La radio en profondeur
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Équipe
Écrivez-nous
Première Chaîne
La planète des hommes
Enquête


témoignages

Daniel Laprise
bénévole auprès du groupe Entraide pour hommes de Montréal

Guy Corneau
psychanaliste et auteur

Yvon Dallaire
psychologue et auteur

Dany Laferrière
écrivain

Serge Bouchard
anthropologue et animateur de radio

Sophie Torrent
travailleuse sociale en Suisse,
auteure de L'homme battu

Daniel Bélanger
bénévole auprès du groupe AutonHommie, de Québec

Robert Corriveau
travailleur social,
bénévole auprès de MomentHom, à Sherbrooke

Rose-Marie Charest
présidente de l'Ordre des psychologues du Québec

Jacques Sénécal
philosophe

Charles Paquin
essayiste, concepteur en publicité et musicien

Robert St-Pierre
fonctionnaire à la retraite,
bénévole au sein du groupe d'entraide AutonHommie, de Québec


Émission 5

La cinquième émission aborde le difficile problème de la violence. Masculine et féminine. On a souvent l'impression que l'agressivité et la violence sont des caractéristiques purement masculines. Mais de plus en plus de voix viennent remettre en cause le mythe de l'innocence féminine. La violence n'a pas de sexe. Et toutes les violences sont à la source d'immenses détresses. Comment canaliser l'agressivité plutôt que de la réprimer? Les psy se prononcent.

Lutte grecque

L'émission se penche sur l'importance de donner aux garçons des modèles d'homme qui les inspirent, au-delà des valeurs actuelles proposées par la société: célébrité, pouvoir et fric.

La série se termine sur l'importance du rôle du père dans l'éducation des enfants. Sans leur père, les garçons comme les filles risquent d'être moins bien préparés à faire face aux difficultés dans le monde de demain.



La violence masculine
Extrait audioÉcoutez
[durée 00:17:58]



La violence féminine
Extrait audioÉcoutez
[durée 00:14:44]



Des modèles pour les jeunes
extrait audioÉcoutez
[durée 00:14:48]



INÉDIT

Guy Corneau
Auteur et psychanaliste.
Les valeurs en mutation.
Extrait audioÉcoutez
[durée 00:02:21]
Tribune

VOS COMMENTAIRES

28 février, 8 h 31 - Bonjour, 
 
Cette serie est brillante : Le format, le choix de la musique, les extraits de monologue d'Yvon Deschamps,et les interview avec monsieur tout le monde. 
Le tout separe en 5 themes tres a propos. 
Une serie qui m'a fait eclate de rire (Y. Deschamps)et qui m'a fait reflechir sur l'etat du bonheur des hommes dans ma vie. 
Mario Proulx etait tres a l'ecoute des gens qu'ils interviewait, tres sensible a ce qu'ils devoilaient de leur vie. Bravo!
Jacinte Digregorio
detroit


27 février, 16 h 08 - Le violence de l'homme envers sa conjointe vs l'inverse. 
 
Il est indéniable que la première est encore beaucoup trop répandue. 
Toutefois, j'ai bien peur que l'inverse est presqu'aussi fréquente. 
À première vue, on serait tenté de penser le contraire et celà est dû à la nature même du type de violence pratiquée par l'un ou l'autre des deux protagonistes. 
Celle pratiquée par l'homme est essentiellement physique, puisque c'est par ce type de moyen qu'on lui a appris à se confronter avec les obstacles du monde réel. Il s'agit bien entendu d'un phénomène beaucoup plus facilement identifiable et visible. 
Celle de la femme par contre s'appuie sur ses forces à elle et LES domaines où elle domine indéniablement sur son conjoint sont la communication orale et plus spécifiquement l'expression des émotions (toutes les études cliniques aur les mécanismes du cerveau "sexué" l'ont d'ailleurs bien démontré). 
Dans ces domaines, en cas de confrontation, c'est en général elle qui peut se permettre toutes les violences et elle ne s'en prive pas souvent... 
 
