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Les livres
La fabrication de l'aube
Jean-François Beauchemin, Québec Amérique, 2006.

Défendu par
Emmanuel Bilodeau

En juillet 2004, Jean-François Beauchemin est terrassé par une violente maladie qui lui fait traverser un coma de trois semaines. La fabrication de l'aube raconte sa transformation à la suite de cette épreuve et dit comment l'amour de ceux à qui l'on tient le plus nous enracine dans la vie. Récit autobiographique du retour à la vie, La fabrication de l'aube est un roman grave et plein d'espoir sur la renaissance après avoir frôlé la mort.


Notes Biographiques Il a été tour à tour rédacteur, concepteur puis réalisateur à la Société Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs romans, dont Le jour des corneilles, Les Choses terrestres et Ceci est mon corps.

Vos arguments

28 mars, 13 h 10 - C'est un livre qui touche la sensibilité des gens, la partie en soi qui reste enfant, petit. Il permet à l'individu de vivre un voyage intérieur afin de redéfinir ou ancrer ses valeurs profondes, sa ligne directrice guidant ses choix, ses opinions. Également, dans la construction de l'identité, l'homme passe des étapes se confrontant à des évènements tant heureux que difficiles. Ce livre touche ces aspects et apporte le lecteur à porter des réflexions, se questionner sur ce qui au plus profond de lui-même. Voilà! 
 
D'ailleurs, je donnerais ce livre en lecture à des étudiants de divers domaines comme l'éducation, l'intervention, la psychologie, la psychoéducation, le domaine médical. Pourquoi? Afin de fouiller dans son monde sensible,intérieur pour apprendre à vivre avec soi-même et assumer nos valeurs. Parce qu'aimer de façon inconditionnelle lorsque l'on travaille auprès d'êtres humains en difficultés est primordiale. Comparable à l'artiste qui aime son art, l'intervenant aime l'être humain dans ses plus bas instincts...  

Julie-Anne Gagnon
Québec

27 mars, 22 h 31 - Je laisse un message à chaque débatteur, les éliminés, comme les illuminées ! Les stratégiques par obligation aussi, vous savez ceux qui n'avaient pas assez confiance en leurs mots et qui ont donc décidé de rajouter le piquant de la stratégie. Vous avez contribué dans une large part à la joyeuse effervescence de cette joute et je vous en remercie.  
 
C'est la quatrième année que je suis le Combat, et cette année l'action était faite du rebondissement de la stratégie, et de la fantaisie des subterfuges, évitant ainsi la stratégie facile du faux dénigrement.  
 
J'ai beaucoup apprécié cette noblesse qui sert mieux la mission de faire connaître nos écrivains. J'y suis extrêmement sensible, défendant un carnet de littérature québécoise, je poursuis cette mission à l'année longue et d'une manière complètement bénévole au Passe-Mot de Venise (www.passemot.blogspot.com). 
 
Je partage exactement votre senti vis à vis La fabrication de l'Aube, un livre abordant la mort et qui nous mène à la vie. Qui m'a bouleversé et que je compte relire pour la leçon de reconnaissance et réentendre cet hymne à la vie inscrit à jamais dans mes cellules.

Venise Landry
Eastman

27 mars, 11 h 24 - Bravo! 
Emmanuel Bilodeau a donné une chance à la littérature, même si ce jeu est vraiment «bâtard», comme l'a bien dit Jean-François Beauchemin, et comme le disent tous les vrais écrivains qui pasent au micro de Christiane (Robert Lalonde, Monique Proulx, Sergio Kokis et beaucoup d'autres).

Jean Royer
Montréal

27 mars, 11 h 17 - Bravo pour façon de défendre ce livre, vous semblez être un homme de coeur.  
Un livre qui nous fait du bien c'est comme un bon film. On a envie d'être heureux et de rendre les autres heureux.  
 
 
Félicitations encore et portez vous bien, 

Yolande Beaudoin
Gaspé

27 mars, 11 h 15 - Je suis d'accord avec le choix de meilleur débatteur! Et je dis que Emmanuel est un stratège assez redoutable. L'air de rien comme ca...surprenant et agréable. J'aime bien aussi cette facon de s'exprimer.

Ghislaine Baril
Montréal

27 mars, 11 h 09 - la fabrication de laube est un baume pour nous,une grande et douce consolation...

genevieve brouillard
montreal

27 mars, 11 h 02 - Bravo et merci Emmanuel pour les coups de théâtre, ta belle sensibilité et ton sens du jeu.

S Lafrance

27 mars, 11 h 01 - Pourquoi tu vis et bien je trouve que c'est la QUESTION fondamentale. Et j'oserais répondre "Pour rencontrer l'amour sous toutes ses formes". Et si ce livre permet d'en prendre conscience, je cours l'acheter.

Andrée Hélie
Ste-Lucie des Laurentides

27 mars, 10 h 55 - Même si le gagnant est Parfum de poussière, je vais acheter La fabrication de L'aube.

Réjean Dion
Cacouna

27 mars, 10 h 50 - Emmanuel est un vlimeux..excellent comédien il a bien joué son jeu... ce matin il m'a eue par le biais de Françoise Faucher, ce livre m'attire au point que je vais le lire et probablement l'acheter..je veux y trouver l'espoir dont nous avons tous besoin en ces temps difficiles..Je suis réconciliée avec Emmanuel

Fernande Trottier
Arthabaska/Victo

27 mars, 10 h 47 - Emmanuel se serait-il inspiré de Loft Story pour son coup de théatre en éliminant celui qui mettait en péril son livre? 
Original, drôle, j'adore!

