Note : Les émissions de Dimanche
Magazine sont conservées trois mois pour permettre aux internautes
de consulter les émissions les plus récentes, et non pour constituer
des archives. Les liens hypermédias (menant vers des sites et,
en particulier, vers des extraits audio ou vidéo) ne sont pas
mis à jour ni maintenus indéfiniment.
Certains reportages sont conservés plus longtemps et peuvent
être consultés dans « Reportages spéciaux ».
Pour toute émission ou reportage antérieur à trois mois, cliquez
ici si vous désirez faire une demande de documents audiovisuels.
|
Durban
au jour le jour
La conférence mondiale contre le racisme.
Tous les reportages de Sylvain Desjardins à
Dimanche Magazine, les compte-rendus et les
entrevues réalisées dans les émissions
Sans Frontières et La Tribune du Québec.
|
Spécial
Tunisie
Un compte-rendu et trois reportages
sur place de Danny Braün, des liens vers
les reportages de l'émission
Sans Frontières et des hyperliens pertinents.
|
Émission
spéciale sur la pauvreté
Émission
spéciale : Sommet des Amériques
Émission
spéciale: Pleins feux sur le Mexique

Les
prix de la Radio française 2000
Dimanche
Magazine,
meilleure émission d'information
|
Pour
la seizième année, les artisans de la radio de Radio-Canada
ont souligné l'excellence de la production radiophonique de l'année
2000.
Sur les treize prix décernés, Dimanche Magazine a
obtenu le prix de
la meilleure émission d'information pour son émission
spéciale sur la pauvreté diffusée le 17 octobre
1999..
 |
Michel Tremblay et Lucie Benoît, les
réalisateurs de Dimanche Magazine.
|
« Ça permet, pendant quelques heures en tout cas,
de moins penser aux contraintes que pose notre métier, c'est-à-dire
aux journées, aux semaines passées sur le terrain à ramasser du
son, le son de la vie, mais aussi le son de la mort. Et c'est pas
toujours agréable... » Michel Tremblay.
ÉMISSION
SPÉCIALE SUR LA PAUVRETÉ
Écoute
de la première heure 
Écoute
de la deuxième heure 
TABLE
RONDE
Un
débat pour tenter de comprendre quelles sont les conséquences, chez
nous, de l'appauvrissement de la population ?
Comment l'augmentation du coût du logement a contribué à appauvrir
les gens ?
Pourquoi et comment la pauvreté augmente dans une ville riche comme
Toronto?
Et, comment les banques alimentaires, conçues comme une solution
de dépannage, sont devenues à Montréal, un rouage incontournable
de l'économie sociale.
Enfin pourquoi la pauvreté a progressé au Canada malgré une croissance
soutenue ces dernières années ?
Ginette Lamarche a invité à ce débat
:
Jacques
Benoit
Clinique communautaire de Pointe-St-Charles
Denis
Langevin
Animateur communautaire
Françoise David
Présidente de la Fédération des femmes du Québec
Michel
Chossudovsky
Économiste
Professeur
à l'Université d'Ottawa
La
pauvreté, qu'est-ce que c'est ?