Je suis moi-même un babyboomer et au fil de mes "relations de couple", je n'ai eu reccours à la force physique qu'une seule fois, à l'âge de vingt ans, à l'encontre d'une conjointe et c'est en réaction à un premier assaut, également physique, mais de sa part. 
Elle en était d'ailleurs elle-même venue là lorsqu'à la suite d'une interminable discussion complêtement nloquée et sans issue sauf via la rédition complête de l'un ou l'autre des protagonistes, j'en étais venu à lui dire que je mettais fin à ce duel stérile pour l'instant pour aller dehors prendre une longue marche et réfléchir à tout ça.  
Ce qui eut l'heur de lui déplaire souverainement car elle esseya alors physiquement de me forcer à rester et continuer à endurer ses assauts verbaux en me coincant avec force contre le mur derrière moi et ce, en m'imputant lâcheté et irresponsabilité, doublées d'une propention maladive à fuir! Pour elle, il fallait absolument "aller au fond des choses tout de suite!" 
J'ai alors dû me dégager et la repousser par deux fois pour pouvoir enfin sortir de la maison pour laisser les esprits se calmer. 
Ça n'est qu'à mon retour un peu plus tard que nous avons pu échanger un peu plus sereinement et régler effectivement ce qui avait été l'objet du litige et de nos emportements un peu plus tôt. 
Bien sur, ça n'est qu'un exemple, mais le problème de la violence "argumentatoire" de la femme vs son homme, plutôt allewrgique aux discussions sans issues est certainnement très courante sinon prévalente chez beaucoup de couples.  
 
D'ailleurs, parmi les solutions proposées sur le site Internet réservé à cette question, on en trouve deux qui sont clairement "sexuées". On dit en effet que : "Le meilleur moyen de prévenir la violence chez les hommes est de :(1) laisser sortir l'agressivité", solution très masculine" vs celle qui propose que (2) l'homme doit "communiquer davantage" solution TOUT À FAIT "féminine" puisqu'elle suppose que l'homme accepte de plein gré de se placer lui-même en position de subir la violence sous la forme que maîtrise bien sa partenaire.  
Alors que celle qui suggère que l'homme apprenne "à faire de la relaxation" est selon moi une solution beaucoup plus neutre et respectueuse de la nature profonde des deux protagonistes.  
D'ailleurs la dite "relaxation" aurait intérêt à être faite par LES DEUX protagonistes pour être parfaitement efficace... 
 
Ce qui , soit dit en passant, ne saurait en aucune manière justifier la violence exercée par certains hommes et certaines société machistes à l'endroit des femmes. Par plus d'ailleurs que le mépris à l'endroit de l'autre sexe, tel que proné par les religions complêtement machistes judéo-chrétiennes ou musulmanes ou bien par certains mouvements féministes bornés.
Gilbert Lachapelle
Montréal


27 février, 14 h 52 - Mme Bombardier, félicitations de votre courage de faire cette émission. Mais je suis surpris de voir le manque d'information sur la violence que les hommes subissent. Encore une fois, il existe des études sur le sujet mais je n'entends pas les résultats sur vos ondes. Mais est-il possible des parler de la violence fait aux hommes sans que celles faites aux femmes ne soit comparée tant en quantité qu'en qualité. Il existe un seul organisme qui traite les hommes ayant vécu l'abus sexuel (CRIPHASE)et il doit sa survie à ses seul membres car personnes (gouvernement et subventionneurs) n'apporte aucun support économique. On ne veut pas entendre la souvrance des hommes, mais du même coup ont reproche aux hommes de ne pas en parler. Essayez juste d'imaginer l'écoute RÉELLE d'une invenanTE qui voit principalement que de la violence faite aux femmes, lorsque qu'un homme lui confie avoir vécu l'inceste de sa mère? 
 
Si l'on pose la question de la violence faite aux hommes il faut remettre en question la structure même des services ainisi que le cadre de référence des intervenants qui recevront ces hommes. 
 
Pourrions-nous, les hommes, se définir en fonction de nous et non en fonction de des femmes. 
 
Une dernière question : si l'on parle de la violence faite aux hommes, faudrait-il, dans un deuxième temps, se donner les moyens et l'ouverture d'esprit de parler de la violence faite par les femmes, tant aux hommes, aux femmes et qu'aux enfants?... Mais là, je sais que j'ouvre un tabou extrêment sensible. Pourtant, ces femmes violentes ont aussi une dignité et besoin d'aide, et ne la trouve que très peu.
Bruno Couturier
Mercier


27 février, 14 h 52 - Très intéressante et surtout très surprenante série! 
 