Marie-Eve Juneau
Québec

27 mars, 10 h 47 - Emmanuel Bilodeau vous avez toute mon admiration. 
Pour moi vous êtes le grand gagnant de ce combat.Bravo 
Je viens de commencer la fabrication de l'aube et je suis déjè certaine qu'il m'accompagnera pour le restant de ma vie, de la même façon que la sclérose en plaques sera en moi pour le restant de ma vie. La fabrication de l'aube me donne de l'espoir. 
 
Merci M. Bilodeau et Merci M. Beauchemin

josée morneau
montréal

27 mars, 10 h 44 - Je n'ai lu aucun des romans ici, mais Émanuel Bilodeau est tellement bon, que «la fabrication de l'aube» est le premier livre que j'irai m'acheter! Quel compétiteur, je le reconnais au personnage qu'on avait fait de lui dans «Tout sur moi»!

Helene Desjardins
Cap Santé

27 mars, 10 h 44 - Monsieur Bilodeau, 
 
Vous êtes un formidable porteur de lumière. Je lirai ce livre. Si vous défendez les gens que vous aimez et les valeurs qui vous tiennent à coeur comme vous avez défendu ce livre, c'est que vous êtes un très grand chevalier. 
 

Camille Lavoie
Montréal

27 mars, 10 h 44 - Dans mon coeur, c'est et ce sera toujours LA FABRICATION DE L'AUBE car il ré-oriente vers le vrai sens à donner à la vie et un espoir à renforcer! 
 
Je sais que je gagne dans mon coeur!

Monik Faucher
St Charles Richelieu

27 mars, 10 h 38 - Bravo à Emmanuel, et merci. 
Je ne lis pas beaucoup, mais je vais acheter "La fabrication de l'aube.", même si ce n'est pas le livre qui gagne...

André Doré
Mont-Laurier

27 mars, 10 h 37 - Pourquoi pas cette année 2 gagnants Parfum de poussière et La fabrication de l' aube An! pourquoi pas ce sont tous les deux des livres qu' on a envie de relire. Exséquo Brandon Kelly pour moi à mieux défendu son livre. Bravo

Denise Coulombe
Gatineau

27 mars, 10 h 30 - ce livre m`a éblouie.Il permet une remise en question sur la vie.Il fait en sorte également que j`ai remis mes valeurs personnelles à leur vraie place.

sylvie clément
valleyfield

27 mars, 10 h 30 - Structures des phrases, histoire, réflexion.

Simone Lamarche
Val d'Or

27 mars, 10 h 28 - J'ai beaucoup aimé la stratégie de Emmanuel Bilodeau et aussi celle de Esther Bégin tout en subtilité. 
 
Mon choix du livre gagnant est La Fabrication de l'aube. C'est une écriture d'une profondeur, d'une poésie exceptionnelle. C'est un livre que je conserverai et relirai encore. 

Micheline Cummings
Laval

26 mars, 20 h 44 - Je suis en train de lire ce livre qui m'envahi totalement et que j'aime.

monique marinier
val-david

26 mars, 15 h 39 - D'abord, à tous les panellistes, bravo d'avoir su, cette année, nous proposer un débat axé sur le contenu des livres et davantage ce qui pourrait être intéressant dans chacun. 
 
J'ai été surprise aujourd'hui que Janette, notre Janette Bertrand, ne se rallie pas à "La fabrication de l'aube", un livre qui va si fort dans le sens de ses valeurs. Et en même temps je peux comprendre. Si j'écris une deuxième fois c'est pour demander à Mme Bertrand de faire en sorte que le livre de Jean-François Beauchemin sorte victorieux de ce beau débat. 
 
Pourquoi j'y tiens tant! Parce que ce serait un cadeau à faire à tous les auditeurs, parce que ce livre est un livre qui magnifie la vie, parce que ce livre nous permet d'entrer dans une expérience personnelle (celle de l'auteur) riche et profonde et nous rejoint dans ce que nous avons de plus intime, parce que ce livre jette une multitude de petites lumières sur les moments les plus simples de nos vies, parce que ce livre est d'une écriture unique, parce que les dizaines de personnes que je connais qui ont lu ce livre, ont été, sans exception bouleversées...et je pourrais continuer! 
 
Et pour vous Emmanuel Bilodeau,comédien que j'estime et admire, quel bonheur quand 
j'ai su que vous aviez choisi ce livre. Il m'a semblé alors vous découvrir une parenté avec moi et tous les amoureux de la beauté du monde, parce que ce livre nous ouvre aussi sur la beauté du monde. 
Bonne chance pour demain et écoutez votre coeur!

Jeannine St-Amand
Québec

26 mars, 13 h 13 - J'arrive de la bibliothèque où j'ai emprunté "La fabrication de l'aube". Je ne pourrai le lire avant la date fatidique mais je le ferai dans les jours prochains. 
 
Votre présentation de ce matin était très forte, continuez dans ce sens. 
 
La meilleure des chances.

Aline Lussier
Montréal

26 mars, 12 h 45 - La fabrication de l'aube est une des plus merveilleuses lectures de ma vie. Un livre dont on ressort enrichi et plein d'espoir. De tout coeur, j'espère qu'il gagnera. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Lise-Audet Lapointe
Rimouski

26 mars, 12 h 35 - Bravo,pour la lecture d'extraits forts, accompagnée de musique.Ce livre ne se lit pas dans le bruit.... 
Je recommande que demain  
vous précisiez en quelle circonstance ultime de la vie de Jean-Francois Beauchemin ce livre a été écrit. Est-ce que cela a été dit?(grave maladie qui l'a amené à la porte de la mort) 
Et relisez des extraits,encore. 
Votre émotion à l'égard de ce livre aide. 
Avec Mozart peut-être.. 
On va gagner!!!!!!! 
 
BONNE CHANCE, 
FRANCINE. 
 
P.s. 
il y a trop de parling avant,débattez plus.....