« Tu es pauvre quand tu passes l'essentiel de
ton temps à essayer de survivre ».
Jacques Benoit
« Avant tout, la pauvreté, c'est le manque de revenus
pour subvenir aux besoins essentiels ».
Denis Langevin
« La pauvreté, c'est la privation économique
mais aussi la privation de droits ».
Françoise David
« La pauvreté, c'est une question politique. La pauvreté,
c'est les impacts de la politique du déficit zéro sur la population,
c'est le cynisme et le mensonge politique ».
Michel Chossudovsky
Écoute
du sujet 
MONTRÉAL
LOGEMENT
ET PAUVRETÉ
Pierre Duchesne
Un
pauvre, c'est aussi quelqu'un qui n'a pas de logement mais c'est,
également, celui qui consacre plus de 30% de ses revenus
à se loger.
Selon plusieurs organismes gouvernementaux, il s'agit d'un seuil
critique qui ne permet plus de se nourrir et de se vêtir convenablement.
Or, depuis 1990, des familles consacrent plus de 50% de leurs revenus
au logement.
De plus, l'augmentation des coûts de loyer n'a pas été compensée
par la construction de logements sociaux. Au contraire, depuis 1994,
le gouvernement fédéral ne finance plus ce type de constructions
et dans de nombreuses provinces canadiennes on ne construit plus
du tout de logements sociaux.
Pierre
Duchesne nous fait toucher du doigt les effets concrets
du désengagement des gouvernements dans ce domaine.
Écoute
du sujet 
Eduardo
De Jésus Jandres
Père de trois enfants
Robert
Pilon
Fédération des locataires
HLM Jeanne Mance
Eduarta
Freitas
Conseil des habitations Jeanne Mance
Louise Harel
Ministre de l'habitation
TORONTO
HORS-LA-VIE
Julie Meunier
Dans
un rapport de la Ville de Toronto, on déplore qu'un plus grand nombre
d'enfants vivent dans la pauvreté.
Ces enfants vivent dans ce qui est appelé « la ceinture
des guettos » qui forme un U à la périphérie de la ville.
Les familles qui y habitent consacrent plus de la moitié de leurs
revenus pour se loger. Elles sont donc contraintes d'avoir recours
aux banques alimentaires. Et, ces banques n'ont pas, cette année,
réussi à trouver le financement nécessaire pour répondre à la demande.
À
l'ombre des grands buildings de la finance, des enfants se rendent
parfois l'estomac vide à l'école...
Un reportage de Julie Meunier.
Écoute
du sujet 
Rudy
Mumm
Coordonnateur de programmes au refuge pour sans-abri,
le Seaton House
Alexandra
Humphrey
Mère mono-parentale
Julia
Bass
Directrice de l'Association canadienne des banques alimentaires
Enfants
s'exprimant sur la pauvreté
LE
PIÈGE DES BANQUES ALIMENTAIRES
Chantal Lavigne
Lorsque
la première banque alimentaire du Canada est apparue en 1986 à Edmonton,
ce devait être une solution temporaire.
13 ans plus tard, on compte près de 700 banques alimentaires au
Canada et le taux de fréquentation de ces banques a plus que doublé
depuis 10 ans au point de susciter l'étonnement, l'inquiétude et
les critiques du Comité des droits économiques, sociaux et culturels
de L'ONU.
Cette augmentation du nombre de banques alimentaires est-il le reflet
d'une aggravation de la pauvreté dans le pays ? Qui servent-elles
? Que servent-elles ? Arrivent-elles à répondre à la demande ? Ne
sont-elles pas devenues un rouage intégré de l'économie sociale
au lieu d'un recours provisoire ?
Chantal
Lavigne a voulu en savoir plus.
Écoute
du sujet 
Anonyme
Cliente du Fonds de dépannage du Nord-Ouest de l'île
Yvette
Teofilovic
Directrice
Fonds de dépannage du Nord-Ouest de l'île
Sylvie
Du Cap
Directrice de l'administration
Moisson Montréal
Guy
Paiement
Président
Table de concertation sur la faim et le développement social de
Montréal
Sylvie
Grenier
Directrice de la Croisée, organisme communautaire
TABLE
RONDE

Malgré
un taux de chômage en baisse et une embellie économique soutenue,
la population pauvre s'appauvrit encore.
Quelles en sont les causes?
La pauvreté, pourquoi ?

« Les gouvernements ont réduit, dans les
dernières années, le rôle de redistributeur de la richesse qu'ils
assumaient auparavant. Pas complètement mais ils l'assumaient quand
même.
Pour les sans-emploi, cela veut dire des coupures drastiques dans
l'assurance-emploi et l'aide sociale ».
Jacques Benoit
« Même quand le chèque d'aide sociale est donné, il
est déjà insuffisant alors quand on y applique une sanction, ça
ne peut plus fonctionner. » Denis Langevin
« Il faut interpeller les décideurs économiques et
il faut s'interpeller comme société. Nous aussi, les gens de la
classe moyenne et aussi les gens riches, on permet que cela se fasse
en se consolant en donnant de l'argent aux guignolées à Noël. On
doit décider et choisir dans quelle société on va choisir de vivre. »
Françoise David
« M.
Bernard Landry s'est félicité de ce que les salaires au Québec sont
les plus faibles d'Amérique du Nord et, dans un communiqué, il dit
que les coût d'investissement et de main-d'ouvre au Québec sont
inférieurs de 31% aux coûts observés aux États-Unis. Il dit également
que les taux d'imposition des profits sont extrêmement favorables
à l'investissement. Alors c'est quoi son projet de société ?
C'est d'apauvrir la population à outrance afin que l'entreprise
vienne s'établir ici. »
Michel Chossudovsky
Écoute
du sujet 
Deuxième
heure
LES
NOUVEAUX PAUVRES
Sylvain Desjardins
La
pauvreté au Canada a pris un nouveau visage ces dernières années.
On a vu apparaître les laissés-pour-compte de la mondialisation.
Cette classe de travailleurs est totalement dépourvue face aux exigences
de la nouvelle économie. Les plus touchés parmi eux, sont ceux qui
sont le moins scolarisés et les plus âgés.
Sylvain
Desjardins a rencontré des travailleurs qui n'avaient jamais
imaginé perdre leur emploi, qui découvrent la pauvreté et les difficultés
de reclassement.
Écoute
du sujet 
Pierrette
Beauchamp
Ex-employée de la compagnie Phillips de Saint-Jérôme
Mariette
Huot
Ex-employé de Phillips
Claudette
Lacelle
Président du syndicat local à l'usine de Saint-Jérôme
Arnold Dugas
Directeur des Métallos du Québec
Syndicat affilié à la FTQ
Michel
Gauthier
Commissaire industriel de la région
TABLE
RONDE

La mondialisation de l'économie
a-t-elle contribuée à appauvrir la population au Canada.
Ses effets sont-ils incontournables?
Mondialisation
et pauvreté