Je ne me reconnais pas chez ces hommes-là quoique je reconnaisse certains comportements décrits. Tout au long de la série, je me suis demandé "qu'ont-ils appris?". 
 
Et vous terminez le tout sur les modèles. Voilà la réponse qu'apporte votre série, je crois. 
 
Merci
Jocelyn Bérubé
Montréal


27 février, 14 h 44 - j'en ai marre du discours en faveur de la violence légitime des hommes et de la douceur innée des femmes... 
Qu'advient-il des nombreuses femmes qui élèvent seules leurs enfants (souvent dans la pauvreté, les statistiques en témoignent) et qui sont donc sans pourvoyeur ou défenseur - sans "vrai mâle" quoi - qu'advient-il donc de ces femmes dans les situations de survie, d'urgence ou de danger, doivent-elles encore et toujours réagir avec "féminité", soit en courbant l'échine avec gentillesse, douceur, compréhension, rédition, faiblesse??? Bonne façon de recevoir des baffes (aux sens propre et figuré) et quel exemple pour ses enfants, filles ou graçon! 
 
Bravo pour votre série.
Sylvie Carignan
St-Jean-sur-Richelieu


27 février, 14 h 28 - Au cours des 5 émissions, je déplore les généralisations : les hommes, les femmes. N'y aurait-il pas moyen d'utiliser des hommes, des femmes? 
 
Il faut se mettre dans la tête que le monde féminin est différent du monde masculin. Là où nous sommes compétentes, allons-y! Cela n'empêchera pas des hommes d'en faire autant 
 
Les 5 émissions ont eu un caractère souvent superficiel qui étonne. Des grandes difficultés que des femmes vivent et que des hommes vivent nécessitent de l'aide : il faut aller chercher cette aide. 
 
Chaque fois qu'il est question de la situation masculine, pourquoi faut-il presque toujours faire intervenir des humoristes? Gêne? Faut-il que ce soit drôle pour qu'on en parle? 
 
La violence masculine, je connais : 30 ans. J'ai même payé une très grosse pension alimentaire de 1200$/mois pour maintenir une maison et un enfant aux études. Aujourd'hui je me suis libérée de cette situation et je suis heureuse, seule. Ma belle soeur vit la même chose. Quand elle aura vu le fond du baril ou recevra une balle dans la tête de son violent de mari , il sera trop tard. Mes 4 derniers voisins ont tous été arrêtés par la police parce qu'ils menaçaient de jeter leur conjointe en bas du balcon. 
Merci.
Pauline


27 février, 14 h 16 - Vous avez cité Desmond Morris dans votre émission de vendredi pour expliquer le bagage de violence mâle hérité des mammifères. Je ne crois pas que cette explication est dépassée mais il faut aussi référer à Konrad Lorenz qui a écrit sur l'agressivité dans différents classes et ordres animals. Il a démontré que l'agressivité chez les animaux est très "contrôlée". Par exemple, les parures, les parades d'intimidation limitent les manifestations d'agressivité qui conduisent aux blessures. Paradoxalement, l'espèce humaine a franchi des barrières que même les animaux ne franchissent pas. 
 
Je crois que la violence humaine est surmontable grâce à la raison, entre autres, mais il ne faut pas négliger ou minimiser notre héritage animal. Mieux comprendre cet héritage nous aidera.
jocelyn bluteau
Québec


27 février, 14 h 11 - Comme vos invités, j'aime bien Serge Bouchard mais lorsqu'il dit qu'il faut laisser de côté la conscience lorsque l'on passe à l'action et que l'on se "bat", je ne suis pas tout à fait d'accord. La conscience doit être là mais elle est non réfléchie.  
 
C'est comme dans le sport d'équipe, on doit être conscient de ce qui ce passe pour collaborer avec ses coéquipiers. Mais c'est vrai, nous n'avons pas le temps de réfléchir sur le bien et le mal. Et la colère, peut facilement masquer le jugement.
Simon Martel
Montréal-Nord


27 février, 14 h 10 - Des recherches récentes menées aux États-Unis par Lehmann et Santilli (1996) laissent entendre que la violence commise par les femmes contre les hommes est perçue autrement que celle commise contre elles par les hommes. 
 
