année. Jean-Dominique Morency, démographe à Statistiques Canada fait partie de l’équipe qui a réalisé cette étude.

Logo RCI sur fond representant les 7 langues

Balado RCI

Photo : Radio-Canada


Où vivent-ils ? Répartition des immigrants à travers le Canada

Population du Canada représentée par un dessin en 3D sur fond blanc.

La grande majorité vivait en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec et en Alberta.

Photo : iStock

Essentiellement, les personnes nées à l’étranger vivent dans quatre provinces et la plupart des immigrants vivent dans les régions métropolitaines de recensement.

Le MTV de l’immigration

La grande majorité vivait en Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec et en Alberta.

Sept personnes sur 10 vivaient dans les trois plus grandes régions métropolitaines de recensement (RMR): Toronto, Montréal et Vancouver.

En 2011, des 6,8 millions d’immigrants vivant au Canada, la très grande majorité (91,0 %) se retrouvait dans l’une au l’autre des 33 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada.

Quant à la population née au Canada, cette proportion est de 63,3 %.


Parlons de religions!

Dessin représentant les différents symboles religieux.

Les religions principales des immigrants au Canada.

Photo : martinwimmer

Le saviez-vous?

Les deux tiers de la population sont affiliés à la foi chrétienne.

Un peu plus de 22,1 millions de personnes (67,3 %), soit deux tiers de la population du Canada, ont déclaré une appartenance à une religion chrétienne.

Les catholiques romains (environ 12 728 900) étaient de loin le groupe chrétien le plus considérable, les adhérents de l’Église unie constituant le deuxième groupe par ordre d’importance (environ 2 007 600).

Une part plus importante des immigrants récents sont musulmans, hindous, sikhs et bouddhistes.

Un peu plus d’un million de personnes ont déclaré être musulmanes, ce qui représentait 3,2 % de la population totale du pays.

Les hindous représentaient 1,5 %, les sikhs, 1,4 %, les bouddhistes, 1,1 % et les juifs, 1,0 %.

Plus de 7,8 millions de personnes, soit près d’un quart de la population (23,9 %), n’avaient aucune appartenance religieuse.


Le Canada polyglotte?

Gros plan sur un panneau arrêt bilingue devant le parlement canadien, à Ottawa.

Le nombre de Canadiens bilingues varie beaucoup d'une province à l'autre.

Photo : iStock

Lors du recensement de 2011, plus de 200 langues ont été déclarées comme langue parlée à la maison ou comme langue maternelle.

Près de 6,6 millions de personnes ont déclaré parler une autre langue que le français ou l’anglais à la maison.

Langue parlée à la maison et langue parlée de façon régulière

4,7 millions de personnes ont déclaré parler une autre langue que le français ou l’anglais le plus souvent à la maison et près de 1,9 million de personnes ont déclaré parler ces langues de façon régulière, comme seconde langue (en plus du français ou de l’anglais).

Les langues maternelles en dehors du français et l’anglais dans les six plus grandes régions métropolitaines de recensement

Toronto

1,8 million de personnes parlent leur langue maternelle à la maison.

Montréal

626 000 personnes parlent leur langue maternelle le plus souvent à la maison. L’arabe et l’espagnol rassemblent près du tiers.

Vancouver

712 000 personnes parlent leur langue maternelle à la maison. Le pendjabi est la principale langue immigrante d’usage à la maison, suivi du cantonais et du mandarin.

Calgary

228 000 personnes parlent leur langue maternelle le plus souvent à la maison. Le pendjabi et le tagalog (Philippines) sont les principales langues maternelles d’usage à la maison, suivies par le chinois (cantonais et/ou du mandarin).

Edmonton

166 000 personnes parlent une langue immigrante le plus souvent à la maison. Le tagalog et le pendjabi sont les langues maternelles les plus déclarées comme langue d’usage à la maison.

Ottawa – Gatineau

141 000 personnes parlent une langue immigrante le plus souvent à la maison. L’arabe et l’espagnol sont les langues maternelles les plus déclarées comme langue d’usage à la maison.

Graphique sur l'évolution des langues les plus parlées à la maison. Le tagalog, le mandarin et l'arabe arrivent en tête.Agrandir l’image (nouvelle fenêtre)

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Photo : Statistique Canada

Graphique à bâtons. Le français se distingue comme la langue la plus parlée à la maison.Agrandir l’image (nouvelle fenêtre)

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Photo : Statistique Canada

Projections linguistiques, 2011-2016

En 2036, plus du quart de la population canadienne aura une langue maternelle autre que le français ou l’anglais.

On constatera donc une diminution de la proportion des populations de langue maternelle française et anglaise d’ici 2036 et une hausse de la diversité parmi les populations de langue officielle.



Et l’avenir? Projections 2011-2036

Illustration d'un graphique avec un homme qui pointe la trajectoire d'une courbe.

Près d’un Canadien sur deux en 2036 serait un immigrant ou un enfant d’immigrant.