« La
classe politique a un cynisme incroyable. Elle nous dit qu'elle
lutte contre la pauvreté. En fait, c'est la pauvreté de cette classe
politique qui fait que son mandat vise la minimisation du niveau
de vie. »
Michel Chossudovsky
« L'État québécois et l'État fédéral ne respectent
plus les engagements internationaux qu'ils ont contractés. La déclaration
des droits de l'homme est très claire. Toute personne en tant que
membre de la société a droit à la sécurité sociale. Un autre article
dit que toute personne a le droit au travail, au libre choix de
son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail. »
Denis Langevin
« Nos employeurs son en train d'ériger la précarité,
l'arbitraire et la déréglementation en système. Ce que ça va vouloir
dire bientôt,
c'est que l'on va pouvoir être aussi pauvre en travaillant
qu'on va être pauvre en restant à l'aide sociale. »
Françoise David
« Depuis
30 ans au Québec, la formation professionnelle bat de l'aile, et
aujopurd'hui quand on regarde les déboires d'emploi-Québec,
on se rend compte qu'il n'y a pas suffisamment d'investissements
publics pour permettre à tous ceux et toutes celles
qui le veulent d'avoir une formation adéquate. »
Jacques Benoit
Écoute
du sujet 
CHRONIQUE
« ENFERMÉS DEHORS »
De Gabriel Jones et Julie Durocher. Éd. Stanké

« Enfermés dehors »,
un album original, des photos qui regroupent des réalités très différentes.
Dans
cet album, les photographes mettent en scène des personnalités connues
(Jean Chrétien, Lucien Bouchard, Bernard Derôme, etc.) et des jeunes
de la rue.

Marc
Favreau, comédien, auteur
et Antoine Lafortune, 21 ans,
né à Montréal.
|

Daniel
Langlois, président-fondateur
d'Ex-Centris, Frédéric Plante, 22ans,
né à Longueuil et Fabian Celallos,
22 ans, né à Mexico D.F.
|

Lucien
Bouchard, Premier ministre du Québec et Simon Cassivi,
22 ans,
de Gaspésie.
|
Une
chronique de Léo Kalinda
Marc
Favreau
Humoriste
Julie
Durocher
Photographe
Gabriel
Jones
Photographe
Antoine
Lafortune
Jeune montréalais photographié en compagnie de Marc Favreau
LIVRE
« En
attendant le vote des bêtes sauvages »
De Ahmadou Kourouma. Éd. Le Seuil.
Ce
conte philosophique sur le despotisme est d'une rare subtilité.
Avec un humour ravageur et une extraordinaire puissance d'évocation,
le récit mêle hommes et bêtes sauvages dans une lutte féroce, allie
le conte à la chronique historique et renverse nombre d'idées reçues
sur les relations étroites qu'entretiennent la magie et la politique
mondiale.
Koyoga,
fils d'un tirailleur africain de Verdun, lui-même ancien d'Indochine,
chasseur bègue et complexé, va avec l'aide de la sorcellerie, arriver
à la tête d'un pays utopique.
Avant
de se lancer inconsidérément dans son putsch, il suit attentivement
un stage de dictature auprès d'autorités en la matière. Il y apprend
la nécessité du parti unique et l'intérêt diplomatique de la chasse
aux communistes, les joies du droit de cuissage, et autres joyeusetés
dictatoriales. On reconnaîtra sous les traits du dictateur Koyoga
tour à tour Houphouët-Boigny, Bokassa, Sékou Touré et Mobutu.
Léo Kalinda a rencontré l'auteur, Ahmadou Kourouma
Écoute
du sujet 
Né
en 1927 en Côte d'Ivoire, Ahmadou Kourouma fait des études supérieures
à Bamako, au Mali, d'où il est expulsé à la suite d'une grève. Il
fait son service militaire et refuse de réprimer une émeute : il
se retrouve à Saïgon en pleine guerre d'Indochine.
Trois ans plus tard, il reprend ses études à Paris puis à Lyon.
En 1970, il donnait au continent africain l'un de ses plus grands
classiques : Les soleils des indépendances.
Il connut ensuite l'exil, des errances peu propices au travail littéraire.
En Afrique, il devint un mythe. On le donna pour mort. Mais Kourouma
n'avait pas renoncé. Il accumulait la documentation historique,
les anecdotes pour composer Monnè, outrages et défis.
Hyperliens
pertinents
Cahier
de sensibilisation et d'éducation aux revendications québécoises
(Site de La Fédération des femmes du Québec)
Dossier
noir : logement et pauvreté au Québec
Société
d'habitation du Québec
Association
Canadienne des Banques Alimentaires (en anglais)
Spécial Tunisie
LA
FACE CACHÉE DE LA TUNISIE