Les étudiants de niveau collégial avait à réagir à des scénarios où l'on avait changé le sexe de l'auteur d'actes plus ou moins violents contre son ou sa partenaire. Les étudiants des deux sexes ont blâmé nettement plus les victimes masculines que les victimes féminines. Les chercheurs ont interprété ces constatations comme laissant entendre que la violence commise par les femmes contre les hommes est jugée plus acceptable. Si cette façon de voir est générale, cela pourrait expliquer, du moins dans certains cas, ce qui fait renoncer les hommes à déclarer les actes de violence dont ils sont victimes. 
 
Si l'on se penche sur l'évolution des refuges et des programmes destinés aux femmes, on remarque qu'ils tirent leur origine de regroupements populaires féminins qui ont répondu aux besoins d'un grand nombre de femmes à la recherche d'un refuge (Hebert et Foley, 1997). Un cheminement similaire chez les hommes pourrait s'avérer non seulement important au chapitre de la reconnaissance du fait que les hommes peuvent aussi être victimes d'abus sexuels et d'agressions par l'épouse, mais aussi sur le plan de la mise en place de services. En fait, les regroupements d'hommes pourraient contribuer, dans une large mesure, à sensibiliser davantage la population aux problèmes que vivent les hommes.  
 
Il est essentiel de poursuivre les recherches sur les expériences vécues par les hommes battus si l'on veut évaluer l'étendue et la gravité du problème. Le peu de recherches menées à ce jour soulève plus de questions que de réponses.
Frédéric Pageau
Lévis


27 février, 14 h 10 - Vous confondez la violence qui a une origine névrotique et celle qui est nécessaire à la survie de l'individu et de son espèce.
Gilbert Bochenek
Québec


27 février, 13 h 58 - À propos de la violence chez les hommes. La société juge différemment la violence de l'homme par rapport à celle de la femme. Un homme qui tue sa famille est reconnu comme un monstre. Dans le cas de la femme, c'est sa détresse que l'on retient. Un peu comme si le pape est un violent refoulé et une meurtrière en série une pauvre victime d'un milieu éclaté!
Alain Gilbert
Montréal


27 février, 13 h 52 - Madame Bombardier, 
 
Je n'avais plus beaucoup d'illusions au sujet des hommes. Mais je croyais que j'étais tout bonnement plus pessimiste que la majorité des gens...  
 
Cependant, les parcelles de déclarations entendues cette semaine en provenance d'hommes anonymes qui étalaient leurs croyances ou leurs perceptions des femmes m'ont fait «tomber des nues».  
 
Je ne croyais pas que tant d'hommes pouvaient se sentir menacés... 
 
J'ai beau faire de l'introspection, je ne me vois pas dans ces comportements. Pourtant, je dois aussi projeter ce genre d'image puisque je suis seule... 
 
Toutefois, j'ai trouvé passionnantes plusieurs interventions des experts. Mais cela n'arrive pas à me rendre l'espoir...

Saint-Hyacinthe


27 février, 13 h 50 - J'estime qu'on a trop tendance à penser que sa propre réalité est celle qui est de fait dans la société. 
Les hommes en général estiment que la vie est plus simple que ce que les femmes en disent. Il nous semble que les femmes ont tendance à donner de l'importance à des détails qui pour nous n'en ont pas. Elles compliquent les choses. 
D'un autre coté, sommes-nous les êtres un peu bé-bébêtes et enfantins que les femmes trop souvent décrivent lorsqu'elles pensent à nous? Le féminisme me dérange assez, je perçois cela comme du sexisme, mais ma mère que j'aimais beaucoup me disais souvent "Lorsqu'un bobo commence à piquer c'est qu'il commence à guérir" 
Nos deux réalités sont tout autant valables l'une que l'autre et je nous invite à l'explorer
Gaetan Dupont


27 février, 13 h 49 - Madame Bombardier, 
 
La première violence de l'homme (souvent non décriée) est celle du regard qu'il porte sur ces proches. 
 
L'éducation reçue du "que vont penser les autres" a influé sur plusieurs vies qui portent en eux les stigmates de ce traitement. 
 
