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L'humour, un bilan de santé
[22 février 2005]

Avec Louise Richer, directrice générale et pédagogique de l'École nationale de l'humour, et Marc Cassivi, journaliste au quotidien La Presse, Marie-France Bazzo trace un bilan de santé de l'humour au Québec. 
 
Les humoristes remplissent les salles de spectacle. Ils sont aussi aux commandes de nombreuses émissions de radio, à la télévision et dans des publicités. L'humour prend-il trop de place au Québec? 
 
Marc Cassivi déplore notre manque d'esprit critique envers les humoristes au Québec. L'industrie québécoise de l'humour manque de variété. Au contraire, Louise Richer en a assez du «regard parfois méprisant sur cette discipline, qu'on hésite à nommer discipline artistique. On ne dit jamais qu'il y a trop de chanteurs au Québec», fait-elle remarquer. Pourtant, l'humour québécois est résolument national. «On consomme québécois, ce qui avantage beaucoup les humoristes», explique Louise Richer. 
 
Marc Cassivi s'ennuie de l'irrévérence et de la satire de Rock et belles oreilles. À l'exception des Zapartistes, qui font du cabaret politique, aucun humoriste ne se moque de l'actualité, croit le journaliste. Selon Louise Richer, bien des tabous ont disparu. Voila pourquoi les jeunes humoristes (Les Denis Drolet, Jean-Thomas Jobin) s'intéressent à l'humour absurde, fait observer la directrice de l'École nationale de l'humour.

Écoutez la discussion (34:27)

École nationale de l'humour