De
retour de reportage en Tunisie, Danny Braün qui
est à Paris nous donne ses premières conclusions.
La Tunisie, un pays qui soigne son image extérieure, qui se présente
comme un pays stable et sécuritaire, un véritable paradis pour
touristes et investisseurs étrangers mais dont la face cachée
est celle d'un système policier qui connaît une grave dérive autoritaire.
Danny Braün explique le climat de peur qui règne dans
ce pays et nous donne un avant-goût des reportages qu'il nous
présentera dans les prochaines semaines.
Écoute
du sujet 
SUR
LES TRACES DE HAROUN M'BAREK
Danny Braün
Haroun
M'Barek, un étudiant tunisien de l'université Laval avait fait
la manchette lorsque le ministère fédéral de l'Immigration l'a
expulsé du Canada en janvier dernier. De retour en Tunisie, il
a été arrêté, torturé et condamné par le tribunal de première
instance de Tunis.
Avant son arrivée au Canada, Haroun M'Barek était Secrétaire de
l'Union générale des étudiants de Tunisie. Le président Ben Ali
déclencha en 1991 une brutale répression contre cette organisation.
Haroun M'Barek aurait également été proche du mouvement En-Nahda,
une organisation politique islamiste que le régime tunisien décrit
comme un groupe terroriste et qu'il réprime durement.
Le
jeune homme avait demandé l'asile politique au Canada peu de temps
après son arrivée à l'Université Laval en 1994.
Sa requête a été rejetée en 1997, de même que sa demande d'appel
en Cour fédérale l'année suivante.
Haroun M'Barek a alors tenté d'obtenir le droit de résidence permanente
pour des motifs humanitaires. Là aussi, il a essuyé un refus.
Danny
Braün, qui revient de Tunisie, a voulu savoir ce que devenait
Haroun M'Barek et comment était perçue cette affaire côté tunisien.
Un
reportage édifiant qui balaie bien des idées reçues sur ce pays
du Maghreb.
Écoute
du sujet 
INVITÉS
Ridha
Khemakhem,
chargé au ministère tunisien de la Justice,
section des droits de l'homme
Jaouhari
Lassaad,
militant islamiste et membre du En-Nahda
Hend
Chaouch,
intellectuelle tunisienne
Hacène
M'Barek,
frère de Haroun M'Barek
Me
Samir Ben Amor,
un des avocats de Haroun M'Barek
OPPOSANTS
SOUS HAUTE SURVEILLANCE
Danny Braün
Un
premier reportage de Danny Braün sur la Tunisie
vous a été proposé dimanche dernier.
Il s'agissait notamment de Haroun M'Barek, cet étudiant tunisien
de l'université Laval que le ministère fédéral de l'Immigration
a expulsé et qui, de retour en Tunisie a été arrêté, torturé et
condamné.
Dans
ce reportage, on découvrait la réalité de la Tunisie. Un pays
qui soigne son image internationale, d'autant que le tourisme
est la première ressource du pays.
Un pays qui se présente comme prospère, ouvert, occidentalisé,
sécuritaire et comme un pionner du point de vue du statut de la
femme dans le monde arabe.
Mais
sous le vernis, se cache la réalité d'un pays autoritaire qui
ne fait aucune place à la liberté d'expression, où une
simple critique peut vous mener en prison, où les opposants politiques
risquent la torture et l'emprisonnement.
La tunisie connaît une grave dérive autoritaire, les libertés
publiques et individuelles sont constamment violées et les partis
politiques, les associations et les médias sont réduits au silence.
Danny
Braün nous parle cette semaine de la vie des opposants
au régime de Ben Ali.
Écoute
du sujet 
INVITÉS
Omar
Mestiri,
figure principale de la défense des droits de l'Homme en Tunisie
Sihem
Bensédrine,
membre fondateur
du Conseil national pour les libertés en Tunisie
Jaouhari
Lassaad,
militant islamiste
Moncef
Marzouki,
un des fondateurs du Conseil national des libertés de Tunisie
Faïza
Kéfi,
ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi
Fathi
Chamki,
opposant au régime
Sadri
Khiari,
opposant au régime
Ahmed
Smiri,
enseignant dans un lycée au sud de la Tunisie
Nezziha
Ben Yadder,
secrétaire-adjointe
du Rassemblement constitutionnel pour la démocratie
ÊTRE
JEUNE EN TUNISIE
LA
MAL-VIE
Danny Braün
Cette
troisième partie du grand reportage de Danny Braün
en Tunisie aborde la vie des jeunes au pays de Ben Ali.
Un pays qui compte 9 millions d'habitants dont la moitié a
moins de 20 ans.
Des jeunes qui veulent travailler, vivre, évoluer sans être
constamment surveillés et harcelés par la police mais qui
sont rongés par le désouvrement et la mal-vie.
Dans
ce reportage, ils expriment leur dégoût pour la vie qu'ils
mènent et leur écourement pour un pays qui ne leur offre rien
d'autre.
Danny Braün a choisi de changer les noms des jeunes
qui ont témoigné dans ce reportage dans le but de les protéger
car au pays de Ben Ali, parler à des étrangers surtout à des
journalistes peut se payer très cher.
On
apprend aujourd'hui que les autorités tunisiennes ont libéré
Haroun M'Barek, un étudiant de l'Université Laval à Québec,
expulsé du Canada en janvier après que le statut de réfugié
politique lui eut été refusé.
À son retour en Tunisie, Haroun M'Barek a été condamné à 3
ans de prison pour complot terroriste. Les organisations humanitaires
internationales soutenaient que l'accusation ne reposait sur
aucune preuve et que l'accusé avait été torturé à son arrivée.
Les précisions de Daniel Raunet.
Écoute
du sujet 
Témoignages
de jeunes de la Goulette
Moncef
Marzouki,
ancien président du CNLT
Selman
et Nidhal,
un couple rencontré au Lac Palace