Que de dégâts souvent (très profonds et que de thérapies pour s'en sortir) peut-il causer quand son regard reproche, juge, ignore ces filles ou fils qui ne correspondent pas a l'image parfaite de ces critères.  
 
La douleur engendrée par l'attitude de cet homme aura une répercussion sur l'ensemble d'une vie de femmes ou d'hommes qui malheureusement ne correspondent pas au standard. 
 
Cette violence est beaucoup plus cruelle et dommageable que les coups.
Marie Watters
Charlesbourg


27 février, 13 h 36 - Je n'ai jamais eu de "blondes" québécoises. Je n'ai pas de difficulté a sortir avec des femmes de toutes races; asiatiques, haitiennes, anglophones,etc... Mais dès que je rencontre une québécoise francophone avec laquelle je m'entends tres bien, cette dernière ne semble jamais interessée à aller plus loin. Je n'arrive pas a comprendre ce qu'elle recherche.
Sébastien Trudel
Montréal


27 février, 13 h 02 - J'ai été récemment témoin du jugement implacable d'une femme à l'égard d'un homme qui, dans un mouvement d'exaspération, avait poussé sa compagne hors du lit avec ses pieds. 
 
Bien qu'il soit important et parfaitement fondé de CONDAMNER UN ACTE de violence, quel qu'il soit, j'aimerais mettre en garde contre cette tendance qu'ont certaines femmes à CONDAMNER UN HOMME aussitôt qu'il pose un geste UN TANT SOIT PEU violent (et j'insiste sur le "un tant soit peu") en disant entre autres à la compagne de cet homme qu'elle SE DOIT de le larguer sans attendre. 
 
Beaucoup d'hommes ont sans doute encore bien du chemin à faire. Mais il y a une grande différence entre « condamner un acte » et « condamner un homme ».
Caroline Lambert
Montréal


27 février, 0 h 33 - M.Georges Dupuy, vous êtes bien informé. Quelques idées comme ça! Nous parlons de violence? Pensez aux policiers, aux militaires à qui on enseigne la violence "nécessaire". Avant l'arrivée des femmes dans ces milieux, les hommes étaient violentés par un entraînement excessivement rude. Il faut bien comprendre que tous les changements se font à cause de volontés politiques. Autres sujets : Avez-vous remarqué? Père manquant, fils manqué? Mon garçon de 33 ans père de deux enfants et son épouse travaillent de 08.00 hrs à 17.00 hrs donc c'est la garderie pour les deux enfants. Maintenant, c'est "PERE ET MÈRE manquants, fils manqués". Je crois que dans l'ensemble notre société aura toujours plus de difficultés dans sa justice envers un pourvoyeur qu'envers une mère. Les hommes auront toujours plus d'efforts à faire pour se faire respecter car la société se féminise. Mais ce qui est troublant,c'est que beaucoup d'hommes en sont aucunement conscients.
Alain Maréchal
Saint-Jean-sur-Richelieu


26 février, 11 h  - La Politique d'intervention en matière de violence conjugale adoptée en 1995 par l'administration précédente répète ad nauseam à quel point l'homme est un être violent, une brute aux pulsions incontrôlables qu'il convient de mater à tout prix, peu importe les faits, les conséquences sociales et les injustices qui résultent de cette mise en scène. 
 
Cette politique inquisitoire ostracise la moitié de la population sur la seule base du genre. En d'autres termes, les citoyens sont déclarés coupables en raison de leur masculinité. En ce sens, cette politique est davantage sexiste que Mein Kampf pouvait être raciste. Peu importe les évidences, dès qu'une plainte de violence conjugale est déposée par un 
femme, l'homme qui partageait sa vie bénéficie sur-le-champ de la présomption de culpabilité, ce qui en clair signifie l'incarcération, sans autre forme de procès. Coupable, il l'est assurément au point d'avoir à se conformer à une sentence prononcée avant jugement -- les fameuses conditions de remise en liberté -- afin de retrouver sa chère liberté, provisoirement bien sûr. Sa liberté ne tient désormais plus qu'à un fil... de téléphone. 
 
