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Les livres
Mistouk
Gérard Bouchard, Boréal, 2002

Défendu par
Raymond Gravel

Hommage aux pionniers de la colonisation, Mistouk raconte les aventures de Méo Tremblay et la vie quotidienne d'un petit village du Saguenay vers la fin du 19e siècle. L'auteur fait revivre les mentalités, les craintes et les rêves d'une société en pleine ébullition. Mêlant légende et vérité historique, Mistouk est une grande épopée, une sorte de mythologie du Saguenay avec ses personnages légendaires et ses histoires fabuleuses issues de notre mémoire collective.


Notes Biographiques Historien, sociologue, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde. Professeur au département des Sciences humaines de l’Université du Québec à Chicoutimi et professeur invité à Harvard en 2008-2009. Il a coprésidé de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles.

Vos arguments

27 mars, 22 h 10 - Je voulais vous offrir un simple merci.  
J'écoute le Combat pour une quatrième année consécutive et vous êtes le groupe que j'ai le plus apprécié. Une dignité dans la défense tenue jusqu'au bout. Il faisait de vous entendre aujourd'hui, serein, de bel humeur, et sincèrement ouvert aux deux propositions.  
 
J'alimente un carnet de littérature québécoise depuis deux ans, Le Passe-Mot (www.passemot.blogspot) et je suis particulièrement sensible au Combat des livres qui poursuit la même mission que moi ; faire connaître nos livres et nos auteurs.  

Venise Landry
Eastman

27 mars, 7 h 13 - Monsieur Gravel, 
 
Bien que je possède déjà ce livre depuis quelques temps, je ne l'avais jamais lui. Vous l'avez tellement bien "vanté" que je l'ai mis dans ma pile de livres à lire dans les prochaines semaines. Merci beaucoup!

christiane mondor
montréal

26 mars, 16 h 54 - je n'es pas vraiment de commentaire mais ce qui est certain : je vais lire mistouk.vous m'avez convaincue!ne lachez pas vous etes bon avocat!cette hesitation avant le vote : stratégie ou indécision... 

claire boissel
st-jérome

25 mars, 14 h 18 - Bonjour M. Gravel 
Voici un commentaire que j'avais fait paraitre dans le Quotidien sur Mistook à sa sortie : 
Comment aurait-on pu imaginer de telles grandeurs, de telles misères? Bien sûr il y a tous les témoignages de nos parents, leurs souvenirs, ce que leurs propres parents leur ont rapporté, enfin tout ce qui est descendu jusqu'à nous. mais jamais au grand jamais je n'en avais réalisé toute l'ampleur, la réalité quotidienne, le fait surtout que nos ancêtres sont vraiment partis de rien. ils ont dû tout inventer, même le bonheur. Moi qui étais perplexe sur nos moeurs et coutumes, nos guerres de clocher, les projets qui n'avancent pas, notre région qui se vide. Car tant de gens songent à partir. Qu'ils ne fassent qu'y songer est déjà révélateur en soi. Je me dis que Mistook apporte un recul rafraichissant sur l'histoire de notre région. À 54 ans peut-être suis-je parvenu à ce bilan où mes parents, au moment de leurs contes passionnés sur les "...Dans mon temps...", nous évoquaient leur "Mistook à eux". Mais ce discours lassant et rétrograde agaçait plutôt ma modernité. Quelle ironie de constater que les sacrifices de mes ancêtres étaient le solage de ma modernité! Car qu'on le veuille ou non, le monde se divise en deux : Ceux qui prennent et ceux qui donnent. C'est facile de prendre, plus difficile de donner. On peut se passer des premiers mais pas des seconds. Les colons abusés par les belles promesses qui ont résisté à l'attrait des States, ont donné. Donné quoi? Le Saguenay-Lac-St-Jean d'aujourd'hui. Je me demande si nous serions capables de répéter cet exploit! On en revient à l'essentiel. Tous ces gens abandonnés par les structures, sans ressources, livrés à eux-même, n'avaient d'autre choix que de disparaitre ou faire un miracle. C'est-à-dire faire tant avec si peu. Et ils l'ont fait! Non mais...! On vient de si loin...et en si peu de temps. Tantôt je riais, tantôt je pleurais en lisant Mistook. On ne peut pas être indifférent à tant bonheurs, de grandeurs, de sacrifices et de compassion. Mistook c'est la soupe qui nous a vu naître...! 
Merci de m'avoir lu.