FRANCINE DUMONT LOCAS
sT-hYACINTHE

26 mars, 12 h 20 - Je vais prêcher pour ma paroisse en vous rappelant que les deux finalistes, "La fabrication de l'aube" et "Parfum de poussière", sont d'anciens lauréats du Prix des libraires du Québec. Comme quoi les libraires connaissent bien leur affaire :-)

Vachon Patrick
Montreal

26 mars, 11 h 52 - J'ai lu La fabrication de l'aube. Livre thérapeutique s'il en est. Un peu confus et abscons par moment. Il est racheté vers la fin où l'auteur, en mots très simples, regarde avec son chien l'aube naissante ... et peut-être l'avenir. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, l'ayant lu, il y a quelque temps. 
 
On pourra lire sur le même thème mais avec plus de talent et de grâce littéraire : La maison du retour de Jean-Paul Kauffmann.

Paul Béliard
Montréal

26 mars, 11 h 34 - Bonjour, 
Pour moi, l'oeuvre gagnante est : La Fabrication de l'aube de Jean-François Beauchemin. 
Ce livre est d'une portée universelle et il m'a touchée personnellement, profondément et il n'a pas de frontières. 
Je l'ai acheté dès qu'il est paru, et l'ai relu , à l'aube lundi matin.C'est une expression très sensible de toute condition humaine. L'écriture est poétique, et d'une grande clarté.L'auteur exprime avec courage la souffrance et dans cette situation proche de la mort, l'amour. Chaque être de son univers l'accompagne dans ces jours où le corps n'est que souffrance. 
Le titre et la représentation de l'oeuvre de la couverture, ce corps ployé de Fabrizzo Perozzi, Faux-Fuyants 11,sont tout à fait bien choisis. Ils donnent le ton : corps , souffrance et l'espoir d'une naissance, l'aube. 
Je cite certains passages.P 26 «Sans le rire, nous ne sortirions pas indemmes de la grande indifférence du monde, de la nature et du hasard» et à la page 118« Cela, cette toute petite chose, cet infime signal t'avait suffi pour reprendre espoir et t'endormir dans l'idée qu'à défaut d'un dieu des gens veillaient sur toi, sur nous, et que la fureur du monde se taisait parfois» 
Il suffit d'une petite chose, d'un tout petit geste ou parole, d'un signal d'espoir, un signal d'amour. 
Bonne chance à Emmanuel Bilodeau qui défend ce livre avec compétence et sensibilité.

Anita Lavallée
Montreal

26 mars, 10 h 54 - J'ai hésité avant de lire ce livre car le sujet m'apparaissait lourd et sombre. Mais devant l'éloquence d'Emmanuel Bilodeau à défendre ce livre, mon opinion a changé et je me ferai un devoir de le lire. Bonne fin de combat. 
 
 
 
 

Madeleine Chandonnet
Montreal P.Q

26 mars, 10 h 43 - Ce matin, ce jeudi, vous Emmanuel Bilodeau, êtes mon auteur. Vous avez créé en moi le désir le plus presssant de tenir la musique des mots de Jean-François Beauchemin...merci

Louise Lespérance
Montréal

26 mars, 9 h 16 - La stratégie, c'est amusant, mais c'est quand même risqué. Il faut surtout défendre ce magnifique livre de JF Beauchemin rempli d'humanité et écrit dans un français d'une grande qualité.  
Je cite un extrait qui appuie mes dires (au bas de la page 90). 
L'auteur reçoit la visite de son frère Pierre à l'hôpital, il s'endort quelques minutes après son arrivée : «Deux heures plus tard, j'ai ouvert les yeux et mon frère était encore là, assis à mon chevet. je conserve de ce moment une impression d'infinie fraternité : lesa hommes qui se querellent leur dieu le leur demande devraient s'asseoir une heure sur cette chaise où mon frère s'est occupé de mon sommeil.» J'espère profondément que La fabrication de l'aube gagnera ce combat 

Christine JEAN
Québec

26 mars, 9 h 07 - Tout un coup de théâtre ! 
Bravo 
Jouer le jeu sans pour autant se prendre au sérieux..... 
Une bouffée d'air frais. Merci 
Certains ont oublié que les 5 livres sont gagnants car on parle d'eux. 
Pour moi le gagnant c'est la fabrication de l'aube. Il sera mon prochain achat. 

Josée Morneau
montréal

26 mars, 8 h 42 - Je pense qu'Emmanuel Bilodeau a parfaitement compris l'esprit du jeu Le combat des livre. Je ne comprends pas que l'on s'offusque de sa stratégie. Pourtant tous s'entendent pour dire (et de constamment nous répéter)que les 5 livres sont d'excellents livres, il n'y a donc pas réellement de livre "meilleur" (tout est question de goût, intéret, sensibilité etc) alors ce qui importe ce n'est pas tant de trouver un livre gagnant que de débattre, d'utiliser cette plateforme distrayante qu'est Le combat pour jouer de stratégie et ainsi parler des livres et surtout du plaisir que leur lecture nous procure. 

Claire Séguin
Montréal

26 mars, 8 h 28 - Il y a de la lecture bonne et l'autre. Ce n'est pas parce qu'un livre est à ce combat qu'il est automatiquement bon. 
Vous en avez génialement faite la preuve en éliminant les deux que j'aurais éliminés. Ce sont les deux seuls que j'au lus. Ils ne m'ont pas épatés. 
 
Bravo Emmanuel! Tu es rafraîchissant même si tu as de la misère à le prendre, le crachoir. 
 
J'irai sûrement acheter ton choix de lecture. 