Cette seule plainte, déposée sans l'ombre d'une preuve, en l'absence d'une quelconque évidence à l'appui des prétentions de la plaignante, suffira pour le priver définitivement de l'accès à sa demeure, du contact avec ses enfants et d'une fraction substantielle de ses revenus détournés, avec la complicité de l'état, au profit de la plaignante. M. Dupuy résume 
fidèlement le traitement réservé aux justiciable par les juges complaisants rompus à l'orthodoxie dominante. Désarçonné, dans la tourmente, l'homme accusé à partir de fausses allégations s'engage inexorablement dans une véritable descente aux enfers qui, plus 
souvent qu'autrement, se soldera par un autre suicide.
Hermil LeBel
Montréal


25 février, 23 h 29 - Par observation, j'ai compris que les comportements des femmes et des hommes étaient différents dans une situation de violence. Le rapport de la force physique est inégal. La femme frappée porte des marques, l'homme frappé très peu de marques. Les femmes utilisent le service de la police pour toutes sortes de raisons et au maximum. Les hommes préfèrent régler leurs problèmes par eux-mêmes.Ils sont orgueilleux n'aiment pas confier leurs misères à la police. L'attitude des hommes faussent les statistiques car il n'y a que les femmes qui se plaignent. Dans une chicane, les femmes sont en générales plus volubiles et plus tenaces pour gagner leurs points même aux risques de mal se terminer. Malgré que notre société supporte la femme,l'image de la femme victime est inscrite dans la mémoire des gens et surtout des gens du monde judiciaire. Contrairement aux femmes, les hommes sont laissés à eux-mêmes et sont souvent isolés. Les conditions de vie injustes dans les rapports hommes-femmes ne peuvent faire autrement que de les porter vers la violence dans le couple. A force d'être considéré avec mépris comme un être inférieur à la femme part notre société(la paternité),il devient violent et suicidaire ne trouvant aucun support. Je crois qu'en général, les femmes sont aussi violentes que les hommes mais les hommes ne s'en plaignent pas par orgueuil.
Alain Maréchal
Saint-Jean-sur-Richelieu


25 février, 12 h 24 - Les résultats de l'enquête me surprennent beaucoup.  
C'est bien beau la communication, mais les gars ont besoin de se défouler de façon physique et non pas en faisant les bavards comme les femmes. 
 
Ce n'est pas dans la nature des gars de communiquer. 
 
Par ailleurs, pour ce qui est de l'affirmation que la violence n'a pas de sexe, c'est faux. 
 
D'ailleurs, lors d'un match de hockey entre filles, les bagarres sont inexistentes. 
 
Mains entre gars, c'est différent. On aime ça se battre parfois entre nous. Ça fait du bien! 
 
Par conséquent, pour les hommes violents envers leurs familles, je crois qu'ils auraient avantage à canaliser leur agresivité dans le sport tels le hockey ou le football
Cédric Chateauneuf
Montréal


24 février, 11 h 58 - Comment obtenir des jugements équitables pour les hommes et les femmes en situation de rupture conjugale lorsque le système policier et judiciaire est régenté par la Politique d'intervention en matière de violence conjugale du gouvernement québécois. Il est stupéfiant de constater que cette politique ne fait ni plus ni moins que de propager des préjugés haineux contre les hommes, ce document déclarant plus de 120 fois en 77 pages que l'homme est un agresseur, qu'il est violent ou que la femme est une victime. Cette politique se propose ouvertement d'influencer le système policier et judiciaire (p. 69), incluant la magistrature (p. 58), et même les avocats de la défense (p. 61).  
 
La Politique est citée en référence dans le Guide de pratiques policières enjoignant les policiers à effectuer les arrestations des hommes dès qu'il sont accusés par une femme, sans se soucier des faits. De plus, par la suite de nombreux juges de notre pays manquent sérieusement à leurs obligations en ce qui concerne le fardeau de la preuve, la présomption d'innocence et le doute raisonnable aux fins de déclarer coupable à tout prix un homme accusé de «violence conjugale» sur la seule base d'une allégation. On comprend que cette politique soit un véritable nid pour les fausses accusations et qu'elle entraîne une violation systématique et systémique des Chartes canadiennes et des droits civiques garantis par les Nations Unies.
Georges Dupuy
Laval