La
Tunisie selon Assia Mestiri, 12 ans
Entrevue réalisée par Danny Braün
et diffusée
le 6 juin 2001à l'émission Ados-radio
Liens vers
les reportages de Sans Frontières

TUNISIE : MUSELER
LES DÉFENSEURS DES DROITS DE L'HOMME
(06-11-2001)

NOUVELLE ARRESTATION EN TUNISIE
(28-06-2001)

La
Tunisie bloque l'accès au site Web de Radio-Canada
(04-06-2001)

Haroun M'Barek libéré pourra-t-il revenir au Québec ?
( 28-05-2001)
Le Canada lui a refusé le statut de réfugié : les conditions de
détention de Haroun M'Barek en Tunisie
(18-05-2001)

Tunisie : un avocat persécuté
(26-042001)
Tunisie : M'Barek condamné
(13-03-2001)
Le
procès du Tunisien M'Barek : une parodie de justice
(02-03-2001)

Tunisien déporté et emprisonné en Tunisie : Elinor Caplan
explique
(19-02-2001)
Étudiant
tunisien déporté et emprisonné en Tunisie : les explications
d'Immigration
canada
(15-02-2001)
Un Tunisien déporté se retrouve en prison
(25-01-2001)

Le régime tunisien durcit encore le ton envers les droits
et libertés
(08-02-2001)
Le
régime tunisien. Une parodie de démocratie
(03-01-2001)
Hyperliens
pertinents sur la Tunisie
Conseil
national pour les libertés en Tunisie
Comité
pour le respect des libertés et des droits de l'Homme en Tunisie
Tunisie
: situation des droits de la personne en l'an 2000
Le
Maghreb des droits de l'Homme
Recherches d'Amnesty International (en anglais)
Human
Right Watch
Page consacrée à la Tunisie (en anglais
Articles
du Monde diplomatique sur la Tunisie
Tunisie,
Rapport annuel 2002
Reporters
Sans Frontières
Série
d'articles de quotidiens français sur le cas Ben Brik
Lettre
exigeant de l'Union européenne qu'elle intervienne
Coécrite par Human Rights Watch, Amnistie internationale, la Fédération
internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) et Reporters
sans frontières.
Rassemblement
constitutionnel démocratique
Le parti
au pouvoir en Tunisie, dirigé par Zine El Abidine Ben Ali
ÉMISSION
SPÉCIALE
Pleins
feux sur le Mexique
Ce partenaire commercial méconnu
L'équipe
de Dimanche Magazine
vous présente
aujourd'hui une émission
spéciale sur
le Mexique, ce voisin
que nous connaissons
si mal.
Les
plages, les mets relevés,
la civilisation maya
ces
mots viennent spontanément
à l'esprit de
bien des Québécois,
lorsque l'on évoque
le Mexique.
Ce
pays est aussi l'un
des membres - avec le
Canada et les États-Unis
- de l'Alena, l'Accord
de libre-échange
nord-américain.
La langue officielle
est l'espagnol mais
on y parle 56 idiomes
indiens. Au dernier
recensement, le Mexique
comptait près
de 99 millions d'habitants
- dont environ 10 %
d'indigènes.
La misère ronge
ce pays : 40 %
des Mexicains vivent
sous le seuil de la
pauvreté et le
salaire minimum est
à 6 $ par
jour.
À
la veille de l'ouverture
du Sommet de Monterrey
sur la réduction
de la pauvreté
dans le monde, Dimanche
Magazine vous invite
à mieux saisir
la complexité
du Mexique.
Nous
vous invitons
à écouter
4 reportages sur
la réalité
socio-économique
et politique de
ce pays : un bilan
des 20 mois de
pouvoir du président
Vicente Fox, la
situation des
droits des autochtones
au Chiapas, le
pays des maquiladoras
et les espoirs
de la jeunesse
mexicaine.
|
Ginette
Lamarche s'entretiendra
aussi tout au long de
l'émission avec
2 politicologues du
Collège
de Mexico,
Soledad Loaesa
et Jean-François
Prud'homme. Les analystes
nous parlent depuis
le studio de Stereo
Joya
à Mexico.
Nos
2 invités seront
d'ailleurs à
l'Université
de Montréal le
22 mars prochain pour
participer comme conférenciers
au colloque
sur le changement politique
au Mexique.
Première
heure
L'HEURE
DES BILANS
Les Mexicains déçus
par leur président
Denise
Faille
En
juillet 2000, Vicente
Fox, candidat d'une
coalition des partis
d'opposition PAN (Parti
action nationale) et
PVEM (Parti vert
écologiste du
Mexique), était
élu président
du Mexique avec 43 %
des suffrages.
Son arrivée au
pouvoir a soulevé
beaucoup d'espoir chez
les Mexicains.
La victoire de Vicente
Fox met d'abord fin
à un régime
politique dominé
depuis 71 ans par un
seul parti, le PRI (Parti
révolutionnaire
institutionnel).
Le nouveau président
incarne le changement.
Vicente Fox a un immense
défi à
relever.
Il devra répondre