Pauline Germain
Chicoutimi

25 mars, 22 h 23 - Wow! Les outrés à outrance s'outrent à qui mieux mieux. 
Ah ces "bullies" du bien et du mal, ils se sont fait attacher les lacets sans s'en apercevoir. 
En ce moment je suis dans Vandal Love mais La fabriction de l'aube sera ma prochaine lecture. 
N'empèche, Borderline; quel film c'était!

Gaetan Dupont
Québec

25 mars, 21 h 51 - M.Bilodeau, une stratégie étonnante et gagnante. C'est un jeu ,c'est permis.Ceci dit, j'ai lu votre livre et quelles 
émotions :amour, paix, calme, sincérité. J'espère qu'il sortira gagnant, attention maintenant à Parfum de poussière. Mme Bertrand , vous avez gagné votre point, j'hésitais à lire Bordeline mais maintenant c'est assuré. Au départ du combat, j'étais persuadé que vous seriez gagnante. Disons que M.Bilodeau a joué le grand jeu.bravo| 

suzanne Léveillé
Ancienne-Lorette

25 mars, 19 h 55 - Bonne stratégie Emmanuel et tant pis pour ceux qui n'ont pas compris que c'était un jeu. J'espère tout de même que vous êtes revenus dans les bonnes grâce de Jeannette et de monsieur l'abbé car vous allez en avoir besoin.

Daniel Guertin
Montréal

25 mars, 17 h 22 - Sacré bilodeau, 
 
un vrai renard, rusé comme pas deux et je sais de quoi je parle!!!Un coup bas de main de maître, mais comme il le dit, tous les coups sont permis. J'aurai tout de même préféré qu'il attaque de front cette plus que respectable icone du Québec, qu'est Jeannette Bertrand. J'aurai préféré qu'Il y ai une véritable joute verbale entre lui et notre Jeannette nationale. Là on aurait pu parler de bataille loyale. Alors mon conseil c'est de s'attaquer à une renarde, en la personne d'Esther Begin qui a su habilement se faire oublier, tout en éliminant un à un ses rivaux!! Méfiance! 
Mon cher Bilodeau, tu devrais te méfier, car elle a tout de même un sacré préparateur en la personne de son mari, qui a tout de même réussi à changer complètement l'image de jean Charest, Tout un exploit! Alors ménages tes arrières car le front anglo-libéral risque de te faire trépasser! 
Sacré ruse tout de même, je me demande si j'aurai oser le faire!! 
 
Amitiés 
 
Robert Frosi

ROBERT FROSI

25 mars, 14 h 14 - Bonne stratégie Monsieur Bilodeau, mais tout de même dangereuse car on pourrait se retrovuer avec le pire livre comme gagnant si la recette est appliquée avec trop de justesse. Ça donne des résultats bizare comme quand on "joue la trappe" au hockey.

Pascal Bélanger
Montréal

25 mars, 13 h 50 - Vous êtes génial M. Bilodeau. Vous apportez de la fraîcheur à ce combat des livres 2009. 
En lisant :La fabrication de l'aube,un sentiment de bien-être s'installe en nous. 
Un livre à offrir à ceux qui ont un mal de vivre.Vous sortirez Gagnant.

Nicole Sauvé
Brossard

25 mars, 12 h 14 - WOW! Quelle stratégie! 
Demain jeudi,il faut prendre votre place,par la parole et vraiment parler de la beauté de la force et de l'universalité de ce livre. 
Il faut gagner!!

francine dumont Locas
st-hyacinthe

25 mars, 12 h 02 - Qu'est-ce qui fait l'importance d'un livre? Quand je lis, je demande à un livre qu'il m'amène ailleurs, me fasse voyager, m'apprenne des choses nouvelles, me stimule intellectuellement, me fasse vivre des émotions, et surtout qu'il me fasse découvrir un univers différent et une voix nouvelle. Mais il y a plus encore, il y a les livres qui nourrissent l'âme et qui nous transforment. C'est le cas de La Fabrication de l'aube, duquel on ne sort pas exactement comme on était avant. Il fait partie de ces oeuvres qui ont un impact sur notre façon de voir et de sentir le monde. Ces livres sont plus difficiles à trouver. Ils sont donc précieux et ils traversent les époques. 
 
Que le livre de Jean-François Beauchemin gagne ou non le combat des livres, il est et restera une oeuvre marquante pour tous ceux qui l'ont lu. On a envie de dire merci à l'auteur pour tout ça. Bonne chance à Emmanuel Bilodeau!

Michèle Malenfant
Montréal

25 mars, 11 h 36 - Cher monsieur Bilodeau, 
 
Je vous adore. Vous êtes irrésistible. Quel esprit fripon! Vous avec un talent d'animateur indéniable; vous relancez la discussion qui, malheureusement, s'embourbe facilement. Vous apportez un vent de fraîcheur. 
 
La Fabrication de l'aube est dorénavant un must lors de ma prochaine visite chez le libraire. 
 
Bon combat.

Diane Sauvageau
Montréal

25 mars, 11 h 23 - La fabrication de l'aube est une oeuvre qui m'a secouée et émerveillée à la fois. Le sujet, le style, tous les aspects de cette oeuvre méritent qu'on les mette en évidence, qu'on les fasse apprécier. Malheureusement, Emmanuel Bilodeau a choisi une stratégie à laquelle je ne souscris pas du tout. On gagne parce qu'on a su défendre un livre, pas en éliminant celui qui lui fait concurrence. Décevant ! 

Marie-Thérèse Bataïni
Montréal

25 mars, 11 h 13 - Prédiction pour toi Emmanuelle : Esther trouvait Mistouk trop historique, Bordeline trop cinématographique et demain, elle trouvera la Fabrication de l'aude trop poétique. Attention !

Stéphanie Amyot
Montréal

25 mars, 11 h 02 - Je tiens à appuyer la démarche de M. Bilodeau, il s'agit là d'une stratégie tout à fais louable, je ne comprends pas pourquoi elle suscite de telles réactions chez les autres panélistes. bravo M.Bilodeau !