23 février, 20 h 16 - Je suis né d'un milieu ouvrier. Mon père était un homme assez violent et ma mère une manipulatrice qui aurait donné des complexe à «l'Éminence Grise!». Souvenez-vous du film...Vol au-dessus d'un nid de coucou. Miss Rachet à réussit à elle seule d'en faire se suicider un et lobotomiser un autre, pas violente du tout, les mains de femmes sont des caresses!  
La violence masculine se voit, difficile de cacher un oeil au beurre noir, mais un coeur en charpie, difficile à voir! 
Franchement s'il fallait garder une minute de silence pour toutes les personnes innocentes tués et massacrés, alors la planète devreindrait muette pour un siècle!
Lavertue Richard
Laval


23 février, 17 h 26 - La violence physique est plus généralement l'affaire des hommes alors que les femmes utiliseront plus facilement la violence psychologique : paroles blessantes, médisances etc... Il importe peu d'établir des scores sur les violences portées ou subies par les uns et les autres. La nature humaine est ce qu'elle est. Et la violence comme l'égoïsme ou l'intolérance sont des tendances normalement contrôlées par des humains équilibrés. Pour élever et éduquer des enfants les qualités des deux sexes sont complémentaires et irremplaçables. Généralement la rigueur du père compense la complaisance de la mère ; Ce peut être le contraire. Mais il importe de ne pas encadrer trop étroitement par des lois, la force raisonnable à laquelle les parents peuvent avoir recours pour se faire écouter de leurs enfants. Les lois contraignantes, les interdits, la conception étroite des règles sont aussi des formes de violence contraires à l'avance civilisatrice à laquelles les humains doivent aspirer. Est-ce trop demander ?
georges lesueur
St-Ambroise


23 février, 13 h 43 - Je ne partage vraiment pas le point de vue de M. Dufresne qui dit, en gros, que le femmes sont moins violentes que les hommes. 
 
Des années d'intimidation dans les cours d'écoles moont montré que la violence féminine est différente mais est quand même là et fait autant mal. 
 
Les garçons donnent des coups et parfois se moquent. Les filles, elles ne donnent pas de coups mais s'attaquent directement a l'amour propre de leurs victimes par de l'intimidation avec une seule envie en tête; faire mal.
Cynthia L'Ecuyer
Moncton


23 février, 10 h 25 - Le meilleur moyen de prévenir la violence chez les hommes est de...  
 
L'éducation peut-être ? 
Enseigner le respect envers autrui....aujourd'hui cette valeur manque énormément dans notre société.
Celine Hamel
montreal


21 février, 19 h 40 - Meurtres entre conjoints aux USA (je n'ai pas trouvé de données spécifiques pour le Québec, mais il n'est pas faux d'affirmer que la situation est comparable au USA) :  
 
U.S. Department of Justice, Bureau of Justice Statistics (B.J.S.). Meurtres entre conjoints; résultats des différentes sentences données, hommes versus femmes, dans les 75 plus importants comtés des États-Unis. Source des données : Spouses Murder Defendants in Large Urban Counties (B.J.S.), September 1995, nu. NCJ-153256. Enquête du gouvernement fédéral, données compilées par Patrick L. Langan, Ph. D., et John M. Dawson. 
540 cas de meurtres entre conjoints,  
318 hommes accusés (59%) et 222 femmes accusées (41%) : 
 
Ceux et celles déclarés coupables : 
· Hommes : Moyenne de 16,5 années de prison --- Femmes : Moyenne de 6 années de prison. Page 18, tableau 32.  
· Hommes : 43% condamnés à plus de 20 ans --- Femmes : 15% condamnées à plus de 20 ans. Page 18.  
· Hommes : 69% utilisent une arme à feu ou un couteau pour tuer --- Femmes : 95% utilise une arme à feu ou un couteau pour tuer. Page 2, tableau 3.  
· Hommes : 5% ont eu une sentence de probation --- Femmes : 12% ont eu une sentence de probation. Page 16, tableau 27.  
· Hommes : 81% sentencés de prison --- Femmes : 57% sentencées de prison. Page 16, tableau 27.  
· Hommes : 2% acquittés --- Femmes : 14% acquittées. Page 15, tableau 22.  
 