aux multiples attentes
des citoyens: lutte
contre la corruption,
réforme des institutions
politiques, croissance
économique, redistribution
de la richesse, règlement
des problèmes
au Chiapas, respect
des droits humains...
20
mois plus tard, les
Mexicains sont désabusés.
Vicente Fox n'a pas
tenu ses nombreuses
promesses.
Selon un récent
sondage du journal Reforma,
le président
a perdu des plumes.
Il n'aurait plus maintenant
que 47% de la faveur
populaire, comparativement
à 70% l'an dernier.
Denise
Faille a recueilli
l'opinion des Mexicains.
Écoute
du sujet
LES
INDIENS DU CHIAPAS
TOUJOURS DANS LA MISÈRE
Étienne
Leblanc
Le
Chiapas, cette terre
riche en ressources
hydroélectriques,
en eau potable et
en produits agricoles
(bananes, café,
cacao
), est
pourtant la région
la plus pauvre du
Mexique.
Le Chiapas compte
1 million d'habitants.
70 % d'entre
eux vivent dans la
pauvreté.
En
1994, le mouvement
zapatiste réclamait
des droits pour les
indigènes du
Chiapas et s'opposait
à l'accord
de libre-échange
nord-américain,
l'Alena.
Le visage cagoulé
du sous-commandant
Marcos a alors fait
le tour du monde.
Il y a un peu plus
d'un an, les zapatistes
marchaient sur Mexico
pour convaincre le
Congrès mexicain
de reconnaître
les droits culturels
et l'autonomie des
peuples indigènes.
Avec
l'arrivée récente
au pouvoir de Vicente
Fox, tous les espoirs
étaient permis.
En effet, le président
Fox a promis dès
son élection
de régler le
problème autochtone
et zapatiste «en
15 minutes».
Quelques mois plus
tard, les législateurs
adoptent une loi qui
reconnaît les
autochtones dans la
Constitution.
|
Une
école
- Photo Étienne
Leblanc
|
Cette
loi est rejetée
par les zapatistes,
qui la jugent par
trop incomplète.
C'est de nouveau l'impasse.
Le président
Fox avait promis d'éliminer
les paramilitaires
et de retirer les
troupes des Forces
armées.
Encore aujourd'hui,
les paramilitaires
arpentent le Chiapas
et les militaires
sont toujours là,
plus nombreux que
jamais.
Étienne
Leblanc s'est
rendu dans les régions
isolées du
Chiapas.
Le
reportage 

«Et
la forêt se
déplaça»
, de Nadège
Mazars et Damien Fellous,
Éditions Noesis.
Les
journalistes indépendants
Nadège
Mazars et
Damien Fellous
ont accompagné
la grande marche sur
Mexico des dirigeants
zapatistes en février
2001.
Le sous-commandant
Marcos et 23 commandants
de l'EZLN (Armée
zapatiste de libération
nationale) ont parcouru
3 000 kilomètres
des montagnes du Chiapas
jusqu'à Mexico
pour réclamer
le respect des droits
et de la culture indigène.
Les
auteurs ont récolté
des témoignages,
interviews, photographies
et carnets de note
sur cette caravane
hors du commun.
Deuxième heure
LES
MAQUILADORAS
Chantal Lavigne

Les maquiladoras poussent
comme des champignons
au nord du Mexique,
dans les zones franches
près de la
frontière américaine.
À
Ciudad Juárez,
il y a maintenant
plus de 300 entreprises
étrangères.
Ces usines importent
des produits en pièces
détachées,
les montent sur place
et les exportent ensuite.
Elles ne payent pas
de taxes ni d'impôts
et elles profitent
de la main d'uvre
bon marché.
|
Anapra,
Ciudad Juárez
-Photo Chantal
Lavigne
|
La
plupart des exportations
vont vers le puissant
voisin américain.
Les affaires marchent
moins bien depuis
l'an dernier.
Les
maquiladoras ont entre
autres souffert de
la récession
subie par les États-Unis.
Les ventes ont chuté
de façon significative.
Seulement à
Ciudad Juarez, 40 000
personnes ont perdu
leur emploi.
Des
milliers de Mexicains
quittent leur foyer
pour les zones franches,
à la recherche
de jours meilleurs.
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La
maison de Ester
Flores Espinosa
- Photo Chantal
Lavigne
|
Ils
sont souvent déçus.
La vie n'est pas rose
pour Ester Flores
Espinosa,
qui a quitté
sa ville natale avec
son mari et ses 4
enfants. Elle vit
avec toute sa famille
dans maison d'une
seule pièce.
Son mari travaille
à l'usine.
Ciudad
Juárez est
l'exemple d'une ville
qui a grandi trop
vite. 20 % des
habitants n'ont pas
d'égoûts
et 10 % des gens
n'ont pas d'eau. La
moitié des
rues ne sont pas pavées.
Chantal
Lavigne nous
raconte la vie dans
les maquiladoras.
Le
reportage 
LES
JEUNES ET L'AVENIR
Brigitte
Morissette