Bernard Tremblay
Jonquière

24 mars, 23 h 32 - Je suis déçue que le livre soit éliminé je pensais naïvement qu'il avait des chances de gagner le combat à cause de son sujet, de la nature curieuse que nous avons à vouloir nous connaître, nous comprendre d'avantage et finalement le peu d'ouvrage approfondi sur le sujet. Mais peut-être devrais-je écrire au je notre histoire m'interpelle. Je crois quand même que l'abbé Gravel a réussi sa mission en nous intriguant assez pour que plusieurs essaient de passer au travers de cette supposée rigidité littéraire décrier par les autres panélistes. Attention ici, ce n'est pas parce que c'est "pouétique" que c'est littéraire faudrait pas confondre!!! Enfin nous verrons la suite sinon au moins nous l'entendrons. Bravo M. l'abbé et consolez-vous un peu vous avez quelques sous de plus dans vos poches pour un travail qui n'était sûrement pas trop moche...

Emmanuelle Fournier
Montréal

24 mars, 17 h 44 - Je ne peux plus défendre ce livre mais j'aimerais défendre la littérature québécoise par contre.  
Mistouk est le seul roman que je n'ai pas encore lu sur les cinq. J'alimente un carnet littéraire qui porte sur la littérature québécoise et je trouve dommage que Raymond Gravel ait baissé les bras par déception d'avoir été exclu au premier tour. Quand Christiane Charette lui a ouvert tout grand la porte pour qu'il s'exprime, il a été trop déçu pour le faire.  
 
Je comprends, c'est émotif, humain, et c'est dire combien il n'y a pas que la religion et la politique, qui font discuter fort, et avec emportement, la littérature aussi ! 
 
Malgré tout il est important de bien garder en tête l'esprit du jeu, et même si on est éliminé, combien de personnes écoutent à la maison et sont intéressés à entendre des arguments d'amour, même quand le roman n'est plus en jeu. 
 
Le but de l'exercice, et du jeu, est de faire connaître de nouveaux romans et de nouveaux auteurs.

Venise Landry
Eastman

24 mars, 14 h 24 - Je suis moi aussi très déçue que Mistouk soit éliminé dès aujourd'hui.J'ai lu ce livre, je devrais dire que je l'ai dévoré. Je l'avais beaucoup aimé. Mais malgré tout je ne pensais pas qu'il gagnerait parce que ce n'est pas assez «flyé» assez «olé olé» . J'ai suivi tous les combats des livres et quand on pense que La détresse et l'enchantement n'a pas gagné l'année dernière, on comprend que ce ne sont pas nécessairement les meilleurs qui gagnent. Il leur faut quelque chose d'aguichant, de moderne, de différent, de pas trop conventionnel. Mais de là à le comparer à une thèse de doctorat ! quand même pas mal exagéré. Ou trop long... mais c'est justement ça qu'on aime, on bon gros roman auquel on peut s'attacher. Désolée et de tout coeur avec vous ! J'espère que vous éliminerez Vandal Love demain.

Michèle Fiset
Dolbeau-Mistassini

24 mars, 12 h 15 - Je suis très contente que Mistouk ait été dans la course car cela le fera connaître davantage. Ce roman est une entreprise nécessaire de réappropriation positive de la mémoire collective du Québec. L'héroïsme y a justement trop souvent fait défaut, à cette mémoire. Cette Saga m'a littéralement transporté, tout comme le second tome, Pikauba. J'attends la suite avec impatience... Par contre, j'ai aussi aimé Vandal Love. Comme quoi on peut aimer plusieurs genres littéraires.

Isabelle Matte
Québec

24 mars, 11 h 33 - Je conseille à ceux qui n'aiment pas votre livre, parce trop académique, de ne jamais lire Umberto Eco. Pour ce qui est des détails historiques, il est dur à battre! Il faut aimer le genre historique et c'est ce que j'aime car on en ressort plus instruit.

Marie Delorme
Québec

24 mars, 11 h 15 - Bonjour M. Gravel, malgré le défaite, ce fut un excellent combat. J'ai beaucoup apprécié ce livre pour tout ce que vous avez dit. Un roman historique amusant comme on n'en voit pas souvent. Bravo d'avoir défendu ce livre. En passant, j'ai également lu Vandal Love il y a quelques mois. Je ne me rappelle que les grandes lignes de ce roman aux personnages toujours en fuite et sans prise sur leur destin. Malgré la beauté de la plume et les origines gaspésiennes de l'auteur, ce récit m'a lassé. De beaux tableaux déprimants de gens qui se perpétuent sans plaisir. Vive la folie historique de Bouchard et l'éxagération de ses héros...