Christine AUBRY
Sherbrooke

25 mars, 10 h 52 - Je suis un fan de Beauchemin (j'ai tout lu de lui, même sa poésie) 
Mais c'est sur votre compréhension de ce jeu que je veux vous féliciter. Tous ces titres sont extraordinaires, mais il faut jouer le jeu.  
 
Merci.

Claude Dupont
Montréal

25 mars, 10 h 50 - Excellente stratégie Mr Bilodeau! Je suis tout à fait d'accord avec vous. On a trop parlé de ce livre (Borderline). Attardons-nous à la Fabrication de l'aube. Un roman qui marque et qui se démarque.

Marc Blanchette
St-Hubert

25 mars, 10 h 49 - Franchement ce coup de théâtre était un moment de radio formidable! Je cours à la librairie me procurer ton protégé.

Sarah Major
Montreal

25 mars, 10 h 49 - Bravo Emmanuel! Belle stratégie. J'approuve votre démarche.

Josée Miron
Témiscaming

25 mars, 10 h 18 - Bonjour à tous, 
 
La fabrication de l'aube est l'un des plus beaux livres que j'ai lus. On y découvre au fil des pages une pureté d'écriture rarement égalée. Un petit bijou de lecture pour les amoureux de la vie... et, de surcroît, écrit par un québécois pure laine!!!!! Il y a de quoi être fier!!!!! 
 
Mes salutations, 
 
Suzie  

Suzie Gagnon
St-Jean

25 mars, 10 h 09 - Vous avez de loin le meilleur livre, mais vous ne gagnerez pas (dommage) parce qu'on aime trop Madame Bertand

Bernard Le Bel
Montreal

25 mars, 9 h 25 - J’ai déjà envi de lire ce livre qui a touché Emmanuel Bilodeau. Ça sincérité transpire dans le timbre de sa voix.

Marcel Germain
St-Bruno-de-Montarville

25 mars, 9 h 09 - Cher Emmanuel Bilodeau, 
 
J'ai interviewé Jean-François Beauchemin en prévision d'un article que j'ai écrit en septembre 2007 sur «La fabrication de l'aube». L'article a paru dans le journal «Traces», le périodique culturel des Laurentides. En voici quelques extraits : 
 
 
«Il travaille la langue comme un sculpteur taille la pierre, pour lui insuffler vie, chaque phrase ciselée en une œuvre dont la forme, à ses yeux, revêt une importance égale au sens. Cette écriture, qui coule comme une source bouillonnante, se boit avec délice en provoquant chez le lecteur une formidable prise de conscience de ce qu’il y a de plus fondamental en lui. 
 
On dit que son talent est le secret le mieux gardé de la littérature québécoise. On compare son style à celui de Saint-Exupéry dans «Le Petit prince». En fait, la langue de Jean-François Beauchemin est unique, constamment réinventée dans les images et les dialogues, rafraîchissante par la candeur de la narration et riche de la poésie qui transcende le quotidien des gens ordinaires. 
 
Ses thèmes de prédilection sont l’amour, la mort, la souffrance du corps et de l’âme, l’enfance et la famille, la capacité d’être heureux, la fraternité, et l’improbable existence de Dieu. Car l’auteur a beau s’avouer athée, Dieu est tellement présent dans son œuvre qu’il trouve difficile de ne pas y croire – comme le personnage de Jérôme dans «Garage Molinari», à qui il a transmis sa vision du monde. 
 
Une expérience marquante 
 
De sa confrontation avec la mort en 2004 a surgi un récit bouleversant, «La Fabrication de l’aube» (Prix des libraires du Québec 2007). L’auteur distille de cette expérience une réflexion émouvante, livrée sobrement, avec lucidité, dans une langue touchante et totalement maîtrisée. Il y révèle à quel point l’amour et la tendresse de ses proches l’ont aidé dans sa lente réappropriation de la vie. On sent aussi son ravissement à redécouvrir tout ce qui tisse la trame des jours. 
 
«Ce rendez-vous avec la mort fut un point tournant, admet Jean-François Beauchemin. J’ai, depuis, l’impression de bénéficier d’un sursis. J’y ai cependant perdu quelque chose, et c’est l’enfance. J’avais jusque-là préservé mon âme d’enfant et je cultivais la naïveté avec laquelle j’abordais la réalité dans mes histoires. Je n’écris plus comme avant.» 
 
 
Voilà. J'espère que ça pourra vous servir.

Marie-Andrée Clermont
Sainte-Anne-des-Lacs

25 mars, 9 h 03 - Je m’étonne toujours de l’intérêt qu’a suscité, que suscite encore mon petit livre si terrible. Je m’en réjouis cependant, surtout parce c’est un livre profond, et que la profondeur n’est pas exactement à la mode ces temps-ci. C’est pourtant une si belle chose. J’ai aimé, j’aime encore formidablement me tenir sur le bord de cet abîme plongeant au cœur de chaque homme. Il m’est arrivé d’y descendre. Je n’ai pas été déçu des obscurités que j’y ai rencontrées, des caves où je me suis perdu un moment : toutes débouchaient sur le jour.  
 
Presque cinq années ont passé depuis les événements trop vrais que j’ai racontés dans « La Fabrication de l’aube ». Je n’y pense plus beaucoup à présent, parce que la vie passe, et nous emporte toujours. Mais je garde intact en moi ce que cette expérience si profonde m’aura enseigné, et qui demeure à mes yeux le plus important : aimer, construire, mourir. 
 
Je souhaite bonne chance aux autres auteurs du Combat des livres, et je remercie les panélistes de déployer tant d’efforts en notre nom. 
 