Durant
la dernière décennie,
le Mexique a connu une
importante hausse démographique.
Aujourd'hui, plus de
la moitié de
la population a moins
de 23 ans. Ces jeunes,
attirés par le
progrès et la
modernité, épousent
les valeurs du nord.
Le Mexique saura-t-il
retenir ses enfants?
Pourra-t-il offrir à
toute cette génération
les emplois nécessaires
pour la garder en terre
mexicaine?
La journaliste Brigitte
Morissette a
recueilli les aspirations
de ces jeunes dans la
plus grande capitale
du monde, Mexico.
Le
reportage 
UNE ÉMISSION
SPÉCIALE
SUR L'EXPLOITATION DES
ENFANTS
Cette
semaine, l'équipe
de Dimanche Magazine vous
présente une émission
spéciale sur l'exploitation
des enfants dans le monde.
Vous pourrez écouter
aujourd'hui des reportages
sur la prostitution des
enfants au Cambodge, sur
la pornographie enfantine
dans Internet, sur le
travail forcé des
enfants maliens, sur les
enfants soldats au Rwanda
et sur les enfants de
la rue au Brésil.
Deux tables rondes permettront
notamment d'analyser les
grandes causes de l'exploitation
des enfants et aussi les
solutions pour y mettre
fin.
|
Encore
aujourd'hui, en dépit
des efforts d'individus, de
réseaux, d'ONG et de
gouvernements, des millions
d'enfants souffrent.
Ils sont victimes de la guerre,
de la pauvreté, d'abus
sexuels, forcés de
travailler gratuitement ou
pour un salaire de misère,
engagés de force dans
la prostitution ou la pornographie
enfantine, abandonnés
dans la rue, battus, mal nourris,
privés de l'éducation
et du loisir, délestés
de leur enfance
Tout cela existe dans notre
monde. Et ce, 13 ans après
l'adoption de la Convention
relative aux droits de l'enfant,
adoptée par les Nations
unies.
Une Convention ratifiée
par presque tous les pays
sauf les États-Unis
et la Somalie. |
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Première
heure
AU
CAMBODGE :
LA PROSTITUTION DES FILLETTES
Chantal Lavigne
|
Sem
Aou, 16 ans, ex-prostituée
- Source: Chantal Lavigne
|
Le
trafic d'enfants destinés
à la prostitution est très
présent au Cambodge. La
demande est grande.
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Centre
de l'AFESIP - Source: Chantal
Lavigne
|
Les
clients ne sont pas que des pédophiles
étrangers.
La pédophilie serait une
pratique plus ou moins répandue
dans la société
cambodgienne.
Il existe une croyance selon laquelle
«une vierge redonnera son
énergie à un homme
vieillissant».
Des organismes cambodgiens - comme
l'AFESIP - et étrangers
se battent contre l'exploitation
sexuelle des enfants, surtout
des fillettes.
Mais c'est difficile. La pauvreté,
le manque d'éducation,
la corruption, l'impunité
des clients et des trafiquants
sont autant d'obstacles à
affronter.
Chantal
Lavigne s'est rendue au Cambodge.
Le
reportage 
LA
PORGNOGRAPHIE ENFANTINE
SUR INTERNET
Denise Faille
Le
réseau Internet est de
plus en plus accessible. Environ
7 % de la population mondiale
a accès à Internet
- la majorité des internautes
vivant dans les pays industrialisés.
Selon
les services de police du monde
entier, la pornographie mettant
en scène des enfants a
considérablement augmenté
sur Internet.
Il est tellement plus facile aujourd'hui
avec Internet de «consommer»-
sans prendre de risques - du matériel
pornographique.
Par
ailleurs, de plus en plus de parents
et d'éducateurs s'inquiètent
pour les jeunes internautes.
Et si des prédateurs sexuels
arrivaient à les contacter,
à les rencontrer pour abuser
d'eux ou encore à les faire
participer à la production
de matériel pornographique ?
Dans
plusieurs pays, les autorités
policières et des ONG ont
organisé des campagnes
de prévention destinées
aux jeunes internautes et aux
parents.
Denise
Faille vous présente
les résultats de ses recherches.
Le
reportage 
COMMENT
CONTRER L'EXPLOITATION SEXUELLE
DES ENFANTS ?
Une table ronde
animée par Ginette Lamarche