Une autre compilation de données concernant les meurtres entre conjoints a été faite entre 1948 et 1952 et réalisée par Marvin Wolfgang. Elle démontre que 34% des femmes étaient acquittées comparativement à 4% pour les hommes.
Rémi Tremblay
Montréal


21 février, 19 h 38 - Voici quelque recherches sur la violences féminine et masculine : 
 
1-Selon statistique Canada voici les statistiques sur la Violence conjugale : 
1 200 000 personnes touchées par cette enquête sur la violence familiale, la plus vaste enquête de stat. Can. (plan quinquennal). 549 000 hommes victimes de violence de leur conjointe et 690 000 femmes victimes. Statistique Canada année 2000, nu 85-224 (2000). Figure 2.1 Page 11 
____________________________ 
 
2- Enquete de la G.R.C. Police : 46% des meurtres familiaux sur les enfants sont perpétrés par la mère. 35% par les pères. GRC de Marlene L. Dally Ph.D. : The killing of Canadian Chidren by Parent(s) or Guardien(s) Canada 1990 à 1993. Page 17, tableau 6. 
 
Dans 43% des cas, la raison donnée pour le meurtre de l'enfant : la colère contre le conjoint. Page 20 
____________________________ 
 
3-La VIOLENCE CONJUGALE AU QUEBEC : 
http://stat.gouv.qc.ca/publications/conditions/violence_h-f99_pdf.htm 
____________________________ 
 
4- Au Québec...l'année passée : 11 femmes tueés par leurs conjoints et 2 hommes tués par leur conjointes...OUI ces 13 meurtres sont de trop...mais pour une population de presque 8,000,000 nous devrions arreter de DÉMONISER les hommes...
Rémi Tremblay
Montréal


21 février, 13 h 25 - M. Martin Dufresne, 
En perpétuant ainsi des idées préconçues que vous vous obstiné à imposer aux autres, vous démontrer votre refus de voir les vrais enjeux et les vrais défis des relations homme femmes. Pire, votre discours nuit considérablement à la cause de l'émancipation des femmes.  
 
Votre façon agressive d'accabler les hommes de tout les mots de l'humanité, ne fait qu'entretenir ce que certains appelle la guerre des sexes. 
 
Dans cette optique je ne peux que me désoler de votre endoctrinement idéologique que je juge très réactionnaire et très rétrograde. 
 
SVP, évoluez un peu mon cher monsieur.
Stephane Tougas
Montreal


20 février, 0 h 07 - Parler d'"agressivité", c'est *naturaliser* a priori un comportement qui est en fait *instrumental*, en ce sens que les hommes qui violentent une femme en tirent un bénéfice : la soumission forcée de l'être agressé, le privilège de ne pas répondre de leurs comportements. Les batteurs de femmes s'en cachent rarement d'ailleurs, prompts à dire qu'elle "l'a mérité". Ce sont les psys qui tentent de noyer le poisson. 
 
Si ce n'était qu'affaire d'agressivité, on verrait ces hommes s'en prendre à leur patron, aux flics, etc. 
Non, ils calculent, frappent quand ils savent pouvoir s'en tirer sans témoin. Et ils nient, eux, alors que les femmes sont souvent promptes à se reconnaître bien des torts. 
D'ailleurs, personne ne parle d'"innocence féminine" sauf ceux qui les chargent de tous les péchés de la terre... 
 
Si des femmes *peuvent* être violentes, il est clair qu'elles font beaucoup moins souvent que les hommes le choix de l'être. Et qu'elle sont beaucoup plus durement punies quand elles le font, tant par les médias que par les tribunaux. 
 
En ce sens, oui, la violence a un sexe, celui du pouvoir qu'elle sert à protèger de l'égalité, de la négociation au quotidien. 
 
Quant aux pères, il faut être de mauvaise foi pour ne pas voir à quel point beaucoup servent de modèle à la violence de leurs fils. Alors, pourquoi leur réserver une place incontournable, plutôt que de les juger à leurs mérites et reconnaître que les mères sont souvent de meilleurs modèles, même pour des garçons? 
 
Patriarcat, quand tu nous tiens...
Martin Dufresne
Québec

la radio en profondeur
Enquête

Messieurs
Le meilleur moyen de prévenir la violence chez les hommes est de...
laisser sortir l'agressivité dans le sport
faire de la relaxation
communiquer davantage

Mesdames
Le meilleur moyen de prévenir la violence chez les hommes est de...
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