Jean-François Beauchemin  
auteur de "La Fabrication de l'aube"

Jean-François Beauchemin
Sainte-Anne-des-Lacs

25 mars, 9 h 01 - Ce livre est le livre qui m'A le plus marrqué de tout ma vie et j'Ai 60 ans. 
 
je le relirai souvent, il nous révèle l'essence de "la vie"; il nous libère de la peur de la mort.La vie dans ce livre est "Palpable".Et quelle écriture. 
Ce livre est un "Coup de poing au coeur,très fort et très revigorant! 
A lire absolument.....On ne peut parler de ce livre sans émotion,et cela mon merveilleux comédien, vous le faites très 
sbien. 
Bravo.Vous  
Et vous allez gagner!!!!!!!!!!!

francine Dumont Locas
st-hyacinthe

24 mars, 16 h 57 - Bonjour, 
J'ai lu "La fabrication de l'aube" dès sa sortie. Il faut dire que j'étais déjà gagné par l'univers de Jean-François Beauchemin. Le "Jour des Corneilles" et "Garage Molinari" m'avait séduite quelques années auparavant.  
 
Ce qui m'a particulièrement renversée, touchée dans la "Fabrication de l'aube", c'est l'humanité, la sensibilité, la profondeur et l'écriture qui ravit et va droit au coeur. C'est un livre qui nous fait voir le meilleur de l'homme et nous donne le goût d'être cet "homme".  
 
J'ai lu la "Fabrication de l'aube" a plusieurs reprises,et je le lirai encore. C'est mon livre réconfort. 
 
Je suis certaine qu'Emmanuel Bilodeau en fera ressortir les grandeurs.

Jeannine St-Amand
Québec

24 mars, 15 h 27 - Dans la jungle littéraire québécoise, remplie d’auteurs cyniques et sexuellement déviants et d’écrivains New Age à la spiritualité douteuse, Beauchemin apparaît, avec La Fabrication de l’aube, un récit d’une fraîcheur inespérée. C’est que l’auteur, de façon apparemment naturelle, s’éloigne des stéréotypes et évite les pièges courants. On obtient donc une œuvre dénuée de complexité superflue ou de structure rigide, fraîche puisque différente. 
 
Étonnamment, la maladie, puisqu’il s’agit du récit de son hospitalisation et de son côtoiement de la mort, n’occupe pas de position centrale; l’auteur raconte plutôt ici sa vie, et met de l’avant les nombreuses réflexions qu’il a élaborées durant sa convalescence, qui se présentait plutôt à l’époque comme une agonie. On obtient donc une narration calme, peu mouvementée, mais spirituellement très riche. Émotionnellement, aussi. On ressent à chaque page l’énorme gratitude qu’il garde à l’égard de ses frères et sœurs, mais aussi l’amour démesuré pour ses défunts parents qu’il a redécouvert alors qu’il s’apprêtait à les rejoindre. Il nous parle de sa femme, de ses chiens, de son métier d’écrivain, de la nature, de religion, tout cela d’un ton réfléchi, sans hâte et sans ambition plus grande que celle de raconter, tout simplement, cette terrible expérience qu’il a vécue et qui l’a transformé en un nouvel homme. 
 
Plus encore que cette fraîcheur, c’est l’écriture de Beauchemin qui surprend. Belle et délicate, surprenamment puissante, frappante de sincérité, calme, mais tout de même passionnée, elle a de quoi impressionner le plus réticent des lecteurs et, surtout, prouver l’énorme talent littéraire de Beauchemin. 

Alex Tommi-Morin
Montréal

24 mars, 14 h 58 - En 2004, Jean-François Beauchemin a frôlé la mort. Il en est ressorti presque indemne. Bien que sa santé se porte bien aujourd’hui, il a laissé derrière lui quelques bribes de son enfance et de son innocence. C’est en effet son coma qui l’a fait grandir et qui, en le confrontant à la mort, l’a transformé en homme. Beauchemin, dans son récit, évoque sa famille. Il en décrit chacun des membres et de là émergent maintes réflexions sur l’amour et l’amitié. Beauchemin semble mettre des mots sur ses sentiments, sur les petites constatations qui en fait cachent une énorme valeur. En s’ouvrant ainsi à son lecteur et en faisant part de toutes ces réflexions, il se montre sous un jour nouveau. Il n’est pas qu’un écrivain, il se présente comme un homme. Un homme comme tous les autres, face à la fatalité de la vie. Grâce à ce grand partage, tous peuvent se retrouver à travers cette œuvre, réfléchir sur leur propre vie et tirer certaines leçons de perceptions des choses. 
Le style de Beauchemin, particulièrement dans ce récit, est fluide et fragile. Après avoir vécu une expérience troublante, il met son âme à nue afin de raconter son histoire, ses réflexions. C’est un gros morceau de sa vie qu’il livre à son lecteur. Beauchemin décrit son expérience avec finesse et ne tombe pas dans certaines façons clichées de raconter la maladie. Comme dans ses romans ou dans ses autres œuvres, c’est le regard qu’il pose sur la vie qui rend le récit si riche et lui donne sa couleur caractéristique qui lui est propre. En s’ajoutant à la touche subtile de la narration, les propos, malgré leur sérieux, sont traités avec espoir. L’impression qui enveloppe le lecteur lors de la lecture est douce, subtile, mais poignante. Un tel témoignage de vie rejoint l’essence même de tout homme. C’est un cri du cœur que l’auteur lance. Son cri de vie est contemplatif et discret. C’est justement parce qu’il admire les petites choses de la vie et qu’il s’attarde à observer le monde dans son ensemble, que Beauchemin est encore en vie. À travers la beauté qu’il voit sans cesse, partout autour de lui, il a puisé ses forces et sa soif de vivre. Le regard qu’il pose sur la vie sert d’exemple, de prise de conscience. Beauchemin semble lancer une invitation à son lecteur à dédramatiser la vie et à l’apprécier, la contempler dans sa beauté enveloppante et dans sa simplicité.