L'exploitation
sexuelle des enfants est une industrie
très florissante, générant
des milliards de $ en profits.
Pourtant, il y a eu en 1989 la
signature de la Convention des
Nations unies relative aux droits
des enfants. Il y a eu aussi la
tenue - en 1996 et en 2001 - de
2 congrès mondiaux contre
l'exploitation sexuelle des enfants
à des fins commerciales.
Sans compter les multiples efforts
des ONG oeuvrant dans ce domaine.
Comment
expliquer la bonne santé
de cette industrie du sexe ?
Les gouvernements en font-ils
assez pour protéger
les enfants ? Quel
est l'impact des législations
nationales existantes ?
|
Ginette
Lamarche s'entretient
avec Anne Saris,
chargé de programme au
Bureau international des droits
des enfants et Joséphine
de Linde, présidente
d'ECPAT International.
La
table ronde 
Deuxième
heure
MALI
: LES ENFANTS ESCLAVES
Ginette Lamarche
|
Un
ex-esclave malien - Source:
Ginette Lamarche
|
Selon
les données de l'UNESCO,
120 millions d'enfants de 5 à
14 ans sont exploités au
travail.
Ils doivent faire une croix sur
l'éducation et le jeu.
Ils doivent bien souvent subvenir
aux besoins de la famille.
|
Tziganna
Astanké, directrice
d'un centre de transition
pour les ex-esclaves - Source:
Ginette Lamarche
|
Dans les pires cas, ils sont carrément
vendus comme domestique ou pour
travailler dans les plantations.
Environ
15 000 enfants maliens ont
été vendus à
des planteurs peu scrupuleux pour
travailler dans les champs de
la Côte-d'Ivoire.
Les plus jeunes ont tout juste
7 ans. Ils travaillent très
dur. Ils sont enfermés
la nuit. Ils sont maltraités
et mal nourris.
Ginette
Lamarche est allée
au Mali.
Le
reportage 
LES
ENFANTS SOLDATS DU RWANDA
Léo Kalinda
|
Le
dessin d'un enfant soldat
- Source: Amnistie internationale
|
Au
moins 300 000 enfants sont
soldats dans 41 pays de ce monde.
Ils sont souvent recrutés
de force par des armées
nationales, des groupes paramilitaires
ou d'autres groupes armés.
Ils
sont entraînés au
maniement des armes. Ils sont
aussi utilisés pour les
corvées d'eau, les tâches
domestiques et le transport du
matériel.
|
Le
dessin d'un enfant soldat
- Source: Amnistie internationale
|
En
mai 2000, l'Assemblée générale
de l'ONU adoptait un protocole
additionnel à la Convention
relative aux droits des enfants.
Ce protocole demande aux gouvernements
d'interdire la participation des
enfants aux conflits armés.
À ce jour, 101 pays ont
signé le Protocole et 22
pays l'ont ratifié.
En parallèle, plusieurs
pays - dont le Soudan, le Sierra
Leone et la République
démocratique du Congo -
ont commencé à démobiliser
les enfants soldats.
Léo
Kalinda nous présente
les témoignages d'enfants
soldats du Rwanda.
Écoute
du sujet 
RIO
DE JANEIRO : LES ENFANTS DE LA
RUE
Chantal Srivastava

Les
enfants de la rue foisonnent en
Amérique du Sud et en Asie.
Ils sont souvent chassés
de chez eux par la violence, les
mauvais traitements ou la pauvreté.
À
Rio de Janeiro, au Brésil,
on estime qu'il y a entre 700
et 2 000 enfants de la rue.
Depuis une douzaine d'années,
le gouvernement brésilien
a promulgué des lois pour
protéger ces enfants.
Mais dans les faits, les policiers
forcent les enfants à quitter
la rue - trop souvent de manière
violente. On appelle cette opération
le «ramassage».
Chantal
Srivastava est à
Rio de Janeiro. Elle décrit
la vie de ces jeunes, présente
des témoignages et elle
explique ce qui se fait en ce
moment pour aider les enfants
de la rue.
Le
reportage 
CES
ENFANTS EXPLOITÉS :
VICTIMES DE LA MISÈRE
Une table ronde
animée par Ginette Lamarche

Ces
enfants exploités de diverses
façons sont d'abord et
avant tout victimes de la pauvreté.
Comment
sortir ces enfants de la
misère ?
L'éducation est-elle
la bouée de sauvetage ?
Quelles sont les responsabilités
des gouvernements des pays
du Sud? Quelles sont les
responsabilités des
pays riches?
Sommes-nous jusqu'à
un certain point complices
de l'exploitation des enfants,
lorsque nous achetons par
exemple des produits fabriqués
par des enfants?
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Ginette
Lamarche analyse ces questions
en compagnie de Thierno
Seydou Gueye, consultant
sur les droits des enfants auprès
des Nations et Martine Bernier,
d'Aide à l'enfance Canada.
La
table ronde 
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