Sandra Carrier
Québec

24 mars, 10 h 56 - un très beau roman qui qui nous raconte l'histoire dùn peuple courageux plein de snnsibilités et d'émotions un roman très réaliste.régionaliste.

micheline tremblay
jonquière quebec

24 mars, 10 h 52 - je suis du même avis que monsieur Gravel un roman qui est plein d'émotion et aussi très réaliste .territorial avec des gens courageux...

gérald tremblay
jonquière quebec

24 mars, 10 h 32 - Mistouk, un roman d'une écriture alerte et d'une drôlerie communicative du début à la fin. Une description colorée comme une toile des plus beaux paysages québécois. On ne lit pas seulement la vie d'une petite communauté de l'arrière pays mais on en devient rapidement l'un de ses habitants.  
 

André Côté
Mascouche

23 mars, 16 h 05 - Excellent roman historique. Belle occasion de prendre connaissance des us et coutumes du temps sans l'arridité des livres d'Histoire. Le fait que M. Bouchard soit un sociologue lui permet de créer des personnages qui correspondent aux archétypes de l'époque, de les décrire de façon exceptionnelle. Une belle histoire à lire. La suite : Pikauba, est tout aussi intéressante.

Alain Michaud
Montréal

23 mars, 14 h 35 - J'aimerais bien lire vos commentaires sur Mistouk; ils me permettront de bien défendre ce roman que je trouve extraordinaire. Il nous raconte des moments de notre histoire à tous. Raymond Gravel ptre

Raymond Gravel
Joliette

23 mars, 11 h 02 - L'allusion "au pays des géants" est très intéressante... je crois que M.Bouchard dans Mistouk a voulu faire connaître cette personnalité particulière de ces héros défricheurs, défonceurs de portes, courageux et plus grands que nature. Ainsi, je vous encourage un jour à visionner un documentaire de L'ONF, "Le combat d'Onésime Tremblay", c'est extraordinaire, ce que cet homme, un cultivateur, a été un modèle de ténacité, un grand homme qui a su se tenir debout devant les grandes compagnies, devant l'État même! Avec un souci pour l'environnement un siècle avant tout le monde. Je suis certain que l'auteur s'est inspiré d'Onésime... comme d'autres personnages dans la région : incidemment, comme il y en a dans chaque région, les régions sont peuplées de légendes, donc de personnages qui ont donné vie à ces légendes! Et un mot sur son écriture : Gérard Bouchard est un maître de la description imagée, des détails, sans longueur, sans lourdeur, il a tellement de talent, de vocabulaire, un romancier exceptionnel!

Blaise Gagnon
Saguenay

12 mars, 20 h 42 - Un livre absolument merveilleux. Qui fait renaître en nous la vraie mesure du temps, la vraie couleur de l'aventure, et le goût de la nature. Qui nous rappelle la somme de travail incommensurable que nos aïeux ont menée pour nous conduire à cette vie que nous menons aujourd'hui, si loin de la leur. Un livre qui nous donne envie de redécouvrir le sens de la liberté. De plus, il est d'autant plus intéressant qu'il fait renaître en nous des légendes que nous ont conté nos grands-parents, telles qu'Alexis le trotteur.

Valérie Caron
St-Antoine-de-Tilly

10 mars, 23 h 16 - J'adore lire ce genre d'ouvrage et sutout que çà nous concerne je sais que je ne serai pas désapointée par Mr.Beauchemin bonne chance monsieur.

Marcelle vermette
Mascouche Qué.

10 mars, 19 h 18 - J'ai lu Mistouk l'an passée. Après quelques pages il m'a royalement tappé sur le gros nerf...je connais le Lac, les Jeannois. Il m'apparaissait bien trop grand, ben trop baveux, ben trop to much. 
Un être qui se tiens debout devant tout et tous, un géant au centre de minables : bigot, sans éducation, criblés de dettes et totalement dépendant de tous les riches, bourgeois de la planète...facile d'être plus grand que nature...facile mais au fil de la lecture j'ai compris que c'étais tous des géants, quels personnages : défricher sa terre à mains nues afin de voir un jour le ''trait carré'' comme disait son père ( une terre c'est 100 acres : 828 pieds de largeur par 5280 pieds de profondeur ) wow!  
Donc le héros est un héros parmis des centaines de héros....nos ancêtres....ces hommes et ces femmes étaient des géants, tous.  
Merci

Denis Girard
GATINEAU