Véronique Fortin
Montréal

24 mars, 14 h 50 - Le 15 juillet 2004, Jean-François Beauchemin sort d’un coma qui dura quelques jours. Il se trouve alors à la frontière entre ce qu’il fut jusqu’alors et ce qu’il est maintenant. Il a frôlé la mort, il est toujours vivant, mais il n’est plus tout à fait le même. C’est son questionnement, ses impressions et ses pensées qu’il vient ici jeter sur papier à travers La Fabrication de l’aube. La profondeur de sa réflexion vient saisir par le biais des mots ce que tout être humain porte en lui-même : une recherche de la beauté.  
 
Beauchemin est fasciné par la grandiose mécanique du corps. Il est conscient que c’est d’elle que jaillit la vie. Par sa chair, il a connu les tourments de la maladie, mais c’est aussi grâce à elle qu’il sort de sa solitude. Dans son roman, il consacre plusieurs chapitres aux membres de sa famille : son père, sa mère, ses frères, sa sœur, sa compagne. C’est la rencontre d’un corps avec celui des autres. En décrivant la relation qu’il entretient avec chacun, il ouvre la porte sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils cachent en eux. Il s’émerveille de l’héritage, de l’empreinte que chacun a laissée sur sa vie. Il sait y puiser la perle et la beauté unique qui caractérisent l’individualité de ceux qu’il aime. Il s’en nourrit et se laisse transformer par elles.  
 
De plus, les yeux de Beauchemin se perdent souvent dans cet abîme que sont les cieux. Les étoiles deviennent des guides apaisants pour lui. La nuit, ses pieds marchent sur le sol terrestre, il est attentif à ce qui se déroule autour de lui. Il écoute le temps qui passe et ramasse les fruits que ce dernier dépose devant lui. Il caresse de ses mains les animaux, ses amis, et pressent en eux une vérité qui l’interpelle et qu’il recherche. C’est tout son corps qui lui permet d’aller à la rencontre de la beauté de la nature.  
 
Cependant, si Beauchemin peut entretenir un tel discours avec le monde, c’est également grâce aux mots. Il connaît l’importance de nommer la réalité des choses. Comme un éclairage, les mots viennent mettre en valeur ce qui fleurit de la vie et de la conscience. C’est un guide qui brise le silence du monde. La parole et particulièrement l’écriture viennent sublimer et donner un sens à l’existence. Ainsi, par La Fabrication de l’aube, Beauchemin souligne aussi la puissance du métier de l’écrivain. 
 
En somme, en écrivant son récit « comme si chaque corps était la page d’un livre plus grand que soi, dans lequel était écrit la vaste histoire du monde », Beauchemin atteint une universalité qui dépasse la simple expérience de vie. Son texte, ses mots viennent se fondre à celle de cette grande et haute famille humaine que nous formons.  

Marilyne Parent
Montréal

24 mars, 14 h 48 - La Fabrication de l’aube, c’est l’histoire de l’auteur et celle d’une tragédie : un terrible accident qui le laisse partagé entre la vie et la mort. Cet événement marquera un point tournant dans sa vie, en plus d’ébranler sa foi et ses perceptions du monde. Mais plus que tout, c’est, selon moi, une des plus belles déclarations d’amour jamais faite à sa famille, à sa femme, et surtout à la vie. À travers un long monologue intérieur, Jean-François Beauchemin attire l’attention du lecteur sur les beautés subtiles de la vie : le chant des oiseaux, les animaux, le soleil, les rires. Toutes ces choses qu’on ne remarque plus avec l’âge, il en reprend conscience après avoir rencontré la mort. Il perd foi en Dieu, mais gagne confiance en la vie, en l’amour, et en l’Homme. Il réalise peu à peu la grandeur et la beauté de l’existence, et la partage avec un lecteur devenu intime, comme un confident. Ce roman autobiographique m’a poussée à réfléchir, moi aussi, sur la beauté de la vie, sur mes croyances et m’a ramenée à des souvenirs simples, remplis de sourires et de rayons de soleil, de musique aussi.

Audrey Cardinal
Montréal

24 mars, 14 h 48 - Il y a de cela près de cinq ans, Jean-François Beauchemin sortait d’un long coma qui a laissé plus que des traces dans la vie, les pensées et croyances de l’écrivain. En effet, le lecteur s’en rend compte, Jean-François Beauchemin a un peu subi un rite de passage : il a dû faire face au cruel destin qui nous habite tous. Contrairement aux autres œuvres de Beauchmin, La fabrication de l’aube marque le début de la relation très privilégiée que nous, lecteurs, avons : celle de découvrir l’homme derrière l’écrivain. Et cette relation est tout simplement savoureuse à lire : même si on y découvre des chapitres dédiés à divers proches de l’auteur, on en vient à s’approprier le texte de Beauchemin, à nous-mêmes dédier nos pensées à nos proches, à se rappeler des bons et des mauvais moments, de tous ceux qui nous ont poussés à devenir qui l’on est. Jean-François Beauchemin grandit avec l’écriture de La fabrication de l’aube. Il pénètre dans un monde où les non-dits sont tout aussi puissants sinon davantage que les paroles. Le silence du coma dans lequel il était plongé le prouve bien; lors de cette dure épreuve, l’auteur avoue perdre toute foi en Dieu. Pourtant, le changement au niveau de son écriture se manifeste également dans les thèmes qu’il aborde dans ses œuvres suivantes. Et c’est justement La fabrication de l’aube qui marque le début de cet affrontement face à Dieu. De façon lente, douce, coulante, il s’adresse à ses proches, sa famille, il se souvient de ses chiens, de son enfance, de sa vie d’adulte «d’avant» et celle qu’il désire avoir «après». À certains moments, on croit lire de véritables lettres. Les chapitres sont emplis d’émotions et, même s’ils sont brefs, emplis de sens, de signification et de questionnement. Assemblées ou indépendantes, les tranches d’existence qu’écrit Jean-François Beauchemin nous séduisent par une rare beauté de la langue lorsqu’elle est exprimée en mêlant bonheur et souffrance. Les moments difficiles deviennent beaux grâce à une fine poésie. La fabrication de l’aube marque le début d’une ère nouvelle pour Beauchemin. Il s’agit en fait de la première partie d’une trilogie prochainement achevée. Cette proximité de l’auteur à laquelle nous avons droit avec La fabrication de l’aube nous pousse à continuer notre démarche de lecteur et à nous questionner afin de connaître la véritable raison de ce quasi-athéisme… La fabrication de l’aube a pourtant bien des éléments du saint livre qu’est la Bible…  