Photo : iStock

Un peu d’histoire

1871

Au sein de l’ensemble de la population canadienne, on dénombrait 31,1 % de personnes ayant des origines françaises, 24,3 % des origines irlandaises, 20,3 % des origines anglaises, 15,8 % des origines écossaises et 5,8 % ayant des origines allemandes.

1901

Lors du premier recensement où on amassa des données sur les langues, l’anglais était la langue maternelle de 61,8 % de la population du Canada, le français 27,9 %, l’allemand 2,7 % et le gaélique 2,2 %.

Et le futur?

2036

Près d’un Canadien sur deux en 2036 serait un immigrant ou un enfant d’immigrant.

La population immigrante continuerait d’être concentrée dans les régions métropolitaines de recensement, plus particulièrement à Toronto, Montréal et Vancouver.

Plus de la moitié des immigrants au Canada en 2036 seraient originaires de l’Asie.

Plus du tiers de la population en âge de travailler appartiendrait à un groupe de minorités visibles.


Y a-t-il plus d’immigrants au Canada que dans les autres pays du G7?

Les drapeaux du G7.

Tout comme au Canada, d’autres pays du G7 tels le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie affichent l’accroissement migratoire comme principal facteur de croissance démographique.

Photo : AFP / DAMIEN MEYER

Le Canada était en tête de liste des pays du G7 quant à la croissance démographique de 2011 à 2016, affichant une croissance annuelle moyenne de 1,0 %.

Tout comme au Canada, d’autres pays du G7 tels le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie affichent l’accroissement migratoire comme principal facteur de croissance démographique

De plus, trois pays du G7 – Allemagne, Italie et Japon – ont enregistré plus de décès que de naissances au cours des dernières années, ce qui signifie que leur croissance démographique ne reposait que sur l’accroissement migratoire.


Profil des immigrants : des chiffres qui parlent​

Illustration de silhouettes de personnes d'origines différentes.

Les immigrants sont de plus en plus nombreux à arriver avec des niveaux élevés d’éducation. En 2010, 47 % d’entre eux avaient un diplôme universitaire à leur arrivée.

Photo : iStock / Lyubov Ivanova

Quel âge ont-ils?

Les immigrants récents sont relativement jeunes. En 2011, l’âge médian des immigrants récents était de 31,7 ans. L’âge médian, c’est le point précis de démarcation entre la moitié de la population est plus âgée et l’autre moitié plus jeune. En comparaison, l’âge médian de la population immigrante totale était de 47,4 ans et celui de la population née au Canada, de 37,3 ans.

Graphique à bâtons représentant les grandes régions du mondeAgrandir l’image (nouvelle fenêtre)

Le graphique ci-dessus nous renseigne sur le nombre de résidents permanents selon l’âge et la région d’origine en 2014.

Photo : Faits et chiffres 2014 – aperçu de l’immigration : résidents permanents

Davantage d'hommes ou de femmes?

Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) constate une légère hausse du nombre de demandeurs principaux de sexe féminin dans tous les programmes économiques.

En 2015, l’écart entre les hommes et les femmes dans le groupe des demandeurs principaux était de 10 380, ce qui représente une diminution de 55 % par rapport à 2005, alors que l’écart était de 22 894.

Deux courbes (hommes et femmes) apparaissent sur un graphique illustrant le nombre de demandeurs principaux selon le sexe.Agrandir l’image (nouvelle fenêtre)

Il y a en moyenne plus d'hommes qui demandent à immigrer au Canada que de femmes.

Photo : IRCC

Le saviez-vous?

Parmi les réfugiés réinstallés qui ont été admis au Canada en 2015, 52 % étaient des hommes et 48 %, des femmes. De plus, la proportion de demandes d’asile présentées par des hommes et des femmes au Canada est demeurée stable depuis quelques années. En 2015, 56 % des demandes d’asile présentées au Canada l’ont été par des hommes, et 44 %, par des femmes.

Et les études dans tout ça?

Les immigrants sont de plus en plus nombreux à arriver avec des niveaux élevés d’éducation. En 2010, 47 % d’entre eux avaient un diplôme universitaire à leur arrivée.

POURCENTAGE PAR RAPPORT À LA POPULATION

Les immigrants sont-ils plus ou moins scolarisés que la population née au Canada? Et cela a-t-il un impact sur leur taux d’emploi et de chômage?

Le saviez-vous?

  • Le revenu d’emploi des immigrants augmente avec le nombre d’années écoulées depuis l’admission au Canada
  • Les demandeurs principaux des catégories d’admission d’immigrants économiques ont des revenus d’emploi plus élevés
  • Les immigrants qui possèdent de l’expérience acquise au Canada avant l’admission ont un revenu d’emploi plus élevé
  • Les immigrants sont plus susceptibles de rester en Alberta et en Ontario. Par contre, ils quittent les provinces de l’Atlantique

QUEL TYPE D’IMMIGRANT LE CANADA PRIVILÉGIE-T-IL?


D’où viennent-ils : principaux pays de citoyenneté d’origine

Photo d'une foule de personnes

L’Asie est la principale source d’immigrants, mais il y a un augmentation de la part des immigrants récents provenant d’Afrique, des Antilles, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud.

Photo : Reuters / Suhaib Salem

L’Asie (y compris le Moyen-Orient) était la principale source d’immigrants au Canada au cours des cinq dernières années, bien que la part de l’immigration provenant d’Afrique, des Antilles, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud ait augmenté légèrement.


La situation des immigrants sur le marché du travail selon la province

Les drapeaux des provinces canadiennes flottent sur des mâts.

Les drapeaux des provinces canadiennes.

Photo : RCI

Le saviez-vous?

Les taux d’emploi les plus élevés sont observés dans les Prairies. En 2011, plus de la moitié de la croissance de l’emploi chez les immigrants reçus du Canada est attribuable aux immigrants vivant dans les Prairies et en Colombie-Britannique. Si ces immigrants représentent 31 % de la main-d'œuvre immigrante du Canada, ils sont à l’origine de 53 % de la croissance de l’emploi parmi les immigrants entre 2010 et 2011.

Saskatchewan

Avec un marché du travail relativement stable durant le ralentissement, l’emploi des immigrants a progressé à un rythme soutenu.

Chez les immigrants très récents, notamment, il a doublé entre 2008 et 2011, portant leur taux d’emploi à 77 %, le deuxième taux en importance après celui de leurs homologues du Manitoba.

Alberta

Autre province où l’écart était plus mince entre immigrants et natifs du Canada, le taux de chômage des immigrants y était le plus bas parmi les immigrants de toutes les provinces.

Les immigrants établis, tout particulièrement, affichaient un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada (85,6 % contre 84,4 %), et les deux groupes présentaient des taux de chômage semblable, soit 4,1 % et 4,3 %, respectivement.

La chute des prix du gaz et du pétrole qui ont mené cette province en récession risquera fortement de modifier ces données à l'avenir.

Manitoba

Province où les immigrants ont continué d’enregistrer le taux d’emploi le plus élevé (82,5 %) parmi les immigrants de toutes les provinces, et leur taux de chômage était le deuxième plus bas (6,0 %).

Pour les natifs du Canada vivant dans cette province, les chiffres s’établissaient à 85,1 % et 3,9 %, respectivement, ce qui fait du Manitoba l’une des provinces où les écarts sur le marché du travail entre immigrants et natifs du Canada sont les plus faibles.

Tout comme en Alberta, les immigrants établis du Manitoba présentaient aussi un taux d’emploi supérieur à celui des natifs du Canada.

Colombie-Britannique

Les immigrants y ont connu une légère hausse de l’emploi, et leur taux de chômage est passé de 8,8 % en 2010 à 7,4 % en 2011, ce qui a eu comme effet de resserrer l’écart entre eux et les natifs du Canada.

Les immigrants établis, en particulier, ont connu une hausse notable de l’emploi et une baisse tout aussi notable de leur taux de chômage, qui est passé à 5,8 %.

Parallèlement, le taux d’emploi des immigrants de cette province a légèrement augmenté pour atteindre 75,4 %, et l’écart entre immigrants et natifs du Canada n’a guère changé à cet égard.

Ontario

Province durement touchée par le ralentissement, plus de la moitié de la baisse de l’emploi (55 %) a été observée chez les 25 à 54 ans.

C’est en Ontario où l’on trouve 40 % de la main-d'œuvre nationale des secteurs manufacturier et de la construction.

En 2009, on y a observé une hausse plus marquée du taux de chômage, ce qui a creusé les écarts entre immigrants et natifs du Canada.

Le taux d’emploi des immigrants du principal groupe d’âge actif (75,4 %) n’a pratiquement pas varié entre 2010 et 2011, alors que leur taux de chômage est passé de 9,9 % à 8,7 % à la suite d’une baisse du nombre de chômeurs.

Les chiffres correspondants pour leurs homologues nés au Canada étaient de 83,3 % et 5,4 %, respectivement.

À savoir :

Comme l’emploi a peu varié par rapport à 2010 tant pour les immigrants que pour les natifs du Canada, les écarts entre les deux groupes sont restés à peu près inchangés.

Québec

Une situation qui a peu changé en 2011 sur le marché du travail chez les immigrants.

À savoir :

Les écarts entre eux et les natifs du Canada ont persisté et sont demeurés plus importants que dans d’autres provinces, notamment dans le cas des immigrants très récents. En 2011, le taux d’emploi des immigrants du Québec, qui s’élevait à 70,3 %, était plus faible que celui des immigrants de toute autre province. De même, leur taux de chômage, qui a atteint 11,9 % — le plus élevé de toutes les provinces —, était le double de celui des Québécois nés au Canada (5,6 %).

Canada atlantique

Le taux d’emploi des immigrants y est plus bas que celui des natifs du Canada – 77,4 % contre 78,2 %, respectivement.

Les immigrants du principal groupe d’âge actif dans ces provinces représentent 4 % de la population totale, soit la proportion la plus faible au pays.

IMMIGRATION : ATOUT OU PRÉJUDICE ?

I - Qui sont les immigrants ?

II - Paroles d'immigrants

III - Mythes et réalités

IV - Quel impact ?

V - Glossaire

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