Catherine Bernard
Montréal-Nord

24 mars, 10 h 44 - J'ai lu La Fabrication de l'aube, de Jean-François Beauchemin, en 2006 et je l'ai relu à haute voix, à mon nouvel amoureux, l'an passé. C'est certainement le plus beau livre que j'ai lu de toute ma vie (qui compte 60 décennies)... Quelle sensibilité! Le livre qui m'a le plus touché, dès les premières pages, et le plaisir s'est poursuivi et je l'ai savouré jusqu'àu dernier mot. Une si belle poésie. Par la suite j'ai recherché tous ses autres bouquins que j'ai lu avec avidité. Il reste que "La fabrication de l'aube", à mon avis, est son chef-d'oeuvre. C'est un bijou, une perle, je l'ai offert à tous mes amis. Emmanuel Bilodeau est un excellent défenseur de mon auteur favori. Je crois qu'il a bien senti l'essence de la poésie de l'auteur. Merci!

Cécile Niles
St-Jéme, Qc

24 mars, 8 h 01 - Un livre d'une très grande tendresse. Qui nous amène à revivre notre propre enfance, adolescence et vie familiale. L'espoir  
d'aimer la vie même après de grandes tristesses.Merci d'avoir choisi ce livre pour nous.  

marie-gabrielle Pâquet
québec

24 mars, 3 h 14 - J'écoute attentivement le débat des livres en podcast depuis ma ville adoptive, Beijing. Les passages du livres choisis par Emmanuel m'ont ébranlée par leur beauté, leur poésie et leur profondeur. À un point tel que j'en suis restée comme figée. Le Scaphadre et le papillon m'avait fait un effet assez semblable. Quelle chance de pouvoir lire les témoignages véritables et personnels d'auteurs, ayant connu d'aussi grandes épreuves, une expérience littéraire unique. J'entreprend de me procurer le roman depuis mon bout du monde! Merci Emmanuel pour la belle découverte.

Catherine Métayer
Beijing

23 mars, 14 h 53 - Emmanuel Bilodeau, quelle bonne idée d'avoir choisi ce livre qui m'a totalement éblouie!L'écriture y est pur enchantement! 
Le propos nous conduit avec une telle sensibilité et une telle intelligence à travers les méandres de la nature humaine! Puisse ce combat des livres contribuer à mieux faire connaitre cet auteur québécois de grand talent qu'est Jean-François Beauchemin!  
 

Jacline Coté
Magog

23 mars, 11 h 24 - La fabrication de l'aube est un chef-d'oeuvre. Un rythme lent qui ne rime pas avec "ennui", mais qui établit l'ambiance pour entrer en soi. On y entre, on y reste, on suit le chemin que l'auteur ouvre à travers son expérience et qui croise notre propre chemin... On n'y échappe pas : à travers le travail, les rires, les rencontres, les chagrins ou les succès, on cherche inlassablement le sens des choses. J.F. Beauchemin met des mots sur sa recherche : il arrive à créer son "aube", à renaître de sa noirceur. Et cette aube n'est pas vide, mais habitée par tous ces gens qui, sans se lasser, donnent l'élan qu'il faut pour créer sa vie.  
 
D'une grande humanité, ce livre parle de force et de vulnérabilité. Universel, il touche chaque personne dans sa profondeur, là où toutes les expériences se rencontrent.  
 

Nicole Durand-Lutzy
Montreal

15 mars, 3 h 18 - Ce récit - La Fabrication de l'aube, est une poésie des mots. Un cri d'Amour qui fait du bien. Merci, à l'auteur - Jean-François Beauchemin.

Guy Delage
Saint-Jean-sur-Richelieu

13 mars, 10 h 57 - Bonjour M. Bilodeau, 
 
Le récit de La fabrication de l'aube m'habite encore même après 3 ans de sa lecture remplie de grande humanité de la part de Jean-François Beauchemin envers sa famille i.e. frères et soeurs sans oublier ses père et mère. Le livre est écrit sans condescendance et sans racollage. L'auteur a déployé ses talents d'écrivain comme il ne s'en fait plus. J'ai surligné des passages à chaque fois que sa poésie était flagrante et, elle l'est, car mon livre est maintenant un objet «manuscrit».  
Je déclare JFB le prince de la littérature d'ici. En tout cas, il est mon chou chou. J'ai lu tous ses livres. L'an dernier, le club littéraire dont je fais partie, l'a invité et j'ai personnellement constaté qu'il n'y a pas de différence entre son écriture et la présentation qu'il en a faite. 
 
Bonne chance, pour la suite des choses. Je vous encourage et seconderai vos arguments... 
 
Lise

Lise Ouellette
